mer. 28 févr. 2024

11:50

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : UCB, DEME, Financière de Tubize, Ageas, Just Eat Takeaway, Cofinimmo, D'Ieteren, KBC, Aedifica, ASM International.

9:57

Actualités des entreprises du Benelux

  • Just Eat Takeaway voit ses bénéfices de base augmenter de près de 40 % d'ici à 2024.
  • KBCS relève l'objectif de prix de DEME après des résultats annuels gonflés.
  • UCB en voie de réaliser un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros en 2025.
  • Les perspectives de ASM International sont décevantes.
  • Deceuninck voit son EBITDA augmenter de 15 %.
  • Hikma, partenaire d'Hyloris, lance Maxigesic IV aux États-Unis sous le nom de Combogesic IV.
  • Ageas annonce de bons résultats.
9:55

Actualités des entreprises européennes

  • Glencore intéressé par les actifs de Shell à Singapour.
  • Worldline enregistre une perte sur un an après une « dépréciation du fonds de commerce ».
  • Holcim affiche des résultats en hausse.
  • Uniper s'attend à une baisse des bénéfices en 2024 en raison de la chute des prix de l'énergie.
  • EDP Renovables voit ses bénéfices baisser.
  • Maersk met en garde contre des perturbations en mer Rouge au second semestre de l'année.
  • Le CEO de Campari annonce une augmentation des bénéfices et de bonnes perspectives.
  • Un syndicat allemand appelle le personnel au sol de Lufthansa à la grève.
  • Lagardère, propriété de Vivendi, en pourparlers pour vendre le magazine Paris Match à LVMH.
  • Reckitt Benckiser manque les attentes moyennes des analystes.
9:53

Actualités des entreprises américaines

  • Norwegian Cruise Line constate une demande soutenue de croisières dans le monde entier.
  • Viking Therapeutics annonce de bons résultats pour son médicament contre l'obésité.
  • JM Smucker dépasse les attentes au troisième trimestre.
  • Lowe's signale un ralentissement de la reprise du marché de la rénovation et de l'amélioration de l'habitat.
  • Macy's constate une faible demande de vêtements et de chaussures.
  • Beyond Meat a enregistré un chiffre d'affaires beaucoup plus élevé que prévu au quatrième trimestre et augmente ses prix et réduit fortement ses coûts en 2024.
  • First Solar répond aux attentes annuelles.
  • Agilent Technologies a obtenu de meilleurs résultats que prévu.
  • Urban Outfitters déçoit sur le chiffre d'affaires et le bénéfice du quatrième trimestre.
  • Apple mettrait un terme au développement des voitures électriques.
  • EBay dépasse ses attentes en matière de bénéfices grâce à la vigueur des dépenses de vacances aux États-Unis.
  • L'accord entre Microsoft et Mistral AI est examiné de près par l'UE.
  • Bumble supprime 350 emplois et prévoit de faibles ventes au premier trimestre.
9:49

Actualités des entreprises asiatiques

  • La production mondiale de Toyota a augmenté de 7 % en janvier.
  • Le japonais DeNA augmente de 24 % grâce au lancement des jeux de cartes mobiles Pokemon.
9:20

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 28 février 2024 à 9h20

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:17

Le blog de Bernard Keppenne : « Vraiment plus de hausses de taux en vue ! »

La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a abandonné, ce matin, sa posture plus ferme que les autres Banque centrales en excluant toute nouvelle hausse de taux.

Situation plus équilibrée

Certains avaient en effet craint de voir cette dernière resserrer une dernière fois les taux, mais la déclaration de ce matin a totalement écarté cette perspective.

Elle a laissé son taux inchangé à 5.5% tout en déclarant, « l’inflation de base et la plupart des mesures des attentes en matière d’inflation ont diminué, et les risques pour les perspectives d’inflation sont devenus plus équilibrés ».

Cependant, la question d’une hausse a quand même été abordée durant le Comité, mais il y a eu un très fort consensus sur le fait que le taux actuel était suffisant.

Ce qui explique la mise en garde, dont je parlais hier d’ailleurs, que l’on peut lire dans le communiqué, « un risque plus général pour la croissance mondiale est que les Banques centrales pourraient avoir besoin de maintenir les taux d’intérêt directeurs à des niveaux restrictifs pendant plus longtemps que ne le reflètent actuellement les prix des marchés financiers, afin de s’assurer que les objectifs d’inflation sont atteints ».

Il n’est dès lors pas question de baisse de taux, et probablement pas cette année, ce qui n’a pas empêché le dollar néo-zélandais de reculer par rapport au dollar américain, ni du rendement à 2 ans de fléchir sensiblement.

Restons dans la région

Pas de hausse non plus des taux de la part de la Banque centrale d’Australie, après la publication des derniers chiffres d’inflation, même si elle demeure encore trop élevée.

L’inflation est restée inchangée en janvier à 3.4%, mais surtout inférieure aux prévisions d’un taux de 3.6%. Et l’inflation de base a légèrement reculé en passant de 4% à 3.8%.

Comme pour la Banque centrale de Nouvelle-Zélande, le spectre d’une dernière hausse de taux semble totalement écartée, mais pour autant la baisse des taux n’est pas pour tout de suite.

Comme il n’y a pas de grande surprise, il n’y a pas eu de grandes réactions ni sur le dollar australien, ni sur les taux obligataires en dollar australien.

Pas pour tout de suite

Quoi ? La baisse des taux ! Ah bon. Si vous en voulez une nouvelle preuve, je vous partage deux déclarations.

D’abord, celle de Michelle Bowman, gouverneure de la FED, « je continue à penser que l’inflation va continuer à baisser si le taux directeur reste stable. Je resterai prudent dans mon approche des changements futurs de l’orientation de la politique monétaire ».

Et de rajouter, « réduire notre taux directeur trop tôt pourrait nécessiter de nouvelles augmentations du taux directeur pour ramener l’inflation à 2 % à long terme », en menaçant d’augmenter le taux directeur si cela s’avérait nécessaire.

Ensuite, le vice-gouverneur de la Banque d’Angleterre, Dave Ramsden, a estimé que « l’inflation des services reste à des niveaux bien supérieurs à ce qui est compatible avec l’objectif d’inflation de 2 %. L’inflation des services s’atténue, mais c’est un indicateur clé pour moi ».

Et aussi de mettre en garde sur toute précipitation, estimant que « en ce qui concerne ma réflexion sur l’avenir, j’attends davantage de preuves sur le degré d’enracinement de cette persistance et donc sur la durée pendant laquelle le niveau actuel du taux d’escompte devra être maintenu ».

Par contre …

En Europe de l’Est, les Banques centrales ont déjà largement entamé le processus de baisse des taux, ce qui a encore été le cas de la Banque centrale de Hongrie hier.

Elle a réduit de 1% son taux pour le ramener à 9%, accélérant le rythme des réductions suite à une forte baisse de l’inflation, qui est tombée à 3.8% en janvier. Elle était à plus de 25% il y a un an, ce qui montre le chemin parcouru.

Mais comme l’inflation devrait rebondir, la Banque centrale ne tiendra pas ce rythme de baisse très longtemps, et un niveau de 6% pour le taux directeur est anticipé pour la fin de l’année.

La Hongrie subit un net ralentissement économique et est affectée par le ralentissement en zone euro et en particulier en Allemagne, ce qui explique l’empressement du gouvernement à voir la Banque centrale baisser plus drastiquement ses taux.

A propos de ralentissement en zone euro, les crédits aux entreprises ont progressé de 0.2% en janvier après un taux de 0.5% en décembre, et ceux aux ménages de 0.3%, le plus faible depuis 2015, après un taux de 0.4% en décembre.

Et en Allemagne, l’indice GfK, qui mesure le moral des consommateurs allemands, fait le constat que ce dernier s’est stabilisé, mais à un faible niveau. Même si l’indice de revenu est à nouveau à son niveau d’avant février 2022, la volonté d’acheter de la part des consommateurs est restée extrêmement faible, les ménages restant prudents quant aux achats importants.

Ce qui signifie qu’en l’absence d’une reprise des exportations, ce n’est pas la consommation qui va sauver la croissance en Allemagne, et les prévisions pessimistes du gouvernement n’aident pas à retrouver le moral.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances