jeu. 4 sept. 2025

11:46

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : D'Ieteren, Sanofi, UCB, Lotus Bakeries, Exor, AB InBev, Financière de Tubize, Argen-x, Umicore, Engie.

9:21

Actualités des entreprises du Benelux

  • Home Invest revoit à la hausse ses prévisions de bénéfice EPRA par action pour l'ensemble de l'année. 
  • D'Ieteren Group annonce un résultat décevant en raison des faibles performances de a filiale TVH. 
  • CTP conclut un contrat de location de 20 000 m² avec Siemens Energy. 
  • Proximus co-investit AG dans Doktr pour soutenir le modèle de soins hybrides. 
  • Ackermans & van Haaren participe au financement de série B de MRM Health.
  • Shurgard agrandit son site de Hoorn avec 400 unités de stockage supplémentaires. 
  • Avantium annonce une augmentation de capital de 65 millions d'euros. 
  • EnergyVision annonce de bons résultats semestriels. 
9:19

Actualités des entreprises européennes

  • Porsche AG perd sa cotation au DAX après la chute du cours de son action, et passe ainsi au MDAX.
  • Zalando reste soumis aux règles plus strictes de l'ASD après avoir perdu un procès. 
  • Jet2 revoit à la baisse ses prévisions de bénéfices en raison d'une visibilité limitée en matière de réservations. 
  • Currys relève ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année et lance un programme de rachat d'actions. 
  • Lloyds Banking Group met en œuvre une réforme en menaçant d'indemnités de licenciement les employés les moins performants. 
  • Monte dei Paschi di Siena a franchi le seuil minimum.
9:16

Actualités des entreprises américaines

  • ExxonMobil envisage de vendre ses activités chimiques en Europe.
  • Polestar subit une lourde perte et retarde l'atteinte du seuil de rentabilité.
  • Macy's relève ses prévisions de bénéfices et se concentre sur le segment du luxe.
  • Boeing évite les accusations criminelles et répond aux critiques.
  • Salesforce prolonge son programme de rachat d'actions malgré des perspectives mitigées.
  • ConocoPhillips supprime des milliers d'emplois dans le cadre d'une restructuration mondiale.
  • Bruker lance une émission d'actions préférentielles convertibles.
  • Sprinklr dépasse les attentes avec de solides résultats trimestriels.
  • TG Therapeutics renforce sa confiance avec un nouveau programme de rachat d'actions.
  • Dollar Tree relève ses prévisions pour l'ensemble de l'année après une forte croissance trimestrielle.
  • American Eagle Outfitters affiche une forte hausse du cours de l'action après une campagne réussie.
  • C3 AI se réorganise et nomme un nouveau CEO après des pertes au dernier trimeste.
  • Asana relève ses prévisions annuelles après une croissance de son chiffre d'affaires et une amélioration de ses bénéfices.
  • Figma annonce une forte croissance de son chiffre d'affaires mais reste à l'équilibre.
9:14

Actualités des entreprises asiatiques

  • BYD revoit à la baisse ses objectifs de vente et retarde ses projets d'expansion.
  • Insurance Australia Group négocie son rachat malgré les inquiétudes des autorités de régulation.
  • Cambricon Technologies met en garde les investisseurs après une chute brutale du cours de l'action. 
  • Nippon Steel met fin aux litiges juridiques concernant l'acquisition de U.S. Steel.
9:06

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 4 septembre 2025 à 9h06

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:00

Le blog de Bernard Keppenne : « Le souffle court de l’emploi américain »

Incertitude et inquiétude, c’est ce qui ressort du dernier Livre beige de la FED, alors que l’évolution du marché de l’emploi est au cœur des interrogations des responsables de la FED, avant l’inflation.

Rapport mitigé

Le Livre beige dresse un tableau mitigé de l’économie américaine, car « les contacts ont fréquemment cité l’incertitude économique et les tarifs douaniers comme des facteurs négatifs ».

On peut lire que « les perspectives se sont améliorées, mais l’inquiétude est largement répandue en ce qui concerne le changement de politique commerciale, les taux d’intérêt élevés et une politique d’immigration plus restrictive ».

Autre rapport mitigé, c’est celui sur l’état du marché de l’emploi, avec les offres d’emploi aux États-Unis qui sont tombées à leur plus bas niveau depuis dix mois, en juillet.

Selon ce rapport, il y avait plus de chômeurs que de postes disponibles pour la première fois depuis la pandémie. Il y a eu 0,99 offre d’emploi pour chaque chômeur, contre 1,05 en juin.

Les offres d’emploi ont chuté de 176 000 à 7,181 millions au dernier jour de juillet, selon le rapport JOLTS, le niveau le plus bas depuis septembre 2024.

Le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale a enregistré 181 000 offres d’emploi de moins, ce qui représente la deuxième baisse mensuelle consécutive des postes vacants.

Ces chiffres sont venus corroborer le constat du Livre Beige qui note que « les entreprises ont hésité à embaucher des travailleurs en raison d’une demande plus faible ou de l’incertitude ».

Selon les estimations, demain, le rapport sur l’emploi devrait montrer que les créations d’emploi ont été de 75 000 en août contre 73 000 en juillet, et le taux de chômage passerait de 4,2 % à 4,3 %.

Ces chiffres ont renforcé le sentiment que la FED allait baisser ses taux en septembre, ce qui a fait baisser le rendement du Treasury 2 ans, alors que celui à 30 ans demeure toujours sous pression, ce qui a accentué la pentification de la courbe.

Cependant, les avis des membres de la FED demeurent toujours aussi divergents sur l’état du marché de l’emploi.

Pour le gouverneur de FED, Christopher Waller, candidat à la succession de Powell, la dégradation du marché de l’emploi devrait inciter la FED à baisser les taux, et même au-delà de septembre, car « je dirais qu’au cours des trois à six prochains mois, nous pourrions assister à de multiples réductions ».

Plus nuancé, le président de la FED d’Atlanta, Raphael Bostic, a estimé que « si la stabilité des prix reste la principale préoccupation, le marché du travail ralentit suffisamment pour qu’un certain assouplissement de la politique – probablement de l’ordre de 25 points de base – soit approprié d’ici la fin de l’année ».

Entre les deux, Neel Kashkari, directeur de la FED de Minneapolis, a estimé « que les taux d’intérêt ont une certaine marge de manœuvre pour baisser doucement au cours des deux prochaines années ».

Pour résumer, on pourrait reprendre les propos du président de la FED de Saint-Louis, Alberto Musalem, « j’ai revu à la hausse mon évaluation des risques de détérioration des marchés du travail, car j’ai constaté une certaine détérioration des chiffres sous-jacents du plein emploi, et j’ai revu à la baisse mon évaluation du risque de persistance d’une inflation supérieure à l’objectif, en partie parce que la répercussion des droits de douane sur l’inflation a été faible jusqu’à présent ».

Baisse des taux attendue

La Banque centrale polonaise a réduit de 0,25 % son taux de base à 4,75 %, après une baisse surprise en juillet.

« Compte tenu de l’évolution de l’inflation, le Conseil estime qu’il est justifié d’ajuster le niveau des taux d’intérêt de la Banque nationale de Pologne », a déclaré le Conseil.

Il faut dire que l’inflation a baissé plus que prévu en août à 2,8 %, contre 3,1 % en juillet.

Pour la suite, « malgré une légère baisse, la croissance annuelle des salaires dans l’économie nationale au deuxième trimestre 2025 est restée élevée », a estimé la Banque centrale, ce qui devrait l’inciter à agir avec prudence. Il faut dire qu’avec une croissance de 7,6 % des salaires, la hausse demeure très élevée, même si elle a nettement reculé par rapport au 9 % du mois de juin.

La suite demeure dès lors incertaine, et la Banque centrale ne semble pas être entrée dans un cycle permanent de baisses de taux, ce qui explique, sans doute, le peu de réaction du zloty par rapport à l’euro.

Pentification de la courbe

La hausse des taux longs a accentué la pentification de la courbe un peu partout, et en particulier en Grande-Bretagne, où le taux à 30 ans a atteint des niveaux très élevés, comme je le soulignais hier.

Ce qui n’est pas sans conséquence pour la Banque d’Angleterre et son programme de réduction du bilan.

Petit retour en arrière : la BoE, comme les autres Banques centrales, a procédé à des achats durant la crise financière et la crise Covid. Résultat, elle a acheté pour 875 milliards de sterling d’obligations d’État britanniques entre 2009 et 2021.

Depuis 2022, elle a réduit ce stock à 558 milliards de sterling par le biais d’une combinaison de ventes directes et d’obligations arrivant à échéance, et cette année, elle a réduit son bilan de 100 milliards de sterling.

Compte tenu de cette forte hausse des taux, la vente de ces obligations entraîne des pertes encore plus élevées, alors même que la BoE estime que l’ensemble des pertes nettes liées à l’assouplissement quantitatif devraient s’élever à environ 115 milliards de sterling. C’est pour cette raison que son gouverneur a laissé entendre que la décision de continuer à réduire le bilan à ce rythme serait discutée, et qu’elle pourrait peut-être s’abstenir de vendre les obligations longues pour le moment.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances