mar. 5 sept. 2023

11:44

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : KBC Groep, ASML Holding, Ageas, Colruyt, >Koninklijke Ahold Delhaize, D'Ieteren Group, ING Groep, Barco, Telenet Group et Ackermans V. Haaren

8:53

Actualités des entreprises européennes

  • Continental intégrera les services Google Cloud dans son système de cockpit

  • L'opération de rachat de L'Occitane a été annulée et restera cotée à Hong Kong

  • L'introduction en bourse d'Ampère pourrait être valorisée jusqu'à 10 milliards d'euros

  • Novartis confirme la scission de Sandoz dans ses résultats semestriels

8:53

Actualités des entreprises du Benelux

  • Le projet de Solvay de rembourser 600 millions d'euros d'obligations est retardé
  • Gimv vend quatre participations et gagne ainsi 100 millions d'euros en cash
  • Bois Sauvage affiche une perte semestrielle de 29,6 millions d'euros et bénéficie d'une recommandation et d'un objectif de cours en baisse. KBC Securities abaisse sa recommandation et son objectif de cours
  • Celyad Oncology a perdu 3,7 millions d'euros au premier semestre 2023, mais a trouvé des capitaux supplémentaires
  • KBCS a abaissé les attentes de chiffre d'affaires pour 2023 pour Van de Velde
  • ABN Amro nomme Vaandrager, directeur financier par intérim, au poste de nouveau directeur financier
  • Adyen prévoit une journée des investisseurs le 8 novembre et c'est nécessaire pour calmer le jeu
  • Keyware a augmenté son chiffre d'affaires au premier semestre de 5,1% à 12,8 millions d'euros, mais sans bénéfice
8:52

Actualités des entreprises américaines

  • Ford reporte de 6 mois la production de son nouveau SUV
  • Tesla a vendu près de 85 000 voitures fabriquées en Chine
  • Microsoft ne mettra plus à jour WordPad
8:51

Actualités des entreprises asiatiques

  • CATL produira également une nouvelle batterie LFP en Allemagne et en Hongrie
  • Country Garden a effectué des paiements d'intérêts
  • Le PDG de Qantas Airways démissionne deux mois plus tôt que prévu
8:37

Le blog de Bernard Keppenne "L’un entraîne l’autre vers le bas"

Décidément, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour la Chine et pour l’Allemagne, avec le risque que l’un entraine encore un peu plus l’autre vers le bas.

Chute de l’indice PMI

L’indice PMI des services en Chine, publié par Caixin/S&P Global, a chuté d’un mois à l’autre en passant de 54.1 en juillet à 51.8 en août, soit son niveau le plus faible depuis décembre 2022 en pleine période de phase de confinement.

Heureusement que l’indice PMI manufacturier s’est légèrement repris, ce qui permet à l’indice composite de limiter le recul à 51.7 contre 51.9 en juillet.

Ce recul est en partie lié à une demande intérieure atone, mais aussi parce que la demande étrangère est faible et qu’elle pèse sur les exportations.

Et comme jusqu’à présent, les autorités ont pris des mesures de soutien uniquement pour le secteur immobilier, il a peu de chance que la situation évolue favorablement dans les prochains mois.

Exportations en berne

Justement à propos des exportations, ces dernières ont baissé en Allemagne de 0.9% en juillet par rapport au mois précédent à cause d’une demande mondiale faible.

Situation finalement comparable à la Chine, avec un secteur immobilier qui souffre et des exportations qui ne sont plus le moteur de la croissance. Et inéluctablement, le ralentissement en Chine touche de plein fouet les exportations allemandes.

Dans le détail, les exportations vers les pays de l’UE ont augmenté de 0.5 % par rapport au mois précédent, tandis que celles vers les pays non membres de l’UE ont diminué de 2.5 %.

Si l’industrie manufacturière est en berne, si les exportations sont en recul, si le secteur immobilier est en fort recul, il doit bien y avoir une chose de positive ? Et bien non, s’il faut en croire le dernier indice Sentix, qui mesure le moral des investisseurs dans la  zone euro, et qui a reculé plus que prévu à cause de la situation en Allemagne.

Graphe 1 - BK - Chine et Allemagne

Ce qui a fait dire à Manfred Huebner, directeur général de Sentix, « la situation en Allemagne reste particulièrement précaire. Nous mesurons ici la situation la plus faible (…) depuis juillet 2020, lorsque l’économie a été ralentie par le premier confinement du coronavirus ».

Et il n’a d’ailleurs pas mâché ses mots sur la situation en Allemagne déclarant que « le manque total de compétences économiques des dirigeants politiques et les énormes incertitudes pour l’économie causées par la crise de l’énergie et de l’électricité entraînent l’économie allemande de plus en plus profondément dans la récession ».

Statu quo

Comme attendu, la Banque centrale d’Australie a laissé ses taux inchangés pour le troisième mois consécutif, tout en se laissant la possibilité d’encore agir si nécessaire.

Avec un taux directeur à 4.10%, elle estime que la trajectoire de l’inflation est conforme à son scénario, même si le retour de cette dernière dans sa fourchette cible de 2 à 3% ne se fera que fin de l’année 2025.

La FED pourrait sans aucun doute s’inspirer du communiqué de la Banque centrale d’Australie lors de sa prochaine réunion, quand on lit le passage suivant , « en prenant ses décisions, le Conseil d’administration continuera à prêter une attention particulière à l’évolution de l’économie mondiale, aux tendances des dépenses des ménages et aux perspectives en matière d’inflation et de marché du travail ».

Plus élevée que prévue

L’inflation en Turquie, qui a atteint le taux de 58.94% en août, soit une hausse mensuelle de 9.09%.

Ce chiffre est nettement au-dessus des prévisions et marque une nouvelle hausse alors que l’inflation en juillet se situait à 47.83%, ce qui a provoqué une pression à la baisse sur la devise.

Graphe 2 - BK - Chine et Allemagne

La Banque centrale va devoir encore augmenter ses taux si elle veut éviter une nouvelle dépréciation de sa devise qui viendrait alors encore accentuer la hausse de l’inflation.

Graphe 3 - BK - Chine et Allemagne

Source : Bernard Keppenne - Chief Economist CBC Banque & Assurance