mer. 10 sept. 2025

13:34

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : Anheuser-Busch Inbev, ASML Holding, Argenx, KBC Groep, Sofina, Warehouses De Pauw, Gimv, Azelis, Arcelormittal et Prosus.

10:14

Actualités des entreprises du Benelux

  • InPost augmente son émission d'obligations à 850 millions d'euros. 
  • TINC augmente son portefeuille de 26,8 % et investit entièrement le produit de l'émission d'actions. 
  • WDP rejoint l'indice AEX et renforce sa visibilité grâce à la stratégie "Blend27". 
  • KBC Securities rehausse l'objectif de cours de Basic-Fit
10:13

Actualités des entreprises européennes

  • Klarna lève 1,37 milliard de dollars lors de son introduction en bourse à New York 
  • Novo Nordisk supprime 9 000 emplois. 
  • Inditex annonce une baisse de son chiffre d'affaires trimestriel et voit ses actions chuter. 
  • Sabadell rejette l'offre publique d'achat de BBVA. 
  • Unilever prépare la scission de Magnum Ice Cream Company. 
  • Ferrari renouvelle sa gamme d'hybrides avec la Testarossa 849. 
10:11

Actualités des entreprises américaines

  • Apple lance l'iPhone Air et maintient ses prix malgré l'impact des droits d'importation américains 
  • Oracle prévoit un chiffre d'affaires de 18 milliards de dollars pour l'OCI. 
  • Microsoft intègre la technologie Anthropic dans Office 365. 
  • Synopsys annonce une baisse de son chiffre d'affaires en raison de la faiblesse de la conception. 
  • Nvidia annonce la puce Rubin CPX. 
  • Meta Platforms nie les allégations selon lesquelles elle aurait privilégié le profit au détriment de la sécurité sur sa plate-forme de RV. 
  • Johnson & Johnson lance Inlexzo, un nouveau traitement pour le cancer de la vessie non invasif sur le plan musculaire. 
  • United Airlines critique le modèle Spirit.  
  • GameStop augmente ses ventes et ses bénéfices grâce à des ventes importantes de matériel et d'objets de collection. 
10:10

Actualités des entreprises asiatiques

  • Alibaba lance la fonction d'IA "Street Stars". 
  • Toyota consolide la production de Lexus aux États-Unis et transfère les modèles haut de gamme au Japon en raison des taxes à l'importation 
  • Nissan envisage l'introduction de véhicules hybrides e-Power en Afrique du Sud comme étape intermédiaire vers la mobilité électrique. 
  • TSMC voit ses ventes augmenter. 
9:50

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 10 septembre 2025 à 9h50

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:21

Le blog de Bernard Keppenne "Inflexion confirmée du marché de l’emploi"

A chacun son combat, les autorités chinoises tentent d’éviter de tomber dans une déflation durable, et la FED pourrait baisser les taux vu le ralentissement du marché de l’emploi, même si l’inflation est trop élevée.

Moindre déflation

C’est en ces termes que l’on pourrait analyser le dernier chiffre des prix à la production en Chine, même s’il est trop tôt pour conclure que la volonté des autorités de contenir la production est déjà un succès.

L’indice des prix à la production a baissé de 2,9% en taux annuel en août, en recul par rapport à la baisse de 3,6% enregistrée le mois précédent.

Concernant l’indice des prix à la consommation, il affiche une baisse de 0,4% en août contre un taux de 0% en juillet, suite à la très forte volatilité des prix des produits alimentaires qui ont chuté de 4,3%.

Cependant, l’inflation de base, qui exclut les prix volatils des aliments et des carburants, a augmenté de 0,9 % en août en taux annuel, contre un taux de 0,8 % en juillet, le taux le plus élevé depuis février 2023.

Alors que les exportations chinoises souffrent de la mise en place des droits de douane, la demande intérieure n’a pas encore pris le relais de la croissance et le chemin sera long, malgré les mesures de soutien des autorités.

Le combat change de camp ?

Il sera aussi question de l’indice des prix à la production, aujourd’hui, aux Etats-Unis, et demain celui de l’indice des prix à la consommation. Mais la FED devrait se préoccuper davantage pour le moment de l’affaiblissement du marché de l’emploi que du risque inflationniste.

Concernant l’indice des prix à la production, hors alimentation et énergie, il est attendu en hausse de 0,3% en août contre 0,9% le mois précédent, soit un taux annuel qui passerait de 3,7% à 3,5%.

En revanche, l’indice des prix à la consommation, hors alimentation et énergie, devrait rester accroché au taux de 3,1%, niveau bien éloigné de l’objectif de 2 % de la FED.

Mais la FED se focalise sur le marché de l’emploi et, après les chiffres de vendredi, hier, le Bureau des statistiques du travail a annoncé que l’économie américaine avait créé 911.000 emplois de moins au cours des 12 mois jusqu’en mars que ce qui avait été estimé précédemment. Soit un chiffre qui ressort dans le haut de la fourchette des prévisions.

Résultat, l’ensemble de ces chiffres montre une quasi-stagnation de la croissance de l’emploi en août, une perte d’emplois en juin pour la première fois en quatre ans et demi, et une nette dégradation de l’emploi avant même l’arrivée de Trump.

En cause, évidemment les incertitudes liées aux droits de douane, un marché de l’emploi sous pression par la politique de répression de l’immigration, et dans certains secteurs, une utilisation plus importante de l’intelligence artificielle.

La FED navigue à vue, ce qui devrait l’inciter à agir avec prudence dans le mouvement d’assouplissement monétaire.

Le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, qui est très écouté, n’a pas dit autre chose hier, en se montrant prudent quant aux perspectives économiques des États-Unis, estimant que les effets des droits de douane et d’autres facteurs géopolitiques ne se sont pas encore pleinement manifestés.

Vide politique

Il est très probable que la BOJ retardera sa prochaine hausse de taux compte tenu de l’incertitude politique au Japon, après la démission du Premier ministre.

Et l’attente pourrait être longue pour y voir clair, le parti au pouvoir, le LDP,  ne choisira le successeur de Shigeru Ishiba que lors d’un vote le 4 octobre. Il devra ensuite obtenir l’approbation du Parlement pour devenir chef du gouvernement.

Ce qui signifie qu’une nouvelle administration pourrait ne pas être formée avant la mi-octobre, ce qui créerait un vide politique inquiétant avant la réunion de politique générale de la BOJ les 29 et 30 octobre.

Mais après, tout va dépendre du choix du Premier ministre. L’une des favorites, la conservatrice Takaichi a été une fervente partisane des “Abenomics”, et a critiqué les hausses de taux de la BOJ.

Un autre candidat est Shinjiro Koizumi, un partisan de la déréglementation, mais dont la position concernant la politique monétaire n’est pas connue.

Et dans le même temps, la BOJ doit éviter de voir les taux longs continuer d’augmenter alors qu’ils ont déjà atteint des niveaux stratosphériques.

Le pire scénario pour la BOJ serait qu’une forte hausse des taux longs incite le gouvernement à lui demander de mettre fin à son programme de resserrement quantitatif et à intervenir sur le marché en achetant des obligations. Ce qui viendrait mettre un terme à sa politique de normalisation.

Source : Bernard Keppenne - Chief Economist CBC Banque & Assurance