jeu. 10 juil. 2025

11:32

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : EnergyVision, KBC, Lotus Bakeries, Melexis, UCB, KBC Ancora, ArcelorMittal, LVMH, Argen-x, ASML.

9:43

Actualités des entreprises du Benelux

  • Inventiva modifie son équipe de direction.
  • Heijmans chargé de la rénovation d'une sous-station à haute tension dans le Limbourg.
  • Azerion annonce un accord avec DoubleDown Interactive.
  • BAM Wonen et Vincio Wonen unissent leurs forces.
  • Accord de Sale & Lease Back pour WDP en France.
9:39

Actualités des entreprises européennes

  • Vocalink condamné à une amende de 11,9 millions de livres sterling pour défaillance dans la gestion des risques.
  • Airbus construit deux nouveaux satellites PAZ-2 pour l'Espagne.
  • Revolut cherche un milliard de dollars lors d'un nouveau tour de table.
  • Gerresheimer revoit à la baisse ses prévisions de recettes pour 2025.
  • Thames Water enquête sur la dernière tentative de sauvetage menée par Muinin Holdings.
  • Suedzucker voit son bénéfice trimestriel chuter en raison de la faiblesse des prix du sucre au sein de l'UE.
  • Barry Callebaut revoit ses perspectives à la baisse en raison des turbulences sur le marché du cacao.
  • Le groupe Pepco affiche un chiffre d'affaires record et lance un programme de rachat d'actions.
  • Vistry annonce une forte baisse de ses bénéfices en raison de la faiblesse du marché de l'immobilier.
  • South West Water condamné à une amende de 19 millions de livres sterling pour des erreurs dans le traitement des eaux usées.
  • Royal Mail ajuste ses objectifs de livraison pour réduire les retards.
  • WPP nomme Cindy Rose au poste de CEO à partir de septembre.
9:38

Actualités des entreprises américaines

  • Nvidia est la première entreprise au monde à franchir la barre des 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. 
  • Tesla étend son service de robot-taxi à la région de la baie de San Francisco, sous réserve d'approbation. 
  • Starbucks perd la fidélité de ses clients malgré les efforts de redressement de son CEO Brian Niccol. 
  • WK Kellogg grimpe en flèche à la suite de rumeurs de rachat par Ferrero. 
  • Penguin Solutions relève ses prévisions pour l'ensemble de l'année après un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes. 
  • RxSight s'effondre après un chiffre d'affaires décevant et des prévisions annuelles revues à la baisse. 
  • Mobileye Global chute après la vente d'actions par une filiale d'Intel. 
9:35

Actualités des entreprises asiatiques

  • TSMC dépasse les attentes avec une forte croissance du chiffre d'affaires liée à l'IA.
  • Samsung lance des smartphones pliables dotés d'IA pour reconquérir le marché du haut de gamme.
9:29

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 10 juillet 2025 à 9h29

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:26

Le blog de Bernard Keppenne : « Quand la guerre commerciale alimente la spirale déflationniste en Chine »

En Chine, la déflation des prix à la production s’est accentuée, en partie à cause de la guerre commerciale qui exerce une pression à la baisse sur la demande des produits industriels chinois.

Déflation

L’indice des prix à la production s’est en effet contracté de 3,6 % en juin, soit son niveau le plus bas depuis juillet 2023.

Le mois précédent, l’indice affichait un recul de 3,3 %, ce qui confirme que la pression à la baisse demeure pour les industriels chinois impactés par une demande extérieure qui est en retrait à cause de la guerre commerciale.

Mais la faiblesse de la demande intérieure est également un frein à l’économie chinoise, les entreprises ont eu recours à des remises de prix pour stimuler les ventes. À un point tel que cela a incité les autorités à mettre un terme à la guerre des prix qui déchire l’industrie automobile chinoise.

Et cette faiblesse de la demande intérieure demeure malgré le coup de pouce des autorités pour inciter les ménages à échanger des biens de consommation. Cela s’explique parce que, d’une part, ce coup de pouce a été assez tardif et limité à certains biens, et d’autre part, l’intervention de l’État est limitée dans le temps.

Preuve que son effet est très limité, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,1 % en juin, contre une baisse de 0,1 % en mai.

L’inflation de base, excluant les prix volatiles des aliments et des carburants, a atteint 0,7 % en juin, toujours en taux annuel.

Les autorités monétaires pourraient encore baisser les taux sur la dernière partie de l’année, mais en attendant elles préfèrent temporiser le temps d’essayer d’y voir plus clair sur l’évolution des tarifs douaniers.

Les minutes de la FED

Ces dernières ont confirmé que la plupart des membres du Comité ne sont pas favorables à une baisse des taux en juillet, cette dernière étant prématurée compte tenu du très haut niveau d’incertitude.

On peut lire en effet que « la plupart des participants à la réunion de la FED du mois dernier prévoyaient que des réductions de taux seraient appropriées plus tard dans l’année, tout choc sur les prix dû aux droits de douane devant être “temporaire ou modeste” ».

Elles confirment aussi les propos de Powell, qu’avant d’agir la FED doit disposer de plus d’informations, le procès-verbal soulignant « les participants ont généralement convenu qu’avec une croissance économique et un marché du travail toujours solides et une politique monétaire actuelle modérément ou modestement restrictive, le Comité était bien placé pour attendre plus de clarté sur les perspectives de l’inflation et de l’activité économique ».

Et les dernières annonces de Trump ne vont pas faciliter la tâche de la FED, ce dernier ayant confirmé un tarif douanier de 50% sur les importations de cuivre à partir du 1er août, et aussi un nouveau tarif de 50 % sur les marchandises en provenant du Brésil.

Pourquoi le Brésil se voit-il imposer des droits de douane de 50 % au lieu de 10 % actuellement à partir du 1er août ? Parce que la balance commerciale est déséquilibrée, non. Parce que les exportations brésiliennes fragilisent une industrie en particulier aux États-Unis, non.

Parce que les relations avec Lula ne sont pas aux beaux fixes et en particulier Trump reproche à ce dernier une « chasse aux sorcières » lancée contre Bolsonaro.

Autre reproche, le fait que le Brésil s’en prendrait aux activités numériques des entreprises américaines.

En plus de cela, Trump a rajouté une nouvelle liste de pays qui se verront imposer des droits de douane à partir du 1er août. Il s’agit de droits de douane de 20 % sur les marchandises en provenance des Philippines, de 30 % sur les marchandises en provenance du Sri Lanka, de l’Algérie, de l’Iraq et de la Libye, et de 25 % sur le Brunei et la Moldavie.

Le climat change

On a tendance à l’oublier avec la guerre en Ukraine, et celle au Moyen-Orient, et avec les déclarations intempestives de Trump. Et pourtant, les signaux nous montrant que le changement s’accélère se multiplient.

Le mois de juin a été le mois le plus chaud jamais enregistré, nous avons connu en Belgique il y a quelques jours notre premier dôme de chaleur, et les incendies ravagent le sud de la France plus tôt que d’habitude.

Selon une note publiée sur le blog de la BCE, selon Livio Stracca, directeur général adjoint de la BCE, les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les vagues de chaleur, les inondations et les incendies de forêt pourraient, au cours des cinq prochaines années, réduire le PIB de la zone euro dans des proportions aussi importantes que la crise financière mondiale ou la pandémie du virus COVID-19.

Selon lui, « l’effet négatif maximal sur le PIB de la zone euro est de près de 5 %, ce qui est du même ordre de grandeur que ce que nous avons vu lors de la crise financière mondiale et un peu moins que le scénario COVID-19 ».

Les résultats sont basés sur une nouvelle série d’outils conçus par le NGFS, un groupe de banquiers centraux et de superviseurs qui travaillent sur les risques climatiques dans le secteur financier et l’économie.

Par contre, il n’est pas trop tard pour agir, car selon ce rapport, si la zone euro poursuivait ses politiques de transition vers une économie nette zéro, notamment son plan de réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, elle pourrait largement atténuer les pertes.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances