lun. 6 janv. 2025
Voici dix des Exchange Traded Funds (ETF) ou trackers les négociés sur Bolero au cours de l'année 2024. Quoi de mieux pour savoir quels ETF sont plus ou moins prisés des autres investisseurs ?
Par ailleurs, de nombreux ETF qui apparaissent dans la liste ci-dessous font également partie de notre Playlist ETF. Grâce à cette playlist, vous pouvez investir dans des ETF pour de plus petits montants et avec des tarifs plus avantageux chez Bolero. Vous souhaitez investir régulièrement dans des ETF par le biais d'un investissement récurrent ? C'est possible chez Bolero via Invest & Repeat.
Pour votre information, nous reprenons pour vous l'évolution des indices de référence depuis janvier 2024 (au 31 décembre 2024) :
BEL20 : +15,2 %
Nasdaq100 : +24,8 %
S&P500 : +23,3 %
MSCI World : +16,9 %
1. iShares Core MSCI World UCITS ETF - USD ACC (IWDA) - ISIN : IE00B4L5Y983
Cet ETF tente de suivre au plus près l'indice MSCI World. L'indice MSCI World est l'indice boursier le plus connu et le plus utilisé au monde. L'ETF comprend plus de 1 600 actions de pays développés du monde entier. Le ratio de dépenses total est de 0,20 %. En 2024, l'ETF a augmenté de 25,6 %.
Vous souhaitez obtenir plus d'informations sur cet ETF ou sur les ETF qui suivent ? Rendez-vous sur la plateforme ou dans l'app Bolero, où vous trouverez notamment le document d'informations clés (KID) de chaque ETF sous la rubrique « Documents ».
2. iShares Core S&P 500 UCITS ETF USD - ACC (CSPX) - ISIN : IE00B5BMR087
Cet ETF suit de près l'évolution du S&P500, les 500 plus grandes sociétés américaines pour lesquelles l'agence de notation Standard and Poor's a établi un indice. Parmi les investisseurs, le S&P 500 est parfois appelé « The index you can't beat » (« l'indice impossible à battre »). Cet ETF, contrairement au quatrième de la liste, ne verse pas de dividendes. Il s'agit d'un ETF de capitalisation. Les dividendes versés par les sociétés sous-jacentes ne sont pas transmis par l'ETF à ses investisseurs, mais immédiatement réinvestis dans l'ETF lui-même. Le ratio de dépenses total est de 0,07 %. En 2024, l'ETF est en hausse de 32 %. Rendement de l'ETF :
3. SPDR MSCI World UCITS ETF - USD ACC (SWRD) - ISIN : IE00BFY0GT14
Ce SPDR est un autre ETF qui tente de suivre l'indice MSCI World aussi fidèlement que possible. Comme ceux d'iShares et de Vanguard (voir les numéros 1 et 5 de cette liste), il s'agit d'un ETF de capitalisation. Le ratio de dépenses est de 0,22%, comme chez Vanguard, à peine plus élevé que celui d'iShares (0,20%). Sur l'année, l'ETF a gagné 25,7 %. Rendement de l'ETF :
4. Vanguard INV SER S&P 500 ETF INC NAV (VUSA) - ISIN : IE00B3XXRP09
Le fabricant d'ETF Vanguard propose également un tracker sur le S&P500, avec un ratio de dépenses total aussi bas que ses concurrents : 0,07 %. Les propriétaires de l'ETF reçoivent des dividendes. En 2024, l'ETF a progressé de 30,7 %. Rendement de l'ETF :
5. Vanguard FTSE All-World UCITS ETF - USD ACC (VWCE) - ISIN : IE00BK5BQT80
Comme pour les numéros 1 et 3 de cette liste, le Vanguard FTSE All-World UCITS ETF vous permet d'investir instantanément dans le monde entier. Les cinq principales positions sont des géants américains : les développeurs de logiciels Apple (environ 4 %) et Microsoft (environ 4 %), la société de commerce électronique Amazon (environ 2 %) et la société de technologie Nvidia (environ 3,5 %). Le ratio de dépenses total est de 0,22 %. En 2024, l'ETF aura progressé de 23,1 %. Rendement de l'ETF :
6. VanEck Semiconductor UCITS ETF - USD ACC (VVSM) - ISIN : IE00BMC38736
L'ETF de VanEck Asset Management suit l'indice MVIS US Listed Semiconductor 10% Capped. Il couvre les sociétés qui font partie du secteur des semi-conducteurs. Il s'agit d'un ETF de capitalisation avec un ratio de dépenses total de 0,35 %. Les principaux titres sont Nvidia (environ 11 %), Broadcomm (environ 10 %), ASML Holding (environ 8 %) et TSMC (environ 11 %). En 2024, l'ETF est en hausse de 32,6 %.
7. SPDR MSCI ACWI IMI UCITS ETF - USD ACC (IMIE) - ISIN : IE00B3YLTY66
Cet ETF vous permet de suivre l'indice State Street Global Advisors Europe Limited. Cet indice comprend des sociétés à grande, moyenne et petite capitalisation des marchés développés et émergents. Il s'agit d'un ETF de capitalisation avec un ratio de dépenses total de 0,17%. Les pondérations les plus importantes de l'ETF sont détenues par Apple (environ 3,5 %), Microsoft (environ 3,5 %) et NVIDIA (environ 3,5 %). En 2024, il a augmenté de 22,7 %. Rendement de l'ETF :
8. iShares Core MSCI EM IMI UCITS ETF - USD ACC (EMIM) - ISIN : IE00BKM4GZ66
Grâce à cet ETF, vous pouvez capitaliser sur les mouvements des actions des marchés émergents et des pays émergents tels que le Mexique et le Brésil, la Chine, l'Afrique du Sud... Les secteurs les plus importants de l'ETF sont les services financiers et la technologie, chacun représentant environ 20 % de l'indice. Les positions individuelles les plus importantes sont le producteur taïwanais de semi-conducteurs Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC) avec environ 8 %, le sud-coréen Samsung Electronics (environ 2 %), la société chinoise de médias sociaux Tencent (environ 3,5 %) et le géant chinois du commerce électronique Alibaba Group Holding (environ 2,0 %). Le ratio de dépenses total s'élève à 0,18 %. En 2024, l'ETF a progressé de 13,5 %. Rendement de l'ETF :
9. AMUNDI S&P 500 UCITS ETF - EUR ACC (500) - ISIN : LU1681048804
Cet ETF est le deuxième de la liste à suivre le S&P500. Il s'agit d'un ETF de capitalisation avec un ratio de dépenses totales de 0,15 %. En 2024, il a réalisé un rendement de +32,5 %. Rendement de l'ETF :
10. iShares NASDAQ-100® UCITS ETF (DE) - USD ACC (CNDX) - ISIN : IE00B53SZB19
Le développeur d'ETF iShares propose également un ETF pour le NASDAQ-100, la bourse américaine sur laquelle sont cotées principalement les plus grandes entreprises technologiques américaines. Il s'agit d'un ETF de capitalisation. Le ratio de dépenses total est de 0,33 %. Les principales participations sont Apple (environ 9 %), Microsoft (environ 8 %), NVIDIA (environ 7,6 %) et Broadcom (5,0 %). En 2024, il était en hausse de 35,3 %. Rendement de l'ETF :
Un investisseur averti en vaut deux !
Outre les avantages liés à l'investissement dans les ETF, il nous incombe également de vous sensibiliser aux risques. Le plus important est le risque de marché (en raison des fluctuations du marché, un ETF peut valoir moins à la vente qu'à l'achat). Les autres risques sont le risque de change, le risque de liquidité et le risque de change.
Nous attirons également votre attention sur le fait qu'en plus des frais de courtage, vous payez une taxe boursière obligatoire légalement lors de l'achat ou de la vente d'un ETF. Cette taxe s'élève entre 0,12 et 1,32 % du montant de l'achat ou de la vente. Vous trouverez une explication détaillée dans notre guide en ligne.
Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !
Dans le top 10 aujourd'hui : KBC, ASML, X-Fab, Sequana Medical, AB InBev, Cofinimmo, D'Ieteren, WDP, Sofina, Argen-x.
Publication : le 6 janvier 2025 à 9h16
La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.
Avant de se faire emporter par le flot des données économiques et autres indicateurs, je publie ce matin mes prévisions, tout à fait personnelles, pour cette année 2025.
Chute
La chute en 11 jours de Bashar al-Assad a été un signal important de l’affaiblissement du Hezbollah suite aux attaques d’Israël. L’année 2025 sera marquée par la chute du régime iranien qui, ne disposant plus d’une très forte influence étrangère, sera contesté par son peuple. Après une sanglante répression, la chute du pouvoir des Ayatollahs compliquera encore plus la situation au Moyen-Orient, mais surtout libérera les femmes.
Baisse des taux encore
Je vais poursuivre, pour la deuxième prévision et comme l’année dernière, sur la question des taux en zone euro.
La BCE réduira encore ses taux cette année, compte tenu d’une inflation contenue, même si cette dernière ne sera pas encore à l’objectif. Mais surtout parce que l’économie européenne a besoin d’un peu d’oxygène pour tenter de retrouver du souffle.
Le taux de dépôt, qui se situe actuellement à 3 %, sera ramené à 2 % au milieu de l’année prochaine.
Impact sur l’euro
Conséquence de cette baisse de taux de la part de la BCE, l’euro devrait s’affaiblir par rapport au sterling, mais pas uniquement.
Parce que les baisses de taux de la part de la BoE seront plus faibles, le différentiel de taux s’élargira et le sterling se renforcera encore par rapport à l’euro, jusqu’à toucher le niveau de 0.78, soit son niveau d’avant juin 2016 au moment des élections en Grande-Bretagne qui ont enclenché le processus du Brexit.
Trump
Faire une prévision concernant Trump relève de l’impossible tellement il est prévisible et en même temps imprévisible. Qu’il va appliquer ce qu’il a annoncé ne fait pas l’ombre d’un doute et il faut donc bien lui reconnaître une chose, c’est que lui au moins il fait ce qu’il dit.
Il faut dès lors essayer de prévoir ce qu’il n’a pas annoncé.
La baisse du taux d’impôt des sociétés à 15 % a été annoncée par Trump, et elle devrait inciter les multinationales américaines à rapatrier leurs bénéfices. Il va dans le même temps mettre en place une nouvelle loi ciblant le chiffre d’affaires réalisé à l’étranger par ces dernières. Son intention étant de mettre une taxe spéciale sur ce chiffre d’affaires à partir du moment où les bénéfices sont logés dans des pays avec des régimes fiscaux plus favorables.
Taux longs américains
Liés au retour de Trump à la Maison Blanche, et comme son programme est clairement inflationniste, les taux obligataires aux États-Unis ne vont pas baisser, mais au contraire vont remonter.
Je table sur un taux à 10 ans qui ira jusqu’à 5 % dans le courant de l’année contre un niveau actuel à 4,46 %.
Consolidation dans le secteur bancaire en Europe
La BCE l’appelle de ses vœux, la hausse des coûts l’impose, la fragmentation du secteur par rapport aux États-Unis est pénalisante, tout cela devrait entraîner une consolidation du secteur bancaire en Europe.
Les manœuvres ont déjà commencé, avec Unicredit qui finira par absorber Commerzbank, et devraient se poursuivre avec des fusions en France. Dans une première phase, il s’agira essentiellement de fusions dans le même pays, avec à la clef un désengagement des Etats qui sortiront du capital des banques.
L’or
À contrario de nombreux avis, je ne crois pas à une forte hausse de l’or cette année. Même s’il ne fait aucun doute que les Banques centrales vont rester acheteuses d’or pour gonfler leurs réserves, la perspective d’une baisse très limitée des taux par la FED devrait enlever un soutien à l’or.
Je vois par conséquent l’or évoluer dans un range entre 2 400 et 2 800 dollars pour cette année.
La Pologne
En l’absence de la France et de l’Allemagne, la Pologne deviendra en 2025 le fer de lance de la construction européenne. Fini le couple franco-allemand capable de faire évoluer l’Europe.
Non seulement, Donald Tusk, va avoir les coudées franches en Pologne, car le maire de Varsovie Rafał Trzaskowski va battre le candidat du PiS Karol Nawrocki à l’élection présidentielle, mais en plus durant sa présidence du Conseil de l’Europe, il fédérera les pays baltes et de l’Europe du Nord pour faire avancer l’Europe. Deux avancées majeures, la défense européenne, et la fabrication de batteries au lithium dont la Pologne deviendrait un leader européen.
Le CAC40 en berne
Après une année 2024 qui a vu le CAC40 décrocher par rapport aux autres bourses européennes, 2025 ne sera guère mieux et il sera une nouvelle fois la lanterne rouge. En cause un secteur du luxe impacté par la situation en Chine, mais également par les tarifs douaniers, et une situation politique qui n’incite pas les entreprises à investir.
Alors que l’Eurostoxx50 devrait afficher une performance de 5 %, le CAC40 terminera une nouvelle fois en territoire négatif à -4 %.
Où sont les femmes ?
« Dites-moi où sont les femmes
Femmes, Femmes, Femmes, Femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont des rires pleins de larmes »
En 2025, le jury du prix Nobel décidera d’attribuer des prix uniquement à des femmes pour combler un écart totalement injustifié. En vrac quelques noms potentiels, pour le prix Nobel de littérature Joyce Carol Oates, pour le prix Nobel d’économie Gita Gopinath, pour le prix Nobel de la paix Salomé Zourabichvili.
Bonus, voilà une prévision que j’avais envisagée mais la situation a évolué plus vite que prévu.
Ingouvernable avec comme conséquence
Impossible de ne pas évoquer la France pour des prévisions 2025, et elles seraient potentiellement nombreuses : démission de Macron, inéligibilité de Le Pen, dissolution en juillet de l’Assemblée nationale, plusieurs Premiers Ministres rapidement censurés…
Mais ma prévision était que la France allait connaitre une dégradation de sa note par Moody’s à Aa3. S&P, qui avait pourtant laissé les perspectives à stables, abaissera également la note à A+. Ceci provoquera une nouvelle petite tension sur le différentiel de taux entre le Bund et l’obligation française.
À suivre
Dans les informations du jour, sans surprise, les indices PMI des services, publiés un peu partout, seront nettement meilleurs que ceux de l’industrie, mais ce n’est pas un scoop.
Ils ne devraient cependant pas beaucoup varier, et dès lors pas apporter de surprise. Par contre, en Chine, ce matin, l’indice est passé de 51.5 en novembre à 52.2 en décembre.
Il s’agit de sa plus forte progression depuis sept mois, sous l’effet d’une hausse de la demande intérieure, mais les commandes en provenance de l’étranger ont diminué.
A la veille de l’arrivée de Trump c’est évidemment un signal inquiétant, et autre indicateur à suivre, les entreprises ont réduit leurs effectifs pour la première fois en quatre mois, certaines invoquant des problèmes de coûts, notamment la hausse des prix des matières premières et des salaires.
Malgré cette hausse, l’indice PMI composite a reculé à 51.4 contre 52.3 en novembre, ce qui explique en partie la poursuite de la baisse de la bourse chinoise depuis le début de l’année, et la faiblesse du yuan.
Le yuan continue de s’affaiblir alors que les autorités tentent de limiter sa chute, mais elles s’inquiètent aussi de la chute vertigineuse des rendements obligataires comme le montre l’évolution du taux à 10 ans.
La semaine sera aussi marquée par les chiffres du chômage aux États-Unis, ce vendredi, qui seront regardés avec attention par les membres de la FED.
Ce que n’ont pas manqué de souligner justement deux de ses membres, la gouverneure Adriana Kugler et la présidente de la FED de San Francisco, Mary Daly, estimant que le travail de maîtrise de l’inflation n’était pas encore terminé, mais qu’elles ne voulaient pas risquer d’endommager le marché de l’emploi.
Avec une inflation à 2,4 %, « nous sommes pleinement conscients que nous n’y sommes pas encore – personne ne sabre le champagne nulle part », a déclaré Kugler. « En même temps, nous voulons que le taux de chômage reste au même niveau et n’augmente pas rapidement ».
Avec un taux de chômage à 4,2 %, Daly, estime qu’il est conforme à l’objectif de l’emploi maximum, et « à ce stade, je ne voudrais pas voir un nouveau ralentissement du marché du travail – peut-être une évolution progressive par à-coups sur un mois donné, mais certainement pas un ralentissement supplémentaire du marché du travail ».
Dernière information, Trudeau pourrait annoncer sa démission aujourd’hui, ce qui annoncerait des élections anticipées, information qui n’a pas eu d’effet sur le dollar canadien.
Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances