lun. 7 oct. 2024

11:43

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : KBC, Ageas, Cofinimmo, D'Ieteren, Syensqo, Aedifica, Ubisoft, Melexis, Prosus, Aperam.

9:58

Actualités des entreprises du Benelux

  • Hyloris voit son chiffre d'affaires augmenter mais affiche une perte.
  • Galapagos nomme Oleg Nodelman administrateur indépendant.
  • Montea annonce les résultats de l'augmentation de capital.
9:55

Actualités des entreprises européennes

  • Tencent et la famille Guillemot envisagent de racheter Ubisoft.
  • Italgas investit 15,6 milliards d'euros.
  • Le groupe Adani est en pourparlers pour racheter les activités cimentières indiennes de Heidelberg.
  • TotalEnergies envisage de se lancer dans le commerce du cuivre.
  • Applied Nutrition confirme son intention d'entrer en bourse à Londres.
  • Shell annonce une forte baisse des marges de raffinage au troisième trimestre.
  • Richemont vend le détaillant en ligne Yoox Net-A-Porter à Mytheresa.
9:53

Actualités des entreprises américaines

  • L'investisseur activiste Starboard Value prend une participation de 1 milliard de dollars dans Pfizer.
  • Sommet sur l'investissement au Royaume-Uni avec Google, Wayve et Brookfield.
  • Stellantis poursuit l'UAW (United Auto Workers) devant un tribunal fédéral américain à la suite de menaces de grève.
  • Vista Outdoor conclut un accord pour se vendre en deux parties pour 3,4 milliards de dollars.
9:07

Actualités des entreprises asiatiques

  • Rio Tinto espère racheter de l'arcadium avant que les prix du lithium ne remontent.
  • Foxconn dépasse les attentes avec un chiffre d'affaires record au troisième trimestre grâce à la demande d'IA.
  • Les actionnaires de Tellurian soutiennent le projet d'accord de 1,2 milliard de dollars avec Woodside.
9:01

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 7 octobre 2024 à 9h01

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

8:57

Le blog de Bernard Keppenne : « Pas de complaisance »

Trois éléments, à suivre dans les prochaines semaines avec attention, qui pourraient changer la perception concernant l’évolution de l’inflation, à savoir le prix du baril, l’état de l’économie américaine et les prix des matières premières agricoles.

Economie solide

Pour revenir deux minutes sur les chiffres du chômage aux Etats-Unis, ils démontrent la résilience de l’économie américaine. Avec 254 000 créations d’emploi, qui concernent tous les secteurs, le marché de l’emploi demeure solide tout en se stabilisant.

L’augmentation des embauches et le faible nombre de licenciements ont contribué à la hausse des salaires horaires moyens, qui ont augmenté de 0,4 % d’un mois à l’autre, soit un taux annuel de 4 % contre 3,9 %.

Pour autant, à ce stade, il ne devrait pas y avoir de hausse de l’inflation par les salaires, car le marché du travail refroidit doucement, et avec un taux de chômage de 4,1 %, il y a encore de la marge.

Par contre, aucune raison pour la FED de baisser ses taux de 0,50 %, et aucune raison non plus de se montrer pressée dans le mouvement d’ajustement monétaire.

Le rendement du Treasury 2 ans reflète bien ce changement de perception depuis vendredi.

Prix du baril

Après une hausse de 8 % du prix du Brent et de 9 % du prix du WTI, la semaine passée, les prix se sont stabilisés ce matin.

Mais alors que l’on commémore l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023, la crainte de représailles d’Israël sur les installations pétrolières iraniennes plane toujours.

Même si les événements géopolitiques ont nettement moins d’impact que par le passé, nous ne sommes évidemment pas à l’abri d’un embrasement qui changerait alors fondamentalement la donne.

Mais à ce stade, compte tenu du fait que l’OPEP+ dispose de 7 millions de barils par jour de capacité de réserve, la hausse du prix du baril demeure contenue.

Par contre, pour la zone euro, et dès lors pour la BCE, la hausse du prix du baril et du dollar de façon concomitante n’est évidemment pas une bonne nouvelle, car cela entraine de l’inflation importée.

Prix des matières premières

L’indice FAO des prix des produits alimentaires a connu en septembre sa plus forte hausse depuis mars 2022, avec une hausse de tous les produits qui composent cet indice.

Le prix du blé a progressé à cause des conditions météorologiques particulièrement humides au Canada et dans l’UE, et le prix du maïs a également progressé à cause du niveau faible des fleuves au Brésil et aux États-Unis.

Tous les produits laitiers sont à la hausse essentiellement suite à une forte demande émanant de l’Asie face à une offre plus limitée en Europe de l’Ouest.

Et le prix du sucre a également progressé, sans revenir à ses niveaux d’il y a un an, suite à la dégradation des perspectives de récolte au Brésil, qui est la conséquence d’un temps sec prolongé et des incendies qui ont provoqué des dégâts dans les champs de canne à sucre fin août.

Autre crainte

Pour le moment, ces trois éléments n’ont pas d’effet inflationniste, mais il faudra les surveiller de près. Mais en attendant, la BCE commence à s’inquiéter sérieusement du risque qu’une croissance trop faible n’entraine une baisse de l’inflation en-dessous de son objectif.

Ce qui explique les propos de Christine Lagarde et d’Isabel Schnabel, la semaine passée, en faveur d’une baisse des taux lors de la réunion du 17 octobre.

Elles ont été rejointes par le président de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, qui s’est déclaré aussi favorable à une baisse des taux à cette date.

Mais il a aussi exprimé ses craintes en déclarant, « au cours des deux dernières années, notre principal risque était de dépasser notre objectif de 2 %. Aujourd’hui, nous devons également prêter attention au risque inverse, celui de ne pas atteindre notre objectif en raison d’une croissance faible et d’une politique monétaire restrictive pendant trop longtemps ».

Et de rajouter, « si ‘année prochaine, nous sommes durablement à 2 % d’inflation et que les perspectives de croissance en Europe restent moroses, il n’y aura aucune raison pour que notre politique monétaire reste restrictive et que nos taux soient supérieurs au taux d’intérêt neutre ».

Il n’a cependant pas précisé ce qu’il entendait par taux neutre, mais on peut penser que ce dernier se situe autour de 2 %, ce qui implique une série de baisses de taux après les deux attendues cette année.

Pour autant, et même si selon lui, la BCE avait tendance à ne pas tenir compte des chocs comme la hausse du prix du baril la semaine passée, à condition qu’ils soient temporaires et qu’ils ne se répercutent pas sur les prix sous-jacents, il faut rester vigilant.

Et de conclure « la victoire contre l’inflation est en vue, mais ce n’est pas une raison pour devenir complaisant et se relâcher sur une voie préétablie ».

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances