lun. 2 sept. 2024

11:35

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : DEME, Umicore, Colruyt Group, Ageas, KBC, Ackermans & van Haaren, Cofinimmo, KBC Ancora, D'Ieteren, Randstad.

9:56

Actualités des entreprises du Benelux

  • KBC Ancora clôture l'exercice avec un bénéfice par action de 4,78 euros.
  • Xior ouvre plus de 1 000 chambres d'étudiants en septembre.
  • Approbation des essais de démonstration à grande échelle de l'Evoca de Biotalys aux Pays-Bas.
  • Campine enregistre une croissance de 18 % de ses bénéfices.
  • Basic-Fit nomme un nouveau directeur financier.
  • BESI annonce un nouveau programme de rachat d'actions.
9:52

Actualités des entreprises européennes

  • Le tolebrutinib, médicament de Sanofi contre la sclérose en plaques, n'atteint pas son objectif lors des essais cliniques.
  • L'unité indienne d'Aviva est « en pourparlers » avec les autorités au sujet d'une enquête fiscale.
  • Le groupe informatique français Atos revoit à la baisse ses objectifs de chiffre d'affaires et de flux de trésorerie.
  • Pernod Ricard sponsorise le Paris Saint Germain.
  • Le directeur commercial d'Audi démissionne, son remplaçant vient de la société sœur Porsche.
  • Evonik conclut la vente de son activité « superabsorbants » à ICIG.
9:50

Actualités des entreprises américaines

  • Le directeur de CrowdStrike témoigne devant le Congrès de sa récente défaillance informatique.
  • Intel augmente, le fabricant de puces explorerait plusieurs options.
  • Elastic n'a pas répondu aux attentes de Wall Street en matière de chiffre d'affaires.
  • MongoDB voit son bénéfice et son chiffre d'affaires augmenter.
  • Alnylam Pharmaceuticals a publié des résultats positifs de phase 3 pour Amvuttra.
  • Marvell Technologies dépasse les attentes.
  • Ulta Beauty publie son premier manque à gagner en 4 ans.
9:48

Actualités des entreprises asiatiques

  • BYD acquiert le distributeur allemand de voitures Hedin Electric.
  • Le distributeur australien Woolworths quitte le groupe Endeavour trois ans après sa scission.
9:01

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 2 septembre 2024 à 9h01

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

8:58

Le blog de Bernard Keppenne : « Une semaine de confirmation .. ou pas ! »

Les chiffres publiés cette semaine aux États-Unis devraient venir confirmer le scénario d’une baisse de 0,25 % de la part de la FED en septembre, et également celui d’un atterrissage en douceur de l’économie.

Atterrissage en douceur

Après la révision du chiffre du PIB pour le deuxième trimestre, vendredi, le chiffre des dépenses de consommation aux États-Unis a montré que le rythme restait soutenu pour commencer le troisième trimestre.

Elles ont progressé de 0,5 % en juillet d’un mois à l’autre, après une hausse de 0,3 % en juin.

Comme dans le même temps, l’indice Core PCE a progressé de 0,2 % d’un mois à l’autre et est resté stable à 2,6 % en taux annuel, le scénario d’une baisse de 0,25 % des taux est ressorti totalement renforcé.

Conséquences, le dollar s’est repris par rapport à la majorité des devises, et les taux obligataires sont repartis légèrement à la hausse. Il faudra attendre maintenant vendredi pour voir si les chiffres sur le marché de l’emploi confirment le scénario d’un atterrissage en douceur.

L’inflation décélère

L’inflation en zone euro a, comme prévu, décéléré en août, tombant à son niveau le plus bas depuis trois ans, plaidant dès lors pour une baisse des taux de la part de la BCE en septembre.

Le taux d’inflation est revenu à 2,2 %, soit très proche de l’objectif de 2 % de la BCE. Mais l’inflation sous-jacente demeure bien éloignée de ce niveau, à 2,8 % contre 2,9 % en juillet. Et point d’attention, l’inflation dans les services a augmenté, passant de 4 % à 4,2 %, probablement dopée par l’impact des Jeux Olympiques.

Le scénario de deux baisses de taux encore cette année semble tout à fait cohérent après la publication de ces chiffres, et Isabel Schnabel, membre du conseil d’administration de la BCE l’a implicitement confirmé en déclarant « les données récentes restent compatibles avec le scénario de base qui prévoit que l’inflation retombera durablement à notre objectif de 2 % d’ici la fin de 2025 ».

Cependant, elle a mis en garde sur le fait que « bien que les enquêtes suggèrent une croissance des salaires plus faible à l’avenir, la nature échelonnée des négociations salariales implique que les travailleurs pourraient prendre plus de temps que prévu pour récupérer leur pouvoir d’achat ».

Et elle s’interroge également sur le fait que la croissance des salaires pourrait également rester élevée, parce que le marché du travail reste tendu, et qu’un déséquilibre entre l’offre et la demande de main-d’œuvre pourrait remettre en question l’hypothèse de la BCE selon laquelle la croissance des salaires n’est que le reflet d’un processus de rattrapage après que l’inflation a érodé le pouvoir d’achat des travailleurs.

Et justement, vendredi, Eurostat, en même temps que la publication des chiffres d’inflation, publiait ceux du chômage et il ressort que le taux de chômage dans la zone euro a reculé à 6,4 % contre 6,5 % en juin et 6,6 % en juillet 2023.

Ce qui signifie que le marché de l’emploi reste tendu ce qui pourrait corroborer les dires de Schnabel. Et surtout elle s’inquiète du fait que le rebond de la productivité semble également être retardé et une faible croissance de la productivité pourrait également exercer une pression sur les salaires.

Timide reprise

Quand on regarde les indices PMI manufacturiers en Asie, c’est vraiment une timide reprise, et surtout extrêmement fragile.

En Chine, l’indice PMI manufacturier a légèrement progressé en passant de 49.8 à 50.4 en août, mais il continue de flirter avec le seuil des 50 qui sépare la croissance de la contraction.

Au Japon, l’indice a aussi progressé en passant de 49.1 à 49.8, et cette reprise est liée, comme ailleurs en Asie, à une forte demande mondiale pour les semi-conducteurs.

Mais tous les pays n’affichent pas cette légère reprise, avec au contraire un recul de l’activité en Malaisie et en Indonésie, deux pays particulièrement affectés par le ralentissement de l’économie chinoise.

La crainte est que dans les prochains mois le ralentissement de la demande américaine ne vienne se greffer à la morosité de la Chine et aggraver les difficultés des économies asiatiques.

Ce ralentissement en Asie se reflète, dans le tableau mensuel, dans les indices boursiers, à l’exception du Nikkei. Et le décrochage du CAC40 par rapport aux autres bourses européennes est bien évidemment le résultat des élections en France et de l’imbroglio qu’elles ont provoqué. Et rien ne dit que le nom du Premier ministre que va sortir de son chapeau Emmanuel Macron va arranger les choses.

Le prix du baril est quasiment revenu à son niveau de début d’année, comme je le soulignais dans une interview pour le Trends.

Et les devises en fort recul depuis le début de l’année sont la livre turque, sans surprise, le peso mexicain depuis les élections, et le réal brésilien.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances