mar. 13 févr. 2024

11:35

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : ASML, KBC, X-Fab, Lotus Bakeries, Onward Medical, UCB, Melexis, D'Ieteren, Solvay, IBA.

9:53

Actualités des entreprises du Benelux

  • Les revenus locatifs nets de Wereldhave ont augmenté de 9,8 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 126,4 millions d'euros. 
  • Randstad a vu son chiffre d'affaires baisser de 8,6 % au dernier trimestre, à 6,18 milliards d'euros. 
  • DSM-Firmenich a achevé l'offre volontaire de 96 euros par action pour les actions ordinaires DSM restantes. 
  • Arcadis a récemment remporté plusieurs contrats avec le ministère des transports du Nevada. 
  • KBCS a commencé hier à couvrir Whitestone, une holding relativement nouvelle sur Euronext Bruxelles. 
  • IBA a signé un accord avec Bayer pour une réservation de capacité pour la fourniture d'Actinium 225 (Ac225). 
  • Vatsned Belgium a publié de bons résultats pour 2023. 
9:52

Actualités des entreprises européennes

  • L'activiste et membre du conseil d'administration Peltz soutiendrait pleinement la récente stratégie d'Unilever.
  • Thyssenkrupp Nucera enregistre une hausse de ses ventes grâce à la demande croissante d'hydrogène.
  • Wendel dément avoir pris une participation dans la société de bourse française Diot-Siaci.
  • Stellantis investit 111 millions de dollars dans une usine de production de modules de propulsion électrique.
9:50

Actualités des entreprises américaines

  • Citigroup doit d'urgence mieux mesurer le risque de défaillance de ses partenaires commerciaux.
  • Tesla baisse les prix de certains modèles Y aux États-Unis jusqu'au 29 février.
  • Engaged Capital reçoit le soutien de la famille fondatrice de VF.
  • La valeur de marché de Nvidia dépasse brièvement celle d'Amazon.com.
  • Un médicament de Biogen pour des maladies génétiques rares est approuvé dans l'UE.
9:49

Actualités des entreprises asiatiques

  • Macquarie affiche un bénéfice inférieur pour les neuf premiers mois de l'année.
9:45

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 13 février 2024 à 9h45

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:30

Le blog de Bernard Keppenne : « Expectative sur l’inflation aux Etats-Unis »

Une fois encore, la faiblesse du yen permet au Nikkei de terminer en forte hausse, dans l’attente du chiffre d’inflation aux États-Unis.

Nikkei

Un yen qui frôle le seuil des 150 par rapport au dollar, suite à une BOJ qui n’est pas pressée de mettre un terme à sa politique monétaire ultra accommodante, et une FED pas pressée de baisser ses taux.

Et il n’en faut pas plus pour que le Nikkei termine en forte hausse ce matin, signe de nouveaux niveaux qui n’ont plus été vus depuis 1990 et en affichant une hausse de plus de 10 % depuis le début de l’année.

Chiffre d’inflation

Une certaine prudence sera par contre de mise en Europe dans l’attente du chiffre d’inflation aux États-Unis, qui est attendu à 2,9 % en janvier contre 3,4 % en décembre, et à 3,7 % contre 3,9 % pour l’inflation sous-jacente. Mais il n’est pas exclu que ce chiffre soit finalement plus haut, ce qui pourrait provoquer une certaine tension dans les marchés.

En attendant, la FED de New York a publié, hier, son enquête de janvier sur les attentes des consommateurs sur l’ évolution de l’inflation. Selon cette enquête, les attentes en terme d’inflation dans un an et dans cinq ans sont restées inchangées à 3 % et 2,5 %, respectivement, tandis que l’inflation dans trois ans est tombée à 2,4 %, la plus faible depuis mars 2020, par rapport à 2,6 % en décembre.

Dans le détail, l’enquête montre que les personnes interrogées en janvier continuaient de s’attendre à ce que les prix de l’immobilier augmentent de 3 %. Et concernant l’état du marché de l’emploi, ils prévoient une croissance des salaires de 2,8 % à un an, ce qui est supérieur aux 2,5 % de décembre.

Nouvelle inquiétude en Allemagne

Après le secteur immobilier résidentiel, c’est au tour du secteur immobilier commercial de fortement corriger.

En effet, les prix de l’immobilier commercial allemand ont chuté de 12,1 % au cours des trois derniers mois de 2023 par rapport à l’année précédente, ce qui représente la plus forte baisse jamais enregistrée.

Sur l’ensemble de l’année, les prix de l’immobilier commercial ont chuté de 10,2 %, accélérant leur déclin après de légères baisses de moins d’un pour cent en 2022 et 2021.

C’est évidemment une mauvaise nouvelle, car rien n’indique une amélioration en ce début d’année, et la perspective de voir la BCE laisser ses taux inchangés pour encore un moment ne va pas aider le secteur.

Ils insistent

Après le gouverneur, c’est au tour de l’économiste de la Banque centrale d’Australie de mettre en garde sur l’évolution de l’inflation. Il a déclaré que l’inflation ne devrait pas revenir dans la fourchette de 2 à 3 % avant la fin de 2025 et qu’elle n’atteindrait pas le point médian de 2,5 % avant 2026.

Tout en reconnaissant que « je tiens à souligner que les prévisions à si long terme sont entachées d’une grande incertitude », Marion Kohler, a ajouté « nos prévisions reflètent notre attente que la croissance économique modérée équilibrera la demande et l’offre de biens et de services dans l’économie et que les conditions du marché du travail s’assoupliront pour se situer à des niveaux compatibles avec un plein emploi durable ».

Concernant le taux de chômage, qui est actuellement de 3,9 %, il le voit augmenter et atteindre un taux de 4,4 % en 2025, ce qui resterait un niveau très bas.

On le voit, la prudence est de mise et les Banques centrales ne veulent décidemment pas prendre le risque de relâcher trop tôt les conditions monétaires.

Cette prudence ne devrait cependant pas empêcher un scénario d’un atterrissage en douceur de l’économie selon la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. Elle a en effet déclaré « nous sommes très confiants dans le fait que l’économie mondiale est maintenant prête pour cet atterrissage en douceur dont nous rêvons ». Et de rajouter, concernant les États-Unis, « je m’attends à ce que, d’ici le milieu de l’année, les taux d’intérêt aillent dans le sens de l’inflation qui se poursuit depuis l’année dernière ».

Economie russe

Kristalina Georgieva s’est aussi exprimée sur la situation économique en Russie, et elle estime que l’économie russe devrait connaitre des difficultés à l’avenir, car l’exode déclenché par la guerre en Ukraine et le manque d’accès à la technologie mettront l’activité sous pression.

Si l’économie s’est fortement tassée en 2022 (-1,2 %), elle a connu une forte reprise en 2023 de 3,6 % et le FMI table sur un taux de 2,6 % cette année, portée uniquement par la production d’armes et de munitions financée par l’État.

Ce qui a fait dire à Georgieva, « c’est à peu près ce à quoi ressemble l’Union soviétique : un niveau élevé de production et un faible niveau de consommation ».

La croissance est portée uniquement par l’effort de guerre, ce qui lui fait dire que « si ce chiffre (2,6 %) semble être bon, il masque des problèmes plus importants ». Mais évidemment le danger c’est que cela pourrait encore pousser Poutine à aller plus loin après les derniers propos de Trump, sur lesquels j’ai été interrogé pour Canal Z hier.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances