mer. 19 févr. 2025

11:57

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : EVS, Ageas, KBC, Theon International, Sofina, D'Ieteren, Aedifica, Lotus Bakeries, Umicore, Melexis.

9:57

Actualités des entreprises du Benelux

  • Philips prévoit une croissance de 1 à 3 % en 2025.
  • Vopak rachète ses propres actions après avoir dépassé ses propres prévisions de bénéfices pour 2024.
  • ASR affiche d'excellents résultats et met un terme à l'affaire de la « politique d'usure ».
  • EVS enregistre des bénéfices records pour la quatrième année consécutive.
  • Ontex voit son chiffre d'affaires augmenter grâce à de nouveaux contrats en Amérique du Nord.
  • DSM-Firmenich émet un emprunt obligataire de 750 millions d'euros.
  • WorxInvest rejoint l'approche d'investissement Anchor de Gimv.
  • Proximus parvient à étendre son contrat-cadre de services de cybersécurité au gouvernement fédéral.
  • Augmentation du bénéfice net d'Aedifica.
  • BNP Paribas déclare détenir plus de 15 % d'Ageas.
9:56

Actualités des entreprises européennes

  • Poste Italiane cherche à augmenter sa participation dans Telecom Italia de plus de 10 %.
  • Le programme de restructuration de Continental concerne 3 000 emplois supplémentaires.
  • Thames Water peut compter sur un plan de sauvetage de 3 milliards de livres sterling.
  • Le constructeur de camions Scania acquiert la division Batteries de Northvolt.
  • BP envisage de céder son activité Castrol, spécialisée dans les lubrifiants.
9:52

Actualités des entreprises américaines

  • Super Micro Computer a peut-être terminé son rapport annuel à temps. 
  • Berkshire Hathaway prend une participation dans Constellation Brands.
  • Fluor a publié des résultats décevants pour le quatrième trimestre.
  • Nike lance une nouvelle marque en partenariat avec la marque de Kim Kardashian, Skims Shapewear.
  • Medtronic a annoncé des résultats mitigés.
9:52

Actualités des entreprises asiatiques

  • La banque HSBC fait mieux que prévu et va racheter des actions pour 2 milliards d'euros.
  • La maison de commerce japonaise Mitsui prend une participation de 40 % dans le projet de minerai de fer Rhodes Ridge de Rio Tinto.
9:24

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 19 février 2025

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:11

Le blog de Bernard Keppenne : « Attention à l’inflation des services »

Comme prévu, la Banque centrale de Nouvelle-Zélande a, une nouvelle fois, réduit ses taux et demeure ouverte à de nouvelles baisses vu le contexte économique.

Baisse des taux

Elle a réduit de 0,50 % son taux directeur pour le porter à 3,75 %, et a laissé la porte ouverte mais à des baisses de 0,25 % seulement.

Compte tenu de cette position qui reste plus souple sur les taux que la FED, le dollar néo-zélandais reste sous pression par rapport au dollar américain.

Car le communiqué ne laisse planer aucun doute sur la trajectoire des taux, « si  les conditions économiques continuent d’évoluer comme prévu, le Comité a la possibilité d’abaisser encore le RCO jusqu’en 2025 ».

Et son gouverneur a même été plus loin, « nous envisageons d’abaisser le taux officiel d’escompte un peu plus rapidement que ce que nous avions prévu en novembre… Nous prévoyons que le taux officiel d’escompte se situera autour de 3 % d’ici la fin de l’année ».

La nouvelle projection de la RBNZ prévoit des taux de 3,45 % en juin et de 3,10 % au quatrième trimestre, en baisse par rapport à l’estimation de 3,2 % de novembre.

Pour justifier ces changements, la Banque centrale a évoqué évidemment le contexte incertain au niveau international et l’état de l’économie de Nouvelle-Zélande.

Le message du gouverneur est on ne peut plus clair sur ce point « la baisse des taux d’intérêt encouragera les dépenses, bien que l’incertitude économique mondiale élevée devrait peser sur les décisions d’investissement des entreprises. La géopolitique, y compris l’incertitude concernant les barrières commerciales, devrait affaiblir la croissance mondiale ».

À ce propos

Trump a annoncé, hier, qu’il avait l’intention d’imposer des droits de douane sur l’automobile « de l’ordre de 25 % » et des droits similaires sur les importations de semi-conducteurs et de produits pharmaceutiques. Ces droits seraient d’application à partir du 2 avril.

Même s’il s’agit de nouveau d’une annonce qui n’est pas appliquée immédiatement, elle rentre totalement dans les intentions que Trump avait exprimé durant sa campagne, en ciblant particulièrement les importations d’automobiles. Pour le moment, il est comme la buse qui tournoie au-dessus de sa proie avant de plonger.

Pour information, l’UE perçoit des droits de douane de 10 % sur les importations de véhicules, soit quatre fois plus que les droits de douane américains sur les voitures particulières, qui s’élèvent à 2,5 %.

Dans un contexte de reprise de l’inflation

Deux exemples sur la journée d’hier ont montré que l’inflation ne recule plus, et a même tendance à repartir à la hausse.

Ainsi, en Suède, l’inflation a progressé de 0,4 % en janvier, soit un taux annuel de 2,2 % inchangé par rapport au mois précédent, et l’inflation sous-jacente est également restée inchangée à 2,7 %.

Ces chiffres viennent confirmer que la Banque centrale prendra son temps pour évaluer la situation et qu’elle laissera sans doute passer le mois de mars sans baisse de taux.

La situation en Grande-Bretagne est encore plus compliquée et le gouverneur de la BoE a certainement avalé de travers son Bailey qu’il sirotait tranquillement en découvrant les chiffres sur la croissance des salaires publiés hier, avant les chiffres d’inflation ce matin.

En effet, les salaires du secteur privé hors primes ont augmenté de 6,2 % par rapport à la même période de l’année précédente, le rythme le plus rapide depuis un an.

Résultat, le sterling s’est renforcé par rapport à l’euro dans la perspective d’une BoE qui ne pourra pas autant baisser ses taux que la BCE.

Car pour couronner le tout, l’inflation des services, publiée ce matin, est attendue en hausse à 5,2 % contre 4,4 %. Pour les autres chiffres, l’inflation est attendue à 2,8 % contre 2,5 %, et l’inflation sous-jacente à 3,7 % contre 3,2 %.

Conséquence aussi, le différentiel de taux entre l’obligation en sterling à 2 ans et le Bund sur la même période reste élevé.

Cette évolution de l’inflation en Grande-Bretagne fait évidemment penser à celle aux États-Unis, et un nouveau membre de la FED s’est exprimé sur la nécessité de patienter avant de nouvelles baisses de taux.

Mary Daly, présidente de la FED de San Francisco, a déclaré « la politique doit rester restrictive jusqu’à ce que je vois que nous continuons vraiment à progresser en matière d’inflation ».

Et de souligner que pour le moment la FED doit attendre d’autres nouvelles, « nous devons prendre notre temps », a-t-elle ajouté.

Et de conclure « en fin de compte, nous avons besoin de plus d’informations pour savoir ce que nous allons vraiment faire. Et c’est ce que je vais faire : garder un œil vigilant et m’assurer que je suis suffisamment prudente ».

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances