mar. 30 sept. 2025

11:35

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : UCB, Ackermans & van Haaren, Financière de Tubize, Sofina, Solvay, ASML, Lotus Bakeries, AB InBev, Ageas, Prosus.

9:45

Actualités des entreprises du Benelux

  • Ageas finalise l'acquisition d'Esure et renforce sa position au Royaume-Uni.
  • Crescent se restructure et se concentre sur l'IdO (Internet des Objets ou IoT - Internet of Things), la défense et l'intelligence artificielle. 
  • Azelis étend sa coopération avec Chemetall à la Thaïlande et aux Philippines. 
  • TINC refinance Datacenter United avec un paquet flexible de 120 millions d'euros. 
  • Agfa ouvre un nouveau site de production de membranes ZIRFON en Belgique. 
  • Celyad Oncology vend des équipements de recherche pour renforcer sa position de trésorerie. 
  • Ajax affiche une perte nette de 37,3 millions d'euros malgré une hausse des ventes. 
  • Fagron augmente son capital par l'émission de 355 000 nouvelles actions. 
  • KBC Securities relève l'objectif de cours d'UCB ainsi que celui de CTP
  • EVS livre la solution MediaCeption à NDR pour la modernisation du programme d'actualités le plus regardé d'Allemagne, "Tagesschau". 
  • VGP atteint un record mondial en matière de durabilité dans un projet immobilier en Roumanie. 
  • Proximus lance un outil d'intelligence artificielle contre les menaces numériques pour un large public. 
9:43

Actualités des entreprises européennes

  • Pirelli travaille avec le gouvernement et les investisseurs pour résoudre le conflit de gouvernance.
  • RWE se retire du projet namibien d'ammoniac vert Hyphen.
  • Kering se hisse au plus haut niveau de 2025 grâce à la confiance accordée à son nouveau CEO.
  • Stellantis nomme Joao Laranjo au poste de directeur financier dans le cadre d'un redressement stratégique. 
  • UBS s'oppose aux exigences en matière de capital après l'acquisition du Credit Suisse. 
  • Shell investit dans des projets de GNL pour répondre à la hausse de la demande mondiale. 
  • ASOS revoit à la baisse ses prévisions de ventes en raison de la faiblesse des dépenses de consommation.
9:41

Actualités des entreprises américaines

  • CSX nomme Steve Angel au poste de CEO sous la pression d'un actionnaire activiste.
  • AstraZeneca sera cotée directement à la Bourse de New York à partir de 2026. 
  • Amazon conclut un accord de 2,5 milliards de dollars avec la FTC concernant les pratiques de Prime.
  • CenterPoint Energy annonce un plan d'investissement de 65 milliards de dollars dans les centres de données. 
  • Jefferies enregistre des honoraires de conseil record en raison de la résurgence des fusions et acquisitions. 
  • Alphabet conclut un accord de 24,5 millions de dollars dans le cadre d'un procès intenté par Donald Trump. 
  • Verizon négocie l'achat de licences de spectre 5G auprès d'EchoStar. 
  • Electronic Arts est racheté pour 55 milliards de dollars par un consortium d'investisseurs. 
  • Boeing lance le développement du successeur du 737 MAX avec Rolls-Royce comme partenaire. 
  • Ford et General Motors étendent l'avantage fiscal sur les véhicules électriques par le biais de programmes de leasing. 
9:39

Actualités des entreprises asiatiques

  • Zijin Gold grimpe de 66 % à la bourse de Hong Kong après une introduction en bourse réussie.
  • Pop Mart investit dans des parcs de loisirs et des parcs à thème autour du personnage de Labubu.
9:36

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 30 septembre 2025 à 9h36

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:33

Le blog de Bernard Keppenne : « Quand la paralysie politique freine l’économie »

Le nouveau Premier ministre en France semble déjà condamné, les États-Unis se dirigent vers un shutdown, et en Grande-Bretagne, de nouveaux impôts semblent inévitables, alors que le parti travailliste s’effondre dans les sondages.

La France s’enfonce

Presque énervé, hier, le gouverneur de la Banque de France, sur France 2, devant l’immobilisme du monde politique français. Il faut dire qu’il y a de quoi, vu l’absence de prise en main réelle de la dégradation budgétaire. Et la comparaison est cruelle avec l’amélioration de la situation en Italie ou en Espagne.

A propos de l’Espagne, vendredi, elle a reçu une double récompense par les agences de notation. Ainsi, Moody’s a relevé la note de Baa1 à A3 grâce à « un modèle de croissance économique plus équilibré, à des améliorations sur le marché du travail et au renforcement du secteur bancaire qui augmente la résilience de l’économie ».

Et Fitch lui a emboîté le pas en faisant passer la note de A- à A déclarant que « les récents gains de productivité, la croissance modérée des salaires et les prix relativement bas de l’énergie ont stimulé la compétitivité extérieure et renforcé les bilans extérieurs privés ».

Et Moody’s pourrait ne pas s’arrêter là, car elle a également revu la perspective du pays de stable à positive.

Shutdown inévitable ?

Pas d’avancées majeures dans les discussions, ce qui a fait dire au vice-président américain Vance que le gouvernement semblait « se diriger vers une fermeture ».

Rien d’exceptionnel en soi, ce n’est en effet pas la première fois que cela arriverait, mais cela interromprait la publication de chiffres critiques sur l’emploi plus tard cette semaine, avec comme seul indicateur le rapport JOLTS du département du Travail sur les ouvertures d’emplois en août, publié cet après-midi.

La situation pourrait devenir préoccupante si la fermeture des agences gouvernementales perdure jusqu’au 29 octobre, date à laquelle la FED tiendra sa réunion monétaire sans disposer alors des données sur le marché de l’emploi, qui sont pourtant cruciales pour fixer sa trajectoire monétaire.

Guère mieux en Grande-Bretagne

La ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, a évoqué lundi la possibilité d’imposer de nouvelles hausses d’impôts dans le cadre du prochain budget qu’elle doit présenter en novembre, en raison des évolutions géopolitiques.

Le sterling demeure sous pression par rapport à l’euro dans l’attente de ces nouvelles mesures, et Reeves n’a pas laissé beaucoup d’illusions en soulignant « je pense que tout le monde peut voir que le monde a changé, et nous ne sommes pas immunisés contre ce changement ».

Ce qui signifie, qu’alors qu’il y a moins d’un an elle avait déjà annoncé de fortes hausses des impôts, elle semble se diriger vers une nouvelle hausse de ces derniers, en soulignant « j’aimerais qu’il en soit autrement, mais je suis chancelière dans le monde tel qu’il est, et non dans le monde tel que je souhaiterais qu’il soit ».

Petite hausse de l’inflation

En Belgique d’abord, selon Statbel. L’inflation est passée de 1,91 % à 2,12 % en septembre, suite à une hausse des produits alimentaires. Et l’inflation sous-jacente, qui exclut l’énergie et les produits alimentaires non transformés, a également progressé en passant de 2,30 % à 2,61 %.

L’inflation en Allemagne, dont le chiffre sera publié cet après-midi, devrait aussi légèrement augmenter, en passant de 2,1 % à 2,2 %.

Et cela devrait aussi être le cas pour l’inflation dans la zone euro attendue demain à 2,2 % contre 2 % en août.

Ces chiffres vont venir conforter la position de statu quo de la BCE pour les prochains mois.

Activité manufacturière en Chine morose

L’indice PMI manufacturier officiel est resté en territoire négatif pour le sixième mois en septembre, avec toujours une demande intérieure trop faible. Mais évidemment aussi l’impact négatif des tarifs douaniers qui pèsent sur les exportations.

L’absence d’une réelle reprise est préoccupante alors que les autorités avaient mis en place des subventions pour les prêts à la consommation à la mi-août.

Autre signe de ralentissement, l’indice PMI non manufacturier officiel, qui comprend les services et la construction, est tombé à 50,0 contre 50,3 en août, son plus mauvais résultat depuis novembre.

Dans le détail, le sous-indice des nouvelles commandes à l’exportation s’est contracté pour le dix-septième mois consécutif, tandis que l’emploi et les prix à la production sont restés dans le marasme.

Il ressort que les producteurs réduisent leurs prix pour trouver des acheteurs à l’étranger, et que pour compenser la chute des exportations vers les États-Unis, ils se tournent vers l’Afrique et l’Asie du Sud-Est.

Tout est bon…

Pour faire monter le prix de l’or, qui a atteint un nouveau record et qui devrait connaître son meilleur mois depuis 14 ans.

La crainte d’une éventuelle fermeture du gouvernement américain a fait monter  l’or. Les attentes croissantes de nouvelles réductions des taux d’intérêt par la FED augmentent la demande pour l’or.

Les tensions géopolitiques ont évidemment contribué à la hausse de l’or, mais ce sont surtout les achats de la part des Banques centrales qui ont propulsé le métal précieux à un nouveau sommet.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances