mar. 15 oct. 2024

11:35

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : argen-x, D'Ieteren, Umicore, FInancière de Tubize, Philips, Engie, Melexis, Syensqo, KBC Ancora, Prosus.

10:01

Actualités des entreprises du Benelux

  • Le gouvernement néerlandais réduit sa participation dans ABN Amro.
  • KBC Securities abaisse l'objectif de cours pour Inventiva.
  • MaaT Pharma achève le recrutement pour l'étude de phase 3 sur l'ARES.
  • Onward achète les droits exclusifs de WIMAGINE BCI de Clinatec.
  • Alfen réduit ses effectifs.
  • Fastned confirme ses attentes pour 2024.
  • ING achève son programme de rachat d'actions.
  • Inpost acquiert la totalité de la participation restante dans Menzies.
  • Argenx présente de nouvelles données au congrès américain.
  • Une transaction a lieu chez DoorDash, une participation de Prosus.
9:57

Actualités des entreprises européennes

  • Le bénéfice d'Ericsson au troisième trimestre dépasse les attentes.
  • Robert Walters enregistre une baisse de ses bénéfices trimestriels.
  • Bellway est optimiste quant à ses objectifs de construction résidentielle pour l'exercice 2025.
  • TotalEnergies s'attend à des résultats en baisse pour le troisième trimestre, en raison de la contraction des marges de raffinage.
  • L'imprimeur de billets de banque De La Rue vend son activité d'authentification à Crane NXT.
  • Applied Nutrition vise à lever plus de 400 millions de dollars lors de son introduction en bourse à Londres.
  • Intesa fait l'objet d'une enquête après qu'un ancien employé a espionné les détails d'un compte.
  • Atos nomme Philippe Salle comme nouveau président-directeur général après le départ de Mustier.
  • Vente de 16 millions d'actions de la Deutsche Bank.
9:54

Actualités des entreprises américaines

  • Elliott veut des changements radicaux au sommet de Southwest Airlines.
  • L'action Nvidia à son plus haut niveau.
  • L'offre de Verizon sur Frontier suscite le scepticisme des investisseurs.
  • Baxter importe des fluides intraveineux en raison de la pénurie provoquée par l'ouragan Helene aux États-Unis.
  • Google achète de l'énergie à Kairos pour ses besoins en matière d'intelligence artificielle.
  • Phillips 66 vise un désinvestissement de 3 milliards de dollars avec la vente de sa participation dans Coop Mineraloel AG.
  • Adobe commence à déployer des outils vidéo d'IA.
9:49

Actualités des entreprises asiatiques

  • Reliance enregistre une baisse de ses bénéfices au deuxième trimestre, le secteur de l'énergie étant sous pression.
  • Tokyo Metro s'apprête à lever 2,3 milliards de dollars dans le cadre de la plus importante introduction en bourse du Japon depuis 6 ans.
  • Ampol poursuit la maintenance à Lytton, la production du troisième trimestre chute.
9:42

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 15 octobre 2024 à 9h42

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

8:02

Le blog de Bernard Keppenne : « La faible demande chinoise plombe le prix du baril »

Évidemment, il est encore trop tôt pour mesurer l’impact des mesures de soutien annoncées par les autorités chinoises, mais le doute demeure et surtout le chiffre des exportations n’a pas rassuré.

Mesures

Tout le monde s’interroge toujours sur l’ampleur du montant que pourrait lever la Chine après les propos du ministre des Finances samedi. Des rumeurs font état, ce matin, d’un montant de 6 000 milliards de yuans sur une période de 3 ans.

Mais la question qui demeure est de savoir si ces nouveaux fonds ne vont finalement pas servir qu’à apurer les dettes, en particulier des gouvernements locaux.

Preuve que le doute persiste, le yuan est en recul par rapport au dollar, la bourse chinoise est dans le rouge et le prix du baril est en forte baisse.

Le doute est d’autant plus élevé que les mesures sont sensées soutenir la demande intérieure, et pas les exportations qui ont bénéficié, jusqu’à présent, de la politique de l’offre privilégiée par les autorités.

Or les exportations montrent de sérieux signes d’essoufflement comme il est ressorti des chiffres de la balance commerciale. En effet, ces dernières ont augmenté de 2,4 % en taux annuel en septembre contre un taux de 8,7 % en août, soit le niveau le plus faible depuis avril.

Comme il s’agit des chiffres du mois de septembre, dès lors avant les mesures annoncées par les autorités, les importations ne sont guère plus brillantes, affichant une hausse en taux annuel de 0,3 % contre 0,5 % le mois précédent.

Baisse du prix du baril

Et c’est là que je fais le lien entre le doute sur les mesures annoncées par les autorités chinoises et la chute du prix du baril.

Ce dernier a en effet reculé après qu’il soit ressorti que les importations de pétrole de la Chine ont chuté pour le cinquième mois.

Et c’est d’ailleurs, en partie, pour cela que l’OPEP a réduit, lundi, ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2024 et a également revu à la baisse ses projections pour l’année prochaine.

Car la Chine demeure toujours le plus grand importateur de pétrole brut au monde. Compte tenu de ce recul de la demande chinoise, l’OPEP a ramené ses prévisions de croissance pour le pays de 650 000 barils par jour à 580 000 barils par jour.

Car les importations de brut de la Chine pour les neuf premiers mois de l’année ont diminué de près de 3 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 10,99 millions de barils par jour.

Ce recul des importations par la Chine est en partie la conséquence de l’adoption croissante des véhicules électriques, mais aussi du ralentissement de la croissance économique.

Résultat, pour la demande mondiale, l’OPEP a revu le chiffre de l’augmentation à 1,93 million de barils par jour contre 2,03 millions le mois dernier pour 2024. Et pour 2025, elle a également revu le chiffre à la baisse à 1,64 million de barils par jour contre 1,74 million précédemment.

Ceci explique pourquoi le prix du baril affiche une forte chute malgré les tensions au Moyen-Orient.

Hausse du dollar

Le prix du baril évolue en général de façon inverse à l’évolution du dollar, et dès lors une partie de son recul pourrait venir de la hausse du dollar, mais sans doute pas dans ce cas-ci.

Car le dollar est en hausse compte tenu de la fermeté de l’économie américaine qui éloigne les perspectives de baisses rapides des taux. Et qui même pourrait se ralentir à en croire les propos du gouverneur de la FED, Christopher Waller, qui reconnait bien que « quoi qu’il arrive à court terme, mon scénario de base prévoit toujours une réduction progressive du taux directeur au cours de l’année prochaine ».

Et que « nous nous trouvons actuellement dans une situation idéale, et nous devons la maintenir, c’est notre travail ». Cependant, « je considère que l’ensemble des données indique que la politique monétaire devrait être plus prudente en ce qui concerne le rythme des réductions de taux que ce qui était nécessaire lors de la réunion de septembre ».

Et de rajouter « je surveillerai si les données sur l’inflation, le marché du travail et l’activité économique, qui doivent être publiées avant notre prochaine réunion, confirment ou infirment ma tendance à être plus prudent en ce qui concerne l’assouplissement de la politique monétaire ».

Son collège, le  président de la FED de Minneapolis, Neel Kashkari, n’a pas dit autre chose, « à l’heure actuelle, il semble probable que de nouvelles réductions modestes de notre taux directeur seront nécessaires au cours des prochains trimestres pour réaliser les deux volets de notre mandat ».

Pas étonnant dès lors que le dollar soit en hausse par rapport à l’euro, étant donné que la BCE devrait baisser ses taux ce jeudi.

Pas étonnant que le dollar soit en hausse par rapport au yen, étant donné que la BOJ ne va pas remonter ses taux en octobre et que, selon un sondage, 25 sur 49 des économistes interrogés par Reuters tablent sur un statu quo jusqu’à la fin de l’année.

Il faut dire que depuis que le  Premier ministre Shigeru Ishiba, a déclaré que l’économie n’était pas prête pour de nouvelles hausses de taux, il est compliqué pour la BOJ de faire comme si rien n’avait été dit.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances