mer. 15 janv. 2025

11:32

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : X-Fab, Financière de Tubize, Argen-x, ASML, Elia, GBL, NN Group, KBC, D'Ieteren, VGP.

9:28

Actualités des entreprises du Benelux

  • TINC obtient l'autorisation de procéder à des transactions stratégiques.
  • KBC Securities réduit l'objectif de cours d'Elia.
  • Deux membres de la famille Bouri vendent 13,8 % de leur participation dans Envipco.
  • WDP ouvre un bureau à Paris et renforce son organisation en vue d'une expansion paneuropéenne.
  • Aedifica achève 8 projets au quatrième trimestre 2024.
9:25

Actualités des entreprises européennes

  • Bureau Veritas en pourparlers en vue d'une fusion avec la société d'essais suisse SGS.
  • BP annonce une baisse de ses bénéfices au quatrième trimestre.
  • Les livraisons de Volkswagen chutent au cours d'une année difficile dans le pays et en Chine.
  • Un tribunal italien rejette la plainte de Vivendi contre la vente du réseau de Telecom Italia.
  • Les ventes d'IDS, propriétaire de Royal Mail, ont légèrement augmenté au troisième trimestre en raison de l'affluence de la période de Noël.
  • Experian annonce une forte croissance de son chiffre d'affaires grâce à une demande soutenue.
  • Hays annonce un bénéfice semestriel supérieur aux attentes du marché.
  • Le constructeur britannique Vistry met en garde contre les conditions incertaines du marché.
  • L'enseigne britannique Currys relève ses prévisions de bénéfices après la hausse des ventes de Noël.
9:22

Actualités des entreprises américaines

  • Eli Lilly a émis un avertissement sur ses revenus.
  • Macquarie prêt à investir 5 milliards de dollars dans Applied Digital.
  • Signet Jewelers revoit à la baisse ses prévisions pour le quatrième trimestre.
  • KB Home a annoncé une amélioration de son bénéfice pour le quatrième trimestre.
  • United Rentals a annoncé l'acquisition de H&E Equipment Services.
  • Brown-Forman va licencier environ 12 % de sa main-d'œuvre mondiale.
  • Le numéro deux de JPMorgan prendra sa retraite à la fin de l'année 2026.
9:21

Actualités des entreprises asiatiques

  • Telstra veut s'associer à Accenture pour stimuler l'IA.
9:12

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 15 janvier 2025

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:10

Le blog de Bernard Keppenne : « L’inflation, le grand retour ? »

L’inflation revient au centre de toutes les attentions, aussi bien aux États-Unis qu’en Grande-Bretagne ou en Europe, et elle n’a pas dit son dernier mot.

Prix à la production contenus

Aux États-Unis, les prix à la production ont augmenté moins que prévu, sans que cela change la perception sur l’attitude de la FED, d’autant plus qu’un nouvel indicateur est attendu cet après-midi.

Les prix à la production ont augmenté d’un mois à l’autre de 0,2 % en décembre, contre 0,4 % en novembre, mais le taux annuel est passé de 3 % à 3,3 %, soit sa plus forte hausse depuis février 2023.

L’indice hors alimentation et énergie, par contre, affiche une hausse mensuelle de 0,1 %, soit un taux annuel qui est passé de 3,5 % à 3,3 %.

Même si ces chiffres sont importants, tous les regards vont se tourner vers les chiffres de cet après-midi. Selon les prévisions, l’inflation devrait progresser de 0,3 % d’un mois à l’autre, comme le mois précédent, soit un taux annuel qui passerait de 2,7 % à 2,9 %. Et l’inflation sous-jacente devrait rester stable à 3,3 % avec une hausse mensuelle de 0,2 %.

Globalement, l’inflation ne recule plus et compte tenu de tous les autres indicateurs, l’économie américaine demeure solide et une baisse des taux ne se justifie pas.

Pas de certitude

Après nous avoir annoncé que la BCE devait viser « le juste milieu », Philip Lane, son économiste, est revenu à la charge en soulignant que la préoccupation majeure de la BCE restait le niveau trop élevé de l’inflation des services.

Tout en reconnaissant que « nous  pensons que l’inflation des services diminuera sensiblement dans les mois à venir », mais pour autant rien n’est acquis et dès lors « de notre point de vue, le fait de dire que nous pensons que la trajectoire future des taux d’intérêt est la bonne donne un sentiment de certitude que nous ne ressentons pas ».

Lane se montre moins catégorique que Christine Lagarde et que d’autres membres de la BCE sur la trajectoire des taux, ce qui reflète une réelle préoccupation sur l’évolution de l’inflation des services.

Autre point d’attention, et qui avait été mis en avant dernièrement dans une étude de la BCE, le taux d’épargne des ménages dans la zone euro a augmenté pour compenser la baisse du pouvoir d’achat suite à la hausse de l’inflation.

Pour Lane, « nous pensons donc que ce taux d’épargne élevé va diminuer, mais pas de façon massive », ce qui semble exclure une forte reprise de la consommation en 2025.

Stagflation ?

Le mot est lâché pour évoquer le risque qui pourrait menacer l’économie britannique.

La tension sur les taux obligataires demeure, même si, hier, a été marqué par une accalmie, mais sans plus.

Mais ce matin, tous les regards seront tournés vers les chiffres d’inflation, avec une hausse mensuelle attendue de 0,4 % contre 0,1 % le mois précédent, avec un taux annuel qui devrait rester inchangé à 2,6 %.

Comme en zone euro, l’inflation des services demeure beaucoup trop élevée, même si elle devrait légèrement revenir à 4,9 % en décembre contre 5 % précédemment.

Dans les faits cependant, l’inflation devrait rester plus élevée qu’avant la mise en place du nouveau budget, car une série de mesures auront un effet inflationniste, de sorte que l’inflation prendrait un an de plus pour revenir durablement à son objectif de 2 %.

La crainte est évidemment que l’absence d’un repli de l’inflation soit accompagnée d’un ralentissement de la croissance et que la hausse des emprunts n’oblige le gouvernement à augmenter les impôts pesant encore plus sur la croissance.

Hausse des taux au Japon ?

Les taux obligataires au Japon ont suivi la même trajectoire haussière qu’ailleurs, mais avec un effet d’entrainement complémentaire lié à l’attente de la décision de la BOJ la semaine prochaine.

Et les déclarations se suivent et se ressemblent et une hausse des taux pourrait intervenir dès cette première réunion.

Kazuo Ueda, son gouverneur, a déclaré ce matin, « nous analysons actuellement les données de manière approfondie et nous compilerons les résultats dans notre rapport trimestriel sur les perspectives. Sur cette base, nous discuterons de l’opportunité d’augmenter les taux d’intérêt lors de la réunion de politique générale de la semaine prochaine et nous aimerions parvenir à une décision ».

Son propos est pratiquement le même que celui de Ryozo Himino, le gouverneur adjoint, qui déclarait, hier, « le conseil d’administration discutera de l’opportunité d’augmenter les taux d’intérêt la semaine prochaine et prendra une décision, sur la base des projections économiques et de prix présentées dans notre rapport trimestriel sur les perspectives ».

Mais il s’est montré encore un peu plus pressant, estimant que « lorsque le moment sera venu, nous devrons changer de politique sans tarder, car l’effet de la politique monétaire se manifeste avec un décalage d’un an à un an et demi ».

Ces déclarations doivent aussi s’inscrire dans la lignée du rapport trimestriel, publié la semaine passée par la BOJ, rapport qui analyse les économies régionales. Selon ce dernier, les hausses de salaires s’étendaient aux entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, indiquant que les conditions d’une hausse des taux à court terme continuaient à se mettre en place.

Lors de la réunion de la semaine prochaine, la BOJ devra tenir compte de cet élément, mais aussi du fait que la faiblesse du yen augmente les coûts à l’importation.

La hausse des taux est imminente, reste simplement la question du timing, en sachant que lors de la réunion la semaine prochaine la BOJ publiera ses nouvelles prévisions de croissance et d’inflation.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances