mar. 14 janv. 2025

11:33

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : UCB, IBA, Elia, Kinepolis, Argen-x, Sofina, Sequana Medial, D'Ieteren, Melexis, Proximus.

10:05

Actualités des entreprises du Benelux

  • La Chine envisage de vendre TikTok à Musk.
  • Smartphoto fait une acquisition au Royaume-Uni.
  • Biotalys reçoit un avis de conception positif pour Evoca aux Pays-Bas.
  • Ahold Delhaize acquiert des actions Delfood.
  • MDxHealth prévoit une croissance des ventes de 20 à 22 % en 2025.
  • Titan Cement introduit sa filiale Titan America à la bourse américaine.
  • Fiber de Proximus récompensé pour son réseau le plus rapide en Belgique.
  • Fugro signe un contrat avec l'Italie.
  • KBC Securities revoit à la baisse son estimation du nombre de visiteurs de Kinepolis au quatrième trimestre.
  • Approbation de l'augmentation de capital par les actionnaires de Gimv.
  • Autolus fait le point sur le lancement commercial d'Aucatzyl aux États-Unis.
9:32

Actualités des entreprises européennes

  • Lindt & Spruengli affiche des ventes plus élevées en 2024, mais légèrement inférieures aux prévisions.
  • Suedzucker affiche une perte au troisième trimestre en raison de la faiblesse du marché du sucre.
  • Le groupe russe Gazprom envisage des suppressions d'emplois à son siège social.
  • Amazon commande 200 poids lourds électriques à Mercedes.
  • Le CEO de Philips s'attend à des ventes modérées en Chine cette année.
  • Décision prochaine sur l'appel de Vivendi contre la vente du réseau TIM.
  • Cucinelli augmente ses bénéfices de 12 % d'ici à 2024 et prévoit des profits « très élevés ».
  • La baisse des marges de raffinage pèsera sur les bénéfices de BP au quatrième trimestre.
  • Ocado a enregistré des ventes record pendant la période de Noël.
  • Le constructeur britannique de logements Persimmon prévoit des bénéfices en 2024 dans le haut de gamme du marché.
  • Avertissement sur les bénéfices de JD Sports.
9:23

Actualités des entreprises américaines

  • La mesure d'exportation de l'administration Biden pèse sur les actions de puces Nvidia et Micron Technology.
  • Moderna en baisse après avoir revu à la baisse ses prévisions de ventes.
  • Edison International a fortement baissé en raison des incendies de forêt à Los Angeles.
  • Fusion possible pour Howard Hughes Holdings.
  • Cleveland Cliffs et Nucor s'associent pour l'offre d'achat de US Steel.
  • Intra-Cellular Therapies reçoit une offre de rachat de Johnson & Johnson.
  • Les prévisions actualisées d'Abercrombie & Fitch pour le quatrième trimestre sont décevantes.
  • Macy's s'attend à des ventes en bas de fourchette.
  • Le fournisseur de technologie Arm veut augmenter ses prix et envisage de développer ses propres puces.
  • Goldman Sachs crée une nouvelle division.
9:22

Actualités des entreprises asiatiques

  • Moins de livraisons de smartphones Apple et Samsung au quatrième trimestre en raison de la concurrence chinoise.
  • Le géant chinois des batteries CATL engage des banques pour son introduction en bourse à Hong Kong.
  • Le promoteur immobilier chinois Country Garden espère éviter la faillite.
9:09

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 14 janvier 2025 à 9h09

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:06

Le blog de Bernard Keppenne : « Tensions commerciales et hausses de taux, le couple infernal »

La guerre commerciale et les restrictions aux nouvelles technologies ne seront pas l’apanage de Trump, Biden ayant annoncé de nouvelles mesures pour restreindre les exportations de puces quelques jours avant la fin de son mandat.

Restrictions

Le gouvernement américain a, en effet, annoncé, hier, qu’il allait restreindre davantage les exportations de puces utilisées dans les technologies d’intelligence artificielle afin de les réserver aux entreprises américaines et à ses alliés.

Et sans surprise, il maintient un blocus sur les exportations vers la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.

Et le message est clair, comme l’a souligné la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, « les États-Unis sont désormais leaders en matière d’IA, à la fois en matière de développement et de conception de puces, et il est essentiel que cela reste ainsi ».

Même si c’est Biden qui a pris cette décision, Trump devra se prononcer à son tour car ces nouvelles réglementations doivent entrer en vigueur 120 jours après leur publication.

Ces réglementations seront quand même assez contraignantes et seulement 18 pays seront exemptés de ces dernières. En outre, les fournisseurs basés aux États-Unis susceptibles de recevoir des autorisations mondiales, tels qu’AWS et Microsoft, ne seront autorisés à déployer que 50 % de leur puissance de calcul d’IA totale en dehors des États-Unis.

Position de la BCE

Alors que la FED a vu sa marge de manœuvre se réduire comme peau de chagrin et que les baisses de taux semblent déjà un vieux souvenir, l’attente sur des baisses de taux de la part de la BCE ne cesse de s’accentuer.

Selon son économiste, Phlip Lane, la BCE a de la marge pour baisser les taux, mais elle devra viser « le juste milieu ».

Dans une interview, hier, il a défini l’approche que devrait avoir la BCE dans les prochains mois. « Nous devons veiller à ce que les taux d’intérêt suivent une trajectoire intermédiaire. Si les taux d’intérêt baissent trop rapidement, il sera difficile de maîtriser l’inflation des services. Mais nous ne voulons pas non plus que les taux restent trop élevés trop longtemps, car cela affaiblirait la dynamique de l’inflation de telle sorte que le processus de désinflation ne s’arrêterait pas à 2 %, mais que l’inflation pourrait tomber matériellement en dessous de l’objectif. Cela n’est pas souhaitable non plus. »

Tout en reconnaissant que les perspectives de croissance sont trop faibles pour cette année et l’année prochaine, il exclut le risque de récession, tout en insistant sur le fait que le taux actuel de 3 % est trop élevé.

Il semble de plus en plus qu’il y ait un consensus au sein de la BCE pour un ajustement des taux dans les prochains mois, mais que le taux plancher de 2 % ne sera pas dépassé.

Olli Rehn, le président de la Banque centrale finlandaise, a souligné que «  à la lumière des perspectives économiques actuelles et de nos fonctions de réaction, je suppose que notre politique monétaire quittera le territoire restrictif dans les mois à venir, au plus tard au milieu de l’été ».

Mais il faudra prendre en considération les changements à venir avec l’arrivée de Trump, ce qui pourrait entrainer une hausse des coûts.

Sans le dire, les responsables de la BCE s’inquiètent de la situation politique en Europe, en particulier en Allemagne et en France, qui pourrait encore un peu plus plomber la croissance en Europe.

En France, la question est de savoir si Bayrou tiendra plus qu’un mois alors qu’il doit exposer son programme cet après-midi devant le parlement. Pour s’allier la gauche, il pourrait annoncer qu’il annule certaines parties de la réforme des retraites, ce qui aggraverait encore un peu plus le déficit.

Résultat, les taux français se sont tendus, comme d’ailleurs tous les taux, mais le différentiel par rapport au Bund s’est de nouveau élargi.

Tensions sur les taux

Si la tension a légèrement baissé sur les taux obligataires américains, il n’en est rien pour les taux en sterling qui subissent toujours les inquiétudes des investisseurs sur la viabilité budgétaire du nouveau gouvernement.

Alors que le rendement de l’obligation en sterling à 10 ans a dépassé celui du Treasury sur la même période, et que cela aurait dû soutenir le sterling, c’est exactement la situation inverse qui s’est produite.

Le sterling a très fortement reculé par rapport au dollar, dollar qui, il faut bien le reconnaitre, s’est renforcé par rapport à toutes les devises, mais le sterling s’est affaibli parce que les investisseurs ont le sentiment que le gouvernement ne pourra pas éviter soit une hausse des impôts soit une baisse des dépenses pour compenser la hausse du coût des emprunts.

Le fait que le rendement de l’obligation britannique à 30 ans ait atteint, lundi, son plus haut niveau depuis 27 ans, à 5,472 % n’est pas sans effet alors que les  besoins de financement ont fortement augmenté.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances