jeu. 31 oct. 2024

12:38

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : D'Ieteren Group, Argenx, Melexis, Anheuser-Busch, Cofinimmo, KBC Groep, Société Générale, ING Groep, BNP Paribas et ASML Holding.

9:11

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 31 octobre 2024 à 9h10

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:10

Actualités des entreprises du Benelux

  • AB InBev voit son cash-flow opérationnel augmenter 
  • ING publie des résultats trimestriels solides 
  • DSM-Firmenich relève ses prévisions de cash-flow opérationnel pour 2024 
  • Augmentation de l'objectif de cours pour D'Ieteren chez KBC Securities 
  • Flow Traders annonce un bénéfice net supérieur de 40 % à l'estimation la plus optimiste des analystes 
  • Arcadis prévoit une croissance organique du chiffre d'affaires de 5 
  • Recticel voit son chiffre d'affaires augmenter de 6%.  
  • En attente des résultats des essais cliniques à Galapagos 
  • Fastned lève des fonds par le biais d'obligations 
  • Heijmans voit ses ventes de logements augmenter 
9:09

Actualités des entreprises européennes

  • Siemens achète Altair pour 10,6 milliards de dollars 
  • BNP Paribas atteint ses prévisions de bénéfices grâce à sa banque d'investissement 
  • Bosch revoit à la baisse ses prévisions de chiffre d'affaires pour l'année prochaine 
  • Geberit annonce une légère hausse de son chiffre d'affaires sur 9 mois 
  • Les ventes de base du détaillant de produits hors taxes Avolta ont augmenté de 5,7 % au troisième trimestre 
  • STMicroelectronics revoit à la baisse ses prévisions de chiffre d'affaires pour 2024 
  • Le bénéfice net de BBVA augmente de 26 % au troisième trimestre 
  • La Danske Bank revoit à la hausse ses prévisions de bénéfices, le troisième trimestre étant supérieur aux attentes 
  • Le chiffre d'affaires de Stellantis chute de 27 % au troisième trimestre  
  • Smith + Nephew revoit à la baisse ses prévisions de croissance du chiffre d'affaires annuel en raison de la faiblesse des résultats en Chine 
  • TotalEnergies voit son revenu trimestriel diminuer en raison de la baisse des marges de raffinage 
  • Maersk a enregistré une forte demande au troisième trimestre, tirée par la Chine et les exportations en provenance d'Asie du Sud-Est 
  • Le bénéfice de Shell dépasse les prévisions 
  • Le chiffre d'affaires de Swisscom diminue malgré la croissance de la filiale italienne et des services informatiques 
9:08

Actualités des entreprises américaines

  • Meta prévoit une forte augmentation des coûts de l'IA, les résultats dépassant les attentes 
  • Microsoft laisse entrevoir un ralentissement de la croissance de son activité cloud 
  • Le PDG de Starbucks promet de moderniser les cafés et de simplifier les menus 
  • Les ventes du médicament amincissant d'Eli Lilly déçoivent  
  • La diminution des stocks en Amérique du Nord et la faiblesse de l'Europe affaiblissent les perspectives de Caterpillar  
  • Les bénéfices de Robinhood sont inférieurs aux attentes de Wall Street, qui s'attendaient à ce qu'ils soient de 1,5 milliard d'euros. 
  • MGM Resorts manque ses estimations trimestrielles en raison d'une baisse de l'activité à Las Vegas 
  • Apple lance de nouvelles versions plus puissantes du MacBook Pro 
  • Cognizant Technology Solutions constate une reprise de la demande de services  
  • Roku annonce un bénéfice inférieur aux prévisions, principalement en raison de coûts d'exploitation élevés 
  • Coinbase Global a été aidé par de forts volumes d'échanges  
  • eBay se heurte à la prudence des consommateurs  
  • Clorox revoit à la hausse ses prévisions de bénéfices après des résultats trimestriels supérieurs à la moyenne 
  • Etsy constate une reprise de la demande sur son marché en ligne  
  • DoorDash prévoit une augmentation de son bénéfice de base grâce au traitement d'un plus grand nombre de commandes en ligne  
  • Augmentation du bénéfice trimestriel d'Amgen 
  • Global Payments vend la société de logiciels médicaux AdvancedMD  
  • Google Cloud a développé une nouvelle puce d'IA 
  • Biogen revoit à la hausse ses prévisions de bénéfices annuels
9:06

Actualités des entreprises asiatiques

  • Denso abaisse de 21 % ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année 
  • Samsung affirme faire des progrès dans la livraison de puces d'IA après des résultats décevants 
  • Le bénéfice d'exploitation de la division batteries de Panasonic augmente de 42 % au deuxième trimestre 
8:59

Le blog de Bernard Keppenne "Une économie américaine solide, pourvu que cela dure !"

Les taux obligataires sont repartis à la hausse, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, sur fond d’une croissance solide pour l’un et meilleure que prévu pour l’autre, et de hausse de l’inflation.

Un peu mieux

La croissance en zone euro est ressortie meilleure que prévu avec une hausse de 0.4% au troisième trimestre, soit un taux annuel de 0.9% contre 0.6%. Finalement, elle fait mieux que prévu et que le laissait entendre les indices PMI, mais pour autant l’industrie continue de tirer la croissance vers le bas, et le quatrième trimestre ne devrait pas être du même acabit, vu les menaces qui planent sur l’économie.

Après la bonne surprise de la croissance en France, l’économie espagnole a aussi surpris positivement avec un taux de 0.8% pour le troisième trimestre, soit un taux annuel de 3.4%.

Mais la plus grande surprise est venue de l’Allemagne, qui a vu son économie progresser de 0.2% alors que l’on attendait une baisse de 0.1%. Il faut cependant relativiser ce chiffre, car dans le même temps le taux pour le deuxième trimestre a été revu à -0.3% contre -0.1% précédemment.

Pour autant, l’Allemagne n’est pas encore sortie de l’ornière et les industries souffrent, comme l’ont montré les résultats de Volkswagen avec une chute de 42% de ses bénéfices.

Et même si le taux de chômage est resté stable à 6.1%, le nombre de chômeurs a augmenté de 27.000, alors que les analystes s’attendaient à une augmentation de 15.000.

Et ce qui pourrait expliquer, en partie, la hausse des taux longs, l’inflation en Allemagne est passée de 1.8% à 2.4%. Ce qui fait que l’on attend, ce matin, aussi une hausse de l’inflation pour la zone euro, qui passerait de 1.7% à 1.9%.

Cela a donné l’occasion à Isabel Schnabel, membre du conseil d’administration de la BCE, de rappeler que la désinflation restait en bonne voie, mais que la lutte contre l’inflation n’était pas encore gagnée et qu’il convenait donc d’adopter une approche graduelle.

Et que « le risque d’un dépassement significatif et persistant de l’objectif d’inflation reste faible. La croissance prévue en 2025 est proche du potentiel, il n’est donc pas nécessaire de descendre en dessous du seuil de neutralité ».

En Belgique, la croissance a été de 0.2% au troisième trimestre, ce qui nous situe dans le bas du tableau et montre quand même un essoufflement de l’activité.

L’inflation est également en hausse en Belgique, en passant de 3.06% à 3.20%, et l’inflation sous-jacente de 2.80% à 3.01%, ce qui signifie une indexation des salaires en janvier estimée à 3.6%.

Croissance solide

Si les taux obligataires sont aussi en hausse aux Etats-Unis c’est parce que la croissance est restée solide au troisième trimestre avec un taux annuel de 2.8%.

A l’exception des exportations nettes, qui ont contribué négativement à la croissance, tous les autres postes ont porté cette dernière. Mais c’est le consommateur américain, qui reste le moteur de la croissance avec des dépenses de consommation qui ont augmenté de 3.7 % et ont contribué à hauteur de 2.5 % à la croissance.  Avec la hausse de la confiance, évoquée hier, la tendance devrait rester positive au quatrième trimestre.

Concernant le marché de l’emploi, tout en sachant que ce chiffre a déjà été plusieurs fois à côté de la plaque, selon ADP, les créations d’emploi dans le secteur privé ont été de 233.000, soit une hausse de 46.5% par rapport au chiffre de septembre.

Ce chiffre diverge fortement par rapport aux prévisions, car les analystes tablent pour les chiffres de demain sur 113.000 créations d’emploi contre 254.000 en septembre, et un taux de chômage stable à 4.1%.

Des mesures drastiques

Elle n’avait pas d’autre choix, vu l’ampleur du déficit, la ministre britannique des finances, Rachel Reeves, en annonçant qu’elle devrait augmenter les impôts de 40 milliards de livres par an.

Selon le groupe de réflexion, Institute for Fiscal Studies, une hausse des impôts de 40 milliards de livres équivaudrait à 1.25 % de la production économique, un chiffre qui n’a été dépassé dans l’histoire récente qu’en 1993 par un plan budgétaire des conservateurs.

Une grande part de ces hausses d’impôts sera à charge des entreprises, avec une augmentation du taux des cotisations de sécurité sociale, payées par les employeurs, de 1.2% pour le porter à 15 % à partir d’avril de l’année prochaine.

Elle a annoncé qu’elle abaisserait le seuil à partir duquel les entreprises commencent à payer ces cotisations, ce qui devrait permettre de récolter 25 milliards de livres supplémentaires par an d’ici cinq ans.

Elle a également annoncé une série d’autres mesures visant à accroître les recettes, notamment des modifications des règles fiscales relatives aux plus-values, aux héritages et à l’impôt payé par les dirigeants de sociétés de capital-investissement et les résidents non domiciliés.

M. Reeves devrait encore annoncer des changements dans les règles budgétaires du gouvernement afin de lui permettre d’emprunter davantage pour investir dans les infrastructures et accélérer le rythme de croissance de l’économie britannique.

Toutes ces annonces n’ont pas entrainé des tensions sur les taux, car les mesures n’aggravent pas le déficit, bien au contraire, mais ne seront pas sans effets négatifs pour les entreprises.

Un frémissement ?

Ce matin, l’indice PMI manufacturier en Chine est passé de 49.8 à 50.1 en octobre, et l’indice des services a également progressé en passant de 50 à 50.2.

Maintenant, un niveau de 50.1 pour l’industrie demeure encore bien faible et il semblerait que la demande intérieure soit encore restée très faible. Or le risque évidemment, c’est que les exportations chinoises soient fortement entravées en cas de victoire de Trump.

Et ce chiffre doit aussi être pris avec prudence car il a été tiré par les grandes entreprises, alors que l’activité des petites entreprises s’est détériorée au cours du mois.

Source : Bernard Keppenne - Chief Economist CBC Banque & Assurance