ven. 12 janv. 2024

11:35

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : Solvay, Argenx, LVMH, Adyen, D'Ieteren, UCB, ING, VGP, KBC, Aedifica.

9:56

Actualités des entreprises du Benelux

  • Ascencio vend un parc commercial à Jemappes pour 8,55 millions d'euros.
  • Syensqo a franchi les seuils statutaires pour les notifications de transparence.
  • VGP obtient le statut de fournisseur d'énergie réglementé par l'intermédiaire de sa filiale allemande.
  • Sofina voit BlackRock réduire à nouveau la valeur de Byju.
  • La participation d'Ackermans dans EMG fusionne avec Gravity Media.
  • Belysse conclut une nouvelle facilité de crédit d'une valeur de 20 millions d'euros.
9:54

Actualités des entreprises européennes

  • Maersk utilisera le rail pour certains navires afin de contourner le canal de Panama en raison de la sécheresse.
  • Stellantis investit dans un fabricant français de batteries sodium-ion pour la production de véhicules électriques.
  • Burberry annonce des résultats annuels inférieurs aux prévisions.
  • Les actionnaires et les créanciers de Casino annoncent un plan de protection accéléré.
  • Grifols voit la vente de ses actions chinoises se poursuivre malgré le rapport de Gotham City.
  • Commerzbank s'associe à Global Payments pour servir les petits vendeurs.
  • Le supermarché britannique Sainsbury's lance une activité de recharge de véhicules électriques.
  • Le fabricant suédois de VE Polestar manque son objectif de livraison pour 2023.
9:51

Actualités des entreprises américaines

  • Chesapeake devient le plus grand producteur de gaz naturel grâce à une acquisition.
  • Le studio Disney Pixar sur le point de supprimer des emplois.
  • Morgan Stanley s'attend à payer moins de 500 millions de dollars pour mettre fin à l'enquête sur le commerce de blocs d'armes.
  • Hertz abandonne les voitures électriques, y compris celles de Tesla, au profit des voitures à essence.
  • Le constructeur de maisons Smith Douglas Homes évalué à 1,21 milliard de dollars après un démarrage en fanfare.
  • Albemarle reçoit une recommandation plus faible de la Deutsche Bank.
  • Paramount a été poussé à la baisse par la société de courtage Redburn Atlantic.
  • Citigroup craint une perte au quatrième trimestre.
  • Occidental Petroleum fait état d'une solide performance opérationnelle au quatrième trimestre.
  • Docusign serait racheté par Bain Capital et Hellman & Friedman.
  • Tesla suspend en grande partie la production dans sa toute nouvelle usine de Berlin.
9:47

Actualités des entreprises asiatiques

  • Tata Consultancy Services prévoit la croissance la plus faible depuis 2020.
  • Infosys manque les estimations de bénéfices trimestriels.
9:10

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 12 janvier 2024 à 9h10

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:05

Le blog de Bernard Keppenne : « Attention aux sorties de route »

Chiffre d’inflation aux États-Unis en hausse, riposte américaine en mer Rouge qui dépasse la simple interception de missiles, et chiffres mitigés en Chine, tout cela rend les marchés glissants.

Chiffres en Chine

Commençons d’abord par la bonne nouvelle,  les exportations chinoises ont augmenté de 2,3 % en décembre, en taux annuel, contre un taux de 0,5 % le mois précédent. Mais par contre, les importations n’ont augmenté que de 0,2 %, en taux annuel, contre il est vrai un recul de 0,6 % le mois précédent, un léger mieux, mais qui ne peut masquer l’atonie de la demande intérieure.

Preuve de cette atonie, les prix à la consommation ont baissé pour le troisième mois en décembre, à -0,3 %, et les prix à la production restent nettement négatifs à -2,7 %.

Cette pression déflationniste persiste car la demande intérieure reste faible et que le secteur immobilier continue de peser sur l’économie.

De nouvelles mesures de soutien sont attendues avec très probablement une baisse des taux et de nouvelles injections de liquidités, mais cela n’aura évidemment aucun effet sur le ralentissement du commerce mondial, attendu cette année.

Déconvenue aux États-Unis

Même si cela ne se reflète pas dans les rendements obligataires aux États-Unis, le chiffre de l’inflation a déçu.

L’inflation a en effet augmenté de 0,3 % d’un mois à l’autre, contre 0,1 % le mois précédent, soit un taux annuel qui est passé de 3,1 % en novembre à 3,4 %.

Pour l’ensemble de l’année, l’inflation s’est établie en moyenne à 4,1 %, contre 8,0 % en 2022.

L’inflation sous-jacente affiche une hausse de 0,3 % aussi d’un mois à l’autre, soit un taux annuel qui est passé de 4 % à 3,9 % en décembre.

Ce chiffre a pesé sur les bourses dans un premier temps, et réduit la probabilité d’une baisse en mars, mais les tensions en mer Rouge ont provoqué une petite baisse des rendements obligataires, les obligations retrouvant leur statut de valeur refuge.

Pour Austan Goolsbee, président de la FED de Chicago, il n’est pas certain que ces progrès soient suffisants pour que la Fed commence à réduire ses taux en déclarant,  « lorsque nous avons des semaines ou des mois de données à venir, je n’aime pas nous lier les mains ».

Et la présidente de la FED de Cleveland, Loretta Mester, de renchérir, ces données « montrent simplement qu’il y a encore du travail à faire et que ce travail nécessitera une politique monétaire restrictive ».

Car comme Goolsbee, elle estime que « je pense que nous avons besoin de plus de preuves avant de réduire les taux d’intérêt. Une réduction des taux en mars, actuellement anticipée par les marchés financiers, étant trop précoce à mon avis ».

Avec une crainte exprimée par le président de la FED de Richmond, Thomas Barkin, « je surveille de près l’écart entre les services, le logement et les biens, car il ne faudrait pas qu’un cycle de déflation des biens s’achève et que l’on se retrouve à supporter de manière disproportionnée le coût du logement et des services ».

Marché immobilier

Statistiques intéressantes publiées par Eurostat sur l’évolution des prix de l’immobilier, qui montrent que la dégradation du marché immobilier s’est amorcée fin 2022 pour la majorité des pays.

Certains pays ont connu une baisse des prix sur un an comme en Allemagne, au Luxembourg ou en Suède, avec même des corrections importantes d’un trimestre à l’autre.

Pour l’ensemble de la zone euro, et au cours du troisième trimestre, les prix des logements ont diminué de 2,1 % sur un an, et de 1 % dans l’UE. Ce qui montre une dégradation par rapport au trimestre précédent qui affichait un recul de respectivement 1,5 % et 0,9 %.

La situation est particulièrement inquiétante en Allemagne, où les perspectives du secteur de la construction restent sombres pour 2024.

Selon, l’institut économique DIW, les dépenses de construction en Allemagne devraient diminuer en 2024 pour la première fois depuis la crise financière.

L’un des auteurs de l’étude estimant que « l’effondrement du secteur de la construction prend plus de temps que prévu ».

À propos d’effondrement

La livre turque a atteint un nouveau record à la baisse au-delà de 30 par rapport au dollar.

Il faut dire qu’avec un taux d’inflation à 65 % en décembre, et qui devrait encore s’aggraver, la bataille de la Banque centrale n’est pas encore gagner. Et surtout, elle doit reconstruire sa crédibilité, ce qui prend du temps.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances