ven. 7 mars 2025

11:37

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : Elia, Lotus Bakeries, KBC, Thales, Argen-x, D'Ieteren, Solvay, X-Fab, Cofinimmo, Bekaert.

10:42

Actualités des entreprises du Benelux

  • Deceuninck arrête le sponsoring titre d'Alpecin-Deceuninck, mais reste sponsor maillot.
  • KBC Securities relève l'objectif de cours de Jensen-Group.
  • Plus fortes augmentations de valeur depuis 2016 chez Eurocommercial Properties.
  • KBC Securities abaisse l'objectif de cours de Nextensa.
  • Elia a levé 850 millions d'euros et affiche des résultats solides.
  • Acomo a connu une forte croissance de son chiffre d'affaires et de son bénéfice au second semestre 2024.
  • Value8 achète un paquet d'actions Ctac.
  • Quest for Growth a vu sa valeur nette d'inventaire augmenter de 0,4 % par rapport à la fin janvier.
10:08

Actualités des entreprises européennes

  • Le chiffre d'affaires du holding Italmobiliare augmente de 19,7 %.
  • Volkswagen dit ne pas être affecté par les tarifs douaniers de Trump.
  • L'éditeur de logiciels Atos lance un regroupement d'actions.
  • L'action de l'opérateur de satellites franco-britannique Eutelsat a augmenté de près de 650 % au cours des quatre derniers jours.
  • Le géant français de la publicité Publicis fait une acquisition.
  • Restructuration imminente chez le gestionnaire d'actifs Shroders.
  • De bonnes perspectives stimulent le cours de l'action Air France-KLM.
10:04

Actualités des entreprises américaines

  • Hewlett Packard publie des résultats faibles.
  • Samsara affiche des résultats conformes aux attentes.
  • Gap a dépassé les estimations de Wall Street.
  • Broadcom fait mieux que prévu.
  • Cooper affiche un chiffre d'affaires inférieur aux attentes des analystes.
  • Rigetti Computing a enregistré une perte plus importante que prévu.
  • Veeva Systems a fait nettement mieux que prévu.
  • Burlington Stores a publié des résultats solides.
  • BJ's Wholesale Club a dépassé les attentes des analystes.
  • Costco souffre des droits de douane à l'importation de l'administration Trump.
10:01

Actualités des entreprises asiatiques

  • Toyota a commencé à vendre une voiture électrique intelligente à 20 000 dollars en Chine.
  • Le géant chinois du commerce électronique JD.com affiche la plus forte croissance des ventes depuis 11 trimestres.
  • Alibaba a lancé un modèle « AI-reasoning » similaire au R1 de DeepSeek.
9:09

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 7 mars 2025 à 9h09

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:06

Le blog de Bernard Keppenne : « Une grande confusion »

Les marchés boursiers connaissent une volatilité assez inédite, compte tenu de la confusion qui règne dans les annonces de Trump et des inquiétudes sur l’état de l’économie américaine.

Confusion

Le moins que l’on puisse dire de Trump, c’est qu’il est confus, ce qui ne fait pas du tout les affaires des marchés financiers, qui ne savent plus sur quel pied danser.

Lien de cause à effet ? Après une nouvelle solide correction du Nasdaq hier, Trump a annoncé qu’il suspendait les droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Canada et du Mexique jusqu’au 2 avril.

Ce matin, compte tenu de la faiblesse du dollar, résultant de cette confusion, le yen qui se renforce, plonge le Nikkei dans le rouge, accentuant son recul assez sévère depuis le début de l’année.

En plus le Nikkei est aussi fragilisé par la remontée des taux long au Japon, mouvement encore accentué avec la forte hausse des rendements obligataires en Europe après l’annonce de l’Allemagne de la création d’un fonds de 500 milliards d’euros d’investissement.

Concernant l’état de l’économie américaine, la publication du chiffre du déficit commercial aux États-Unis a renforcé les craintes d’un sérieux ralentissement au premier trimestre.

Ce déficit commercial a bondi de 34 %, pour atteindre un montant record de 131,4 milliards de dollars suite à une très forte hausse des importations, importations préventives avant la hausse des droits de douane. Ces dernières ont effet grimpé de 10 %, le plus haut niveau depuis juillet 2020.

Cette dégradation de l’économie américaine commence à inquiéter certains membres de la FED, dont le président de la FED de Philadelphie, Patrick Harker, qui a déclaré « le chômage reste faible, la croissance se maintient, mais des menaces pèsent sur cette situation. Nous commençons à voir que la confiance commence à s’effriter ».

A propos du chômage, nous aurons, cet après-midi, les chiffres sur le marché de l’emploi aux Etats-Unis, avec un taux de chômage attendu stable à 4 %, 160 000 créations d’emploi contre 143 000 le mois passé, et une hausse inchangée de 4,1 % en taux annuel du salaire horaire moyen. En principe des chiffres qui ne devraient pas provoquer de turbulence.

Pour revenir aux propos de Harker, il s’est inquiété du fait que l’inflation pourrait bien ne plus reculer, estimant que « je crains qu’elle ne soit maintenant menacée, que ce déclin ne soit menacé ».

À propos d’importations

Les importations de la Chine se sont contractées de manière inattendue au cours de la période janvier-février, tandis que les exportations ont perdu de leur dynamisme.

Cette forte chute des importations pourrait être liée à des importations préventives et à la constitution de stocks les mois précédents. Ces dernières ont chuté de 8,4 % en taux annuel sur la période contre une hausse de 1 % en décembre.

Et les exportations n’ont augmenté que de 2,3 % au cours de la même période, contre une hausse de 10,7 % en décembre.

Ce recul des importations pourrait aussi être le reflet d’une demande intérieure qui reste atone, ce qui pourrait pousser les autorités à s’engager beaucoup plus dans des mesures visant à soutenir la consommation.

Tout est dans la nuance

La BCE a bien réduit ses taux de 0,25 %, mais dans son communiqué elle n’a pas retiré le terme « politique restrictive », mais a indiqué que la politique monétaire devenait « nettement moins restrictive ». La nuance est subtile, mais pas sans importance, car cela signifie que la BCE a légèrement ramené la porte, laissant à penser qu’elle ferait une pause en avril.

Il faut dire que le contexte est plus qu’incertain et que la position de la BCE est compliquée après les annonces en Allemagne, et l’accord sur le plan RearmEurope approuvé hier lors du sommet extraordinaire à Bruxelles.

La BCE se trouve coincée entre les risques qui pèsent sur la croissance en cas de guerre commerciale à court terme, et l’impact inflationniste des différents plans d’investissement pour la défense de l’Europe à long terme.

Elle a revu à la hausse ses prévisions d’inflation à 2,3 % cette année contre 2,1 % précédemment, en soulignant que ces différents plans pourraient entrainer une remontée de l’inflation à l’avenir.

Par contre, elle a revu à la baisse la croissance pour cette année à 0,9 % contre 1,1 % précédemment, tout en n’intégrant pas l’effet positif qu’auront sur la croissance les différents plans à plus long terme, à savoir à partir de 2026.

Il est évident qu’une injection massive de capitaux dans l’économie européenne aura un impact inflationniste, ce qui explique pourquoi les anticipations d’inflation en zone euro ont très fortement bondi depuis deux jours.

La remontée des taux longs en zone euro est évidemment aussi liée à cette hausse des anticipations, mais pas seulement comme je l’ai souligné dans une interview donné à l’Echo hier.

Et ce n’est pas par hasard que certains commencent à envisager une remontée des taux de la part de la BCE au milieu de l’année prochaine.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances