mer. 14 août 2024

11:50

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : UCB, Lotus Bakeries, EVS, KBC, ABN Amro, Tubize, Hyloris, Care Property Invest, Sofina, ArcelorMittal.

10:14

Actualités des entreprises du Benelux

  • KBC Securities réduit l'objectif de cours d'EVS.
  • Les résultats de Shurgard sont légèrement inférieurs aux attentes.
  • Nextensa a également publié des résultats en baisse.
  • UCB passe de « Accumuler » à « Conserver » chez KBCS et reçoit un nouvel objectif de cours.
  • Sipef publie des résultats solides.
10:11

Actualités des entreprises européennes

  • E.ON confirme ses perspectives pour 2024.
  • K+S dépasse les attentes en matière de recettes au deuxième trimestre.
  • Rheinmetall achète le fabricant de pièces pour véhicules militaires Loc Performance.
  • Le fabricant d'implants dentaires Straumann améliore ses perspectives.
  • Flutter a relevé ses prévisions pour l'ensemble de l'année.
  • TUI affiche un troisième trimestre solide grâce aux réservations d'été.
  • Thyssenkrupp subit une perte trimestrielle due à des éléments exceptionnels.
  • RWE affiche un bénéfice semestriel supérieur aux prévisions.
  • La Deutsche Pfandbriefbank enregistre une baisse de ses bénéfices en raison de la diminution des prêts accordés aux succursales américaines.
  • Le constructeur britannique Bellway abandonne son offre sur Crest Nicholson.
  • Carlsberg relève ses perspectives de croissance pour 2024.
  • UBS enregistre un bénéfice net de 1,1 milliard de dollars au deuxième trimestre.
10:05

Actualités des entreprises américaines

  • Starbucks nomme Brian Niccol (Chipotle) au poste de CEO.
  • Home Depot prévoit une baisse de ses bénéfices et de ses ventes pour l'ensemble de l'année.
  • On Holding fait mieux que les attentes de Wall Street.
  • Les principaux actionnaires de Viasat veulent vendre leurs actions.
  • Les résultats du deuxième trimestre de Rumble dépassent les attentes.
  • Madison Square Garden Sports a publié des résultats solides pour le quatrième trimestre.
  • Carlyle achète Vantive, la filiale de Baxter spécialisée dans les soins rénaux, pour 3,8 milliards de dollars.
  • Amgen poursuit la société de biotechnologie Samsung pour des copies de médicaments pour les os.
  • Mars, fabricant de Snickers, est sur le point d'acquérir Kellanova pour près de 30 milliards de dollars.
  • Intel vend sa participation dans le concepteur de puces Arm Holdings.
  • Le mineur de bitcoins Riot Platforms augmente sa participation dans son rival Bitfarms à 18,9 %.
9:59

Actualités des entreprises asiatiques

  • Tencent Music Entertainment Group a enregistré une baisse moins importante de son chiffre d'affaires trimestriel.
  • Le groupe singapourien Olam affiche une hausse marginale de ses bénéfices malgré des coûts plus élevés.
  • L'entreprise australienne AGL Energy progresse après avoir presque triplé ses bénéfices au cours de l'exercice financier.
  • Le principal syndicat de Samsung Electronics en Corée du Sud se met en grève à partir de jeudi pour protester contre les salaires.
  • Le prêteur australien CBA enregistre plus de bénéfices en espèces que prévu.
9:20

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 14 août 2024 à 9h20

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:18

Le blog de Bernard Keppenne : « Une baisse de taux qui met la pression sur la FED »

La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a changé complètement son fusil d’épaule, non seulement en abaissant son taux, ce matin, mais en annonçant aussi d’autres baisses dans les prochains mois, adoptant une attitude totalement différente de celle de sa précédente réunion.

Décision surprise

La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a réduit son taux de 0.25% pour le porter à 5.25%, et a clairement laissé entendre qu’elle avait amorcé un mouvement durable de baisses des taux.

Selon ses prévisions, son taux directeur se situerait à 4.90% au quatrième trimestre 2024 et à 4.4% au deuxième trimestre 2025, alors qu’avant elle ne prévoyait de réduire ses taux qu’au milieu de l’année prochaine, le changement est notable.

Pour justifier ce changement depuis le mois de mai, le compte rendu de la réunion souligne que « avec un large éventail d’indicateurs suggérant que l’économie se contracte plus rapidement que prévu, les risques de baisse de la production et de l’emploi qui ont été soulignés en juillet sont devenus plus évidents ».

Compte tenu, en plus, du fait que l’inflation a significativement reculé au cours des trois derniers mois à 3.3%, et qu’elle reviendra dans l’objectif au troisième trimestre, a aussi plaidé pour l’assouplissement.

Un coup de pouce ?

Cette décision renforce le sentiment que la FED va maintenant calquer ses pas avec ceux des autres Banques centrales dans les prochains mois.

Mais pour cela, elle a encore besoin de données manifestement, comme l’a encore rappelé le président de la FED d’Atlanta, Raphael Bostic. Il a constaté que la balance des risques entre l’inflation et le marché de l’emploi est plus proche de l’équilibre, mais il veut s’assurer que la FED ne réduise pas ses taux trop tôt, pour devoir les augmenter plus tard si l’inflation s’accélère à nouveau.

Et justement, à propos de données, nous allons être servis. Hier, les prix à la production aux États-Unis ont augmenté moins que prévu en juillet, le coût des services ayant connu sa plus forte baisse depuis près d’un an et demi.

L’indice des prix à la production a augmenté de 0.1% d’un mois à l’autre, soit un taux annuel qui est passé de 2.7% en juin à 2.2% en juillet.

Les prix des services ont baissé de 0.2 %, la plus forte baisse depuis mars 2023, après avoir augmenté de 0.4 % en juin.

Mais si on prend l’indice des prix à la production, qui exclut l’alimentation, l’énergie et le commerce, il est passé de 3.2% en juin à 3.3% en juillet.

Ces chiffres ont cependant conforté le scénario de baisse des taux, ce qui a entrainé un recul du rendement des taux obligataires et en particulier celui à 2 ans, ce qui a poussé le dollar vers le bas en touchant le niveau de 1.10 par rapport à l’euro.

Cet après-midi, le chiffre d’inflation est attendu avec une certaine fébrilité. L’indice global devrait rester inchangé à 3%, alors que l’inflation sous-jacente devrait passer de 3.3% à 3.2%.

Et pour être complet, demain sera également publié, toujours aux Etats-Unis, le chiffre des ventes de détail, indicateur important pour prendre le pouls de la consommation, qui est le moteur de l’économie américaine.

Moral en berne

Sans surprise, le moral des investisseurs en Allemagne a fortement reculé et même plus que prévu comme l’a montré l’indice ZEW.

Après des indices PMI décevants qui ont montré que l’industrie allemande n’était pas encore sortie de l’ornière, le président de l’institut ZEW, n’a pu que constater que « les perspectives économiques se dégradent ».

La croissance en Allemagne ne pourra être assurée que par la consommation, ce qui ne compensera pas la faiblesse de l’industrie.

Le seul élément de soutien sera la baisse des taux de la part de la BCE dans les prochains mois.

Le Japon dans la tourmente

Alors que la hausse des taux, décidée par surpris par la BOJ, a ébranlé les marchés, à un point tel que le Parlement japonais a demandé au gouverneur de venir s’expliquer la semaine prochaine, le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé qu’il quitterait ses fonctions en septembre, mettant fin à un mandat de trois ans.

« La politique ne peut fonctionner sans la confiance du public », a déclaré M. Kishida PLD ce matin. « Je vais maintenant me concentrer sur le soutien au nouveau chef du PLD en tant que membre de base du parti ».

Même si son bilan est bon, des affaires de corruption et la hausse de l’inflation expliquent sa décision. C’est lui cependant qui a nommé le gouverneur de la BOJ et qui a poussé à la fin de l’argent facile.

Cette annonce va encore augmenter la volatilité du yen, volatilité qui n’est pas sans conséquence sur les marchés comme nous l’avons vu la semaine passée, et qui influencera les décisions futures de la BOJ.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances