ven. 14 févr. 2025

11:41

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : KBC, Umicore, Prosus, Lotus Bakeries, UCB, KBC Ancora, Sofina, Adyen, Euronext, Solvay.

10:52

Actualités des entreprises du Benelux

  • KBC Securities entame le suivi de JDE Peet's avec une recommandation « Acheter ».
  • KBC Securities revoit à la baisse l'objectif de cours de Heineken.
  • Hyloris ajoute un nouveau produit.
  • Les perspectives de KPN s'améliorent légèrement.
  • Umicore publie des résultats faibles.
  • KBC Securities revoit à la baisse l'objectif de cours d'Autolus.
  • Econocom voit son bénéfice net chuter de 40 %.
  • Forte performance d'Euronext.
  • TikTok (Sofina) à nouveau disponible à l'installation en Amérique.
10:39

Actualités des entreprises européennes

  • Ubisoft annonce une baisse de 52 % de ses recettes nettes au troisième trimestre.
  • Porsche prévoit de supprimer 1 900 emplois supplémentaires d'ici 2029.
  • British American Tobacco prend une charge de 8 milliards de dollars au titre de l'accord conclu au Canada.
  • Les ventes d'Hermes augmentent en fin d'année.
  • Le producteur d'aluminium Norsk Hydro n'atteint pas ses prévisions de bénéfices pour le quatrième trimestre.
  • L'entreprise italienne Unipol dépasse ses objectifs stratégiques en matière de bénéfice net.
  • Segro est optimiste quant à la demande des utilisateurs après une augmentation de 15 % de ses bénéfices.
  • Safran relève ses perspectives pour 2025.
  • NatWest affiche un bénéfice annuel supérieur aux prévisions.
  • BBVA envisage de réduire sa participation dans un projet immobilier à Madrid.
10:38

Actualités des entreprises américaines

  • Arm envisage de vendre ses propres puces.
  • Berkshire Hathaway vend des actions de la société de dialyse rénale DaVita.
  • Airbnb affiche un chiffre d'affaires trimestriel en hausse.
  • Crash avec le Cybertruck de Tesla.
  • Deere a vu ses ventes trimestrielles chuter de 35 %.
10:37

Actualités des entreprises asiatiques

  • Baidu met le modèle d'IA Ernie en libre accès.
  • BYD possède des droits miniers sur le lithium brésilien.
  • Shein reporte son introduction en bourse au Royaume-Uni.
9:40

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 14 février 2025 à 9h40

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:38

Le blog de Bernard Keppenne : « Les marchés ne savent pas sur quel pied danser »

Après la hausse des prix à la consommation, c’est au tour des prix à la production, aux États-Unis, d’être plus fermes que prévu, alors même que la hausse des tarifs douaniers n’a pas encore eu lieu.

Hausse toute ?

L’indice des prix à la production a augmenté de 0,4 % le mois dernier après une hausse de 0,5 % en décembre, soit un taux annuel qui demeure inchangé à 3,5 %. Tous ces chiffres dépassent les prévisions et, après les chiffres d’inflation, ils montrent que l’inflation ne recule absolument plus aux États-Unis.

Ce qui fait craindre que l’indice PCE, qui est inéluctablement impacté par l’indice des prix à la consommation et celui à la production, ne recule plus non plus, ce qui renforce le scénario d’une FED qui va poursuivre pour encore un bon moment le statu quo.

Constat inquiétant

La production industrielle dans la zone euro s’est contractée plus que prévu en décembre, indiquant que la récession de deux ans dans le secteur est loin d’être terminée.

Elle a baissé de 1,1 % en décembre, avec des reculs importants en Allemagne (de 2,9 %) et en Italie (de 3,1 %).

Sur un an, elle affiche une baisse de 2 %, avec en particulier une dégringolade de 8 % de la production de biens d’équipement.

Toujours sur un an, les écarts de performance sont impressionnants dans l’UE, qui affiche un recul de 1,7 %, avec des chutes importantes en Autriche, Italie et Hongrie.

En termes sectoriel, dans l’UE, la plus forte chute sur un an concerne les biens de consommation non durables avec un recul de 8,2 %, suivi des biens d’investissement en baisse de 7,5 %.

Le constat est inquiétant car cela montre que l’UE a terminé l’année 2024 en plein marasme, ce qui n’augure rien de bon pour 2025, avec en plus comme épée de Damoclès la hausse des tarifs douaniers.

À ce propos

Trump a chargé, jeudi, son équipe économique d’élaborer des plans visant à imposer des droits de douane réciproques à tous les pays taxant les importations américaines.

« En matière de commerce, j’ai décidé, dans un souci d’équité, d’appliquer des droits de douane réciproques, c’est-à-dire que pour tous les pays qui taxent les États-Unis d’Amérique nous le ferons aussi. Ni plus, ni moins », a déclaré Trump.

Cette directive n’a pas imposé de nouveaux droits de douane, mais a donné le coup d’envoi à ce qui pourrait être des semaines ou des mois d’enquête sur les prélèvements imposés sur les produits américains par d’autres partenaires commerciaux.

Les cibles visées sont la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l’Union européenne.

Pour autant, Trump laisse la porte ouverte à de possibles discussions pour ajuster les droits de douane, comme il vient de le faire avec l’Inde. Après sa rencontre avec Modi, ce dernier aurait proposé de discuter de l’assouplissement des droits de douane, de l’achat d’une plus grande quantité de pétrole, de gaz et d’avions de combat américains.

Les marchés financiers ne savent vraiment pas comment réagir à cette nouvelle annonce, balançant entre le sentiment de se réjouir de voir un délai avant une hausse des tarifs, et le sentiment de crainte d’un réel embrasement d’une guerre commerciale étendue.

Révision des prévisions

Le gouvernement brésilien a réduit ses prévisions de croissance économique pour cette année à 2,3 % avec une révision à la hausse des prévisions d’inflation.

Concernant cette dernière, il s’attend à un taux de 4,8 % pour cette année contre une précédente estimation à 3,6 %.

Pour la croissance, il ne table plus que sur un taux de 2,5 % contre un taux de 3,5 % en 2024.

Ce chiffre pour la croissance demeure cependant plus optimiste que celui de la Banque centrale qui table sur une croissance de 2,1 % avec un taux d’inflation qui pourrait atteindre 5,2 % cette année.

Ce qui explique pourquoi elle demeure aussi restrictive et qu’elle devrait encore augmenter ses taux de 100 points de base en mars.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances