ven. 29 nov. 2024

11:33

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : AB InBev, D'Ieteren, Proximus, Elia, Ageas, Syensqo, WDP, Lotus Bakeries, ASML, UCB.

9:17

Actualités des entreprises du Benelux

  • Inclusio voit ses revenus locatifs augmenter de 14 %.
  • Syensqo a achevé la première tranche de son programme de rachat d'actions.
  • Elia fait une mise à jour trimestrielle.
  • Cera et KBC Ancora prolongent le soutien à KBC Group pour 10 ans.
  • Taux d'occupation de 97,8 % à Ascencio.
  • Immobel organise une journée des analystes.
  • Bois Sauvage a participé au tour de table de Futerro.
9:15

Actualités des entreprises européennes

  • Le géant du ciment Heidelberg Materials renforce sa présence aux États-Unis.
  • Sabadell nomme Marc Armengol au poste d'administrateur délégué.
  • Norma Group envisage de céder son activité de gestion de l'eau.
  • HSBC se retire du marché chinois des cartes de crédit.
  • Repsol vend des actifs pétroliers et gaziers en Colombie pour 530 millions de dollars.
  • La société canadienne ABC Technologies rachète la société britannique TI Fluid.
9:13

Actualités des entreprises américaines

  • Les détaillants (dont Walmart) se préparent pour le Black Friday.
  • Les entreprises de réeaux sociaux (dont Meta Platforms) critiquent la loi australienne.
  • L'autorité canadienne de régulation de la concurrence poursuit Google (Alphabet) pour distorsion présumée de la concurrence en Australie.
  • Bank of America mise sur une croissance à long terme au Mexique grâce au « nearshoring ».
  • SolarEdge ferme son unité de stockage d'énergie et supprime 12 % des emplois.
9:12

Actualités des entreprises asiatiques

  • Ampol termine les réparations à la raffinerie de Lytton et publie ses prévisions de production.
  • Le CEO de New World Development, basé à Hong Kong, quitte son poste après deux mois d'activité.
9:04

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 29 novembre 2024 à 9h04

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:01

Le blog de Bernard Keppenne : « La France au centre de toutes les inquiétudes »

Une petite nouvelle positive en zone euro, avec une légère hausse des crédits aux entreprises et aux ménages, ce qui pourrait signifier que la baisse des taux commence à faire ressentir ses effets.

Hausse des crédits

La croissance des crédits aux entreprises a été de 1,2 % sur un an en octobre contre 1,1 % en septembre, et celle des crédits aux ménages de 0,8 % contre 0,7 %.

Autre constat, la croissance de la masse monétaire dans la zone euro a été de 3,4 %, soit son niveau le plus élevé depuis décembre 2022.

C’est clairement un signe encourageant et qui pourrait signifier une petite reprise début de l’année prochaine.

Cela n’empêchera pas, évidemment, la BCE de baisser ses taux le 12 décembre prochain, et selon le gouverneur de la Banque de France, « à l’heure actuelle, il y a toutes les raisons de réduire les taux le 12 décembre. Les options devraient rester ouvertes sur l’ampleur de la réduction, en fonction des données à venir, des projections économiques et de notre évaluation des risques ».

Les données à venir vont rapidement venir puisque nous avons la publication des chiffres d’inflation en zone euro ce matin. Et comme prévu, l’inflation devrait légèrement rebondir. Le taux d’inflation générale devrait passer de 2 % à 2,3 %, et celui de l’inflation sous-jacente de 2,7 % à 2,8 %.

Même si ce chiffre est important, tous les regards sont tournés pour le moment vers la France, qui a vu, hier, ses coûts d’emprunt égaler, pour la première fois, ceux de la Grèce.

La crainte des investisseurs est que la chute du gouvernement n’entraîne alors l’abandon pur et simple de tout effort de réduction du déficit. Et rappelons que la dette française est très élevée avec un taux de 112 % du PIB.

Et ce soir, S&P Global Ratings va mettre à jour son évaluation de la France, après que Fitch et Moody’s ont revu à la baisse leurs perspectives pour le pays le mois dernier. Une baisse de rating vu les risques de chute du gouvernement ?

Dans ce scénario, se pose alors la question de savoir si la BCE va devoir intervenir dans le cadre de son instrument de protection de la transmission (IPT), qui lui permet d’acheter un nombre illimité d’obligations de tout pays de la zone euro qui connaît un resserrement désordonné et injustifié de ses conditions de financement.

À ce stade, la France ne remplit cependant pas les conditions pour une utilisation de cet instrument par la BCE. Mais une chute du gouvernement pourrait faire bondir le différentiel de taux avec le Bund à 100 points de base.

Même si jusqu’à présent ce n’est pas le cas, le risque alors est de voir un effet de contagion à d’autres pays, qui obligerait alors la BCE à agir pour éviter un effet de contagion.

Hausse du yen

La hausse de l’inflation à Tokyo, indice considéré comme l’indicateur le plus représentatif, a entrainé une hausse du yen par rapport au dollar sur des anticipations de hausse de taux de la part de la BOJ.

L’indice de base des prix à la consommation de Tokyo, qui exclut les coûts volatils des aliments frais, a augmenté de 2,2 % en novembre contre 1,8 % en octobre.

Et l’indice qui exclut les coûts des aliments frais et du carburant, et qui est étroitement surveillé par la BOJ en tant que meilleur indicateur de l’inflation induite par la demande, a augmenté de 1,9 % en novembre contre 1,8 % en octobre.

Les données concernant Tokyo, qui est considéré comme un indicateur avancé de l’évolution des prix à l’échelle nationale, montrent que les ménages sont touchés par la hausse des loyers, des factures de services publics et des coûts de l’alimentation.

Ces données ont relancé la spéculation sur une nouvelle hausse de 0,25 % des taux en décembre, option qui avait été un peu mise de côté à cause des turbulences sur le yen et sur les marchés financiers.

Mais demeure de vives inquiétudes sur l’arrivée de Trump et sur les conséquences d’une hausse des tarifs douaniers sur une économie quand même fortement tributaire des exportations.

Malgré cela les swaps anticipent à 60 % une hausse des taux en décembre, ce qui porterait ces derniers à 0,50 %, soit le niveau le plus élevé depuis 2008.

Par contre, la hausse du yen pèse sur le Nikkei, et évidemment que des hausses des tarifs douaniers viendraient encore plus peser sur les valeurs boursières tournées vers l’exportation.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances