mer. 8 oct. 2025

11:33

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : Umicore, ASML, ArcelorMittal, Sofina, Lotus Bakeries, UCB, Financière de Tubize, Argen-x, Gimv, X-Fab.

10:40

Actualités des entreprises du Benelux

  • Tessenderlo confirme ses attentes et met l'accent sur la discipline en matière de capital lors de la journée des analystes.
  • Umicore renforce son bilan par la vente de réserves d'or d'une valeur de 410 millions d'euros. 
  • Aalberts obtient un objectif de cours et une recommandation inférieurs chez KBC Securities. 
  • ASML est mentionnée dans un rapport américain sur le renforcement des restrictions à l'exportation vers la Chine. 
  • Les actionnaires de FIFCO approuvent l'accord de reprise avec Heineken
10:26

Actualités des entreprises européennes

  • Aurubis confirme son objectif de rentabilité et fait le point sur la fonderie de recyclage en Géorgie.
  • Greencore relève à nouveau ses prévisions de bénéfices grâce à une forte demande et à la maîtrise des coûts.
  • BMW augmente ses ventes mondiales au troisième trimestre grâce à de bonnes performances en Europe et aux États-Unis.
  • Hermès défend les pratiques de vente du sac à main Birkin dans un procès intenté aux États-Unis. 
  • Glencore reçoit un plan de sauvetage australien pour ses activités dans le secteur du cuivre et prévoit des investissements. 
  • Hargreaves Lansdown annonce un changement au sein de son conseil d'administration avec le transfert d'un siège à son fils. 
  • Marston's dépasse ses prévisions de bénéfices grâce à des optimisations opérationnelles. 
  • Verisure lance son introduction en bourse sur le Nasdaq Stockholm avec un fort intérêt de la part des investisseurs.  
10:21

Actualités des entreprises américaines

  • Tyson Foods s'engage à verser 87,5 millions de dollars dans une affaire de prix du bœuf.
  • Intercontinental Exchange investit 2 milliards de dollars dans la plateforme de prévision Polymarket. 
  • Exxon Mobil envisage de revenir en Irak via le champ pétrolifère de Majnoon. 
  • JPMorgan Chase se félicite de l'assouplissement des rapports trimestriels et investit dans l'IA. 
  • Johnson & Johnson condamné à une amende de 966 millions de dollars dans l'affaire du talc. 
  • Nvidia continue de soutenir les visas H-1B et investit 2 milliards de dollars dans l'IA. 
  • Confluent étudie la possibilité d'une vente après l'intérêt manifesté par des acteurs du capital-investissement. 
  • Boeing obtient presque le feu vert pour acquérir Spirit AeroSystems. 
  • Alphabet et Amazon renforcent leur présence dans le domaine de l'IA en Inde grâce à Anthropic. 
  • Tesla baisse les prix de la Model Y et de la Model 3 pour inverser la tendance à la baisse des ventes.  
10:17

Actualités des entreprises asiatiques

  • Honda perd des parts de marché au Vietnam en raison du passage aux motos électriques.
  • Singtel est sous le feu des critiques après des pannes de numéros d'urgence dans sa filiale Optus.  
  • Softbank acquiert la division robotique du suisse ABB. 
9:52

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 8 octobre 2025 à 9h52

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:27

Le blog de Bernard Keppenne : « La démocratie vacille et l’or monte »

La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a frappé fort en baissant son taux de 0,50 %, et en adoptant pour la suite une position ferme qui contraste avec celle plus féline des autres Banques centrales.

Surprise

Si une baisse des taux était attendue, en revanche, une réduction de 0,50 % en a surpris plus d’un.

En plaçant son taux à 2,5 %, la Banque centrale n’a pas caché ses intentions, le communiqué soulignant « le Comité reste ouvert à de nouvelles réductions du taux officiel de liquidités, si nécessaire pour que l’inflation s’établisse durablement près du point médian de l’objectif de 2 % à moyen terme ».

Sans surprise, le taux à 2 ans a reculé après cette annonce, et le dollar néo-zélandais a baissé par rapport au dollar américain.

La situation économique en Nouvelle-Zélande est préoccupante avec une inflation au deuxième trimestre qui se situait à 2,7 %, mais surtout une contraction de 0,9 % du PIB pour la même période.

Pour la suite, les baisses de taux devraient être de 0,25 %, une approche plus prudente, car le risque inflationniste restreint sa marge de manœuvre.

Les 4 000 $

L’or a passé le seuil des 4 000 $ sur fond de perspective de baisses des taux aux États-Unis, mais surtout, ces derniers jours, à cause du chaos politique en France, au Japon et aux États-Unis.

Preuve que la situation politique en France inquiète, l’euro est fortement sous pression depuis lundi, même par rapport au dollar, alors que la fermeture du gouvernement américain aurait dû logiquement peser sur ce dernier.

À propos de la situation politique en France je voudrais reprendre les propos extrêmement forts de la politologue Chloé Morin dans un entretien qu’elle a accordé hier aux « Echos ».

Dans la conclusion de ce dernier elle déclare « il fut un temps où l’on disait que « la France n’a pas de pétrole, mais a des idées ». J’ai de plus en plus l’impression que faute de se donner la peine de trouver des idées, nous nous sommes mis à creuser. Creuser la tombe de la démocratie ».

Le yen est aussi sous pression, aussi bien par rapport à l’euro que par rapport au dollar, même si à ce stade, les intentions de la nouvelle Première ministre demeurent floues.

Car le contexte a changé par rapport à la situation qui prévalait au Japon à l’époque de son mentor, Shinzo Abe, avec une BOJ qui a mis un terme au contrôle de la courbe.

Et la chute du yen pourrait pousser la BOJ à augmenter ses taux plus vite que prévu, car, comme l’a souligné Kazuo Momma, ancien dirigeant de la Banque centrale, « le plus grand perdant d’un yen faible est le gouvernement, car il fait augmenter l’inflation par le biais de coûts d’importation plus élevés et nuit à la cote d’approbation du parti au pouvoir ».

Et de souligner « le seul facteur qui pourrait inciter la BOJ à avancer son calendrier de hausse des taux serait un yen faible ».

Cette hausse de l’or est aussi la conséquence de la poursuite de l’achat par les Banques centrales et en particulier par la Banque centrale chinoise.

Cette dernière a d’ailleurs annoncé qu’elle avait augmenté ses réserves en or en septembre pour le onzième mois consécutif. Après une pause en mai 2024 jusqu’en novembre de la même année, les achats d’or ont en effet repris sans discontinuer.

Certains y voient une volonté très claire de sa part de dédollariser ses réverses, surtout avec le risque que fait peser la guerre commerciale. Mais clairement, elle ne semble pas être la seule Banque centrale à agir de la sorte, compte tenu de la défiance par rapport au dollar.

Soucieuses d’une saine gestion, comme la sylviculture s’adapte aux changements climatiques que nous connaissons, les Banques centrales pourraient donner le tempo pour les prochaines années.

Euro en recul

Clairement à cause de la situation en France, mais le doute s’installe sur l’état de l’économie en zone euro qui donne le sentiment de patiner.

C’est en particulier le cas en Allemagne, dont l’économie était perçue comme le chêne Quercus, symbole de force et de durabilité, qui vacille dangereusement.

Pour preuve, les commandes industrielles ont baissé pour le quatrième mois consécutif en août, de 0,8 %.

En cause, la faiblesse de l’industrie automobile et le déclin de la demande à l’étranger, avec un recul des commandes à l’exportation de 4,1 % en août. Dans le détail, les commandes en provenance de la zone euro diminuent de 2,9 % et celles en provenance de l’extérieur de la zone euro de 5 %.

Et la production industrielle est attendue en recul de 1 % au mois d’août après une hausse de 1,3 %, ce qui montre que l’économie allemande ne se reprend pas.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances