jeu. 7 nov. 2024

11:41

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : KBC, Solvay, Barco, GBL, ASML, Azelis, Cofinimmo, Adyen, Melexis, KBC Ancora.

9:26

Actualités des entreprises du Benelux

  • CMB.Tech affiche un résultat net en baisse.
  • Tessenderlo annonce l'acquisition du producteur d'engrais américain Tiger-Sul.
  • Le problème de financement d'Alfen est résolu.
  • Aalberts voit ses ventes diminuer.
  • Le bénéfice de KBC au troisième trimestre dépasse les attentes grâce à l'augmentation des revenus nets d'intérêts.
  • MDxHealth relève ses prévisions pour l'année 2024.
  • Care Property Invest affiche des résultats légèrement supérieurs aux attentes.
  • GBL annonce une hausse de 3,6 % de la valeur nette d'inventaire par action.
  • Titan Cement annonce des résultats supérieurs aux prévisions.
  • Chez Adyen, les ventes sont conformes aux attentes.
  • ASR Nederland lance un programme de rachat d'actions.
  • Le groupe Ekopak fait une percée significative sur le marché américain.
  • Marges stables chez BAM.
  • Campine a un nouveau président.
  • Roularta Media Group vend des magazines allemands.
  • Nyxoah enregistre une croissance de 30 % d'une année sur l'autre.
9:22

Actualités des entreprises européennes

  • Le bénéfice de base de Daimler Truck au troisième trimestre dépasse légèrement les attentes.
  • Sainsbury's maintient ses prévisions de bénéfices après une hausse au premier semestre.
  • Le bénéfice de base d'ArcelorMittal chute de 15 % mais dépasse les estimations du marché.
  • Heidelberg vise un résultat annuel plus élevé grâce à l'essor des États-Unis et à la maîtrise des coûts.
  • Enel affiche une hausse de 6,5 % de son bénéfice de base sur 9 mois grâce à la croissance des énergies renouvelables.
  • Delivery Hero voit sa croissance annuelle de GMV (valeur brute des marchandises) se situer dans le haut de la fourchette de ses prévisions.
  • Lanxess annonce un bénéfice de base supérieur aux attentes pour le troisième trimestre.
  • Telefonica annonce une chute de 98 % de son bénéfice net.
  • Taylor Wimpey maintient ses prévisions de bénéfices annuels sur la base d'une demande stable.
  • Engie annonce une baisse de 11 % de son bénéfice sur neuf mois.
  • Nordex prévoit une marge en 2024 vers le haut de la fourchette de prévision.
9:16

Actualités des entreprises américaines

  • Assurant affiche un bénéfice supérieur aux prévisions pour le troisième trimestre.
  • CVS Health nomme Steve Nelson à la tête d'Aetna.
  • Devon Energy affiche un bénéfice en hausse grâce à une augmentation de la production.
  • International Flavors & Flagrances revoit à la hausse ses prévisions de ventes annuelles.
  • Jack Henry & Associates a enregistré une hausse de 17 % de ses bénéfices.
  • Lumen Technologies a revu à la hausse ses prévisions de flux de trésorerie disponible.
  • Microchip Technology prévoit des revenus et des bénéfices inférieurs aux attentes.
  • Trump a déclaré une perte de 19,2 millions de dollars avec des liquidités en main et sans dette.
  • Super Micro Computer ne répond pas aux attentes.
  • Marathon Oil dépasse les estimations de bénéfices grâce à une production accrue.
  • Les ventes de puces Qualcomm aux fabricants chinois de smartphones sont à l'origine de bons résultats.
  • Coty prévoit un bénéfice annuel inférieur aux prévisions.
  • Les résultats de Gilead au troisième trimestre dépassent les attentes de Wall Street.
  • Beyond Meat revoit à la baisse le haut de sa prévision de chiffre d'affaires annuel.
  • Take-Two dépasse les estimations de bénéfices trimestriels.
  • Match prévoit des résultats décevants.
9:13

Actualités des entreprises asiatiques

  • TSMC et GlobalFoundries sur le point de recevoir les derniers prix du Chips Act.
  • Le bénéfice du deuxième trimestre de Tata Steel est supérieur aux prévisions grâce à l'augmentation des volumes de vente et à la baisse des coûts.
  • Nippon Steel revoit ses prévisions de bénéfice net pour l'ensemble de l'année.
9:02

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 7 novembre 2024

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

8:56

Le blog de Bernard Keppenne : « Il ne passera pas par la case “prison” finalement »

À regarder l’évolution divergente entre les bourses européennes et américaines, pratiquement tout est dit, et l’annonce de l’éclatement de la coalition en Allemagne prend encore un sens plus symbolique de la déliquescence de l’Europe.

Réactions

Revenons un moment sur les réactions des marchés financiers. Dans l’ensemble, ces derniers ont été rassurés d’avoir eu rapidement le résultat et de ne pas assister à une longue période d’incertitude et de contestation, tellement le résultat est sans appel.

La bourse américaine a salué cette victoire, car, pour elle, Trump devrait soutenir le milieu des affaires, déréguler à tour de bras, et « forer, forer, forer », ce qui est par contre une très mauvaise nouvelle pour le climat. Rappelons que Trump avait annoncé durant sa campagne qu’il allait se retirer, une nouvelle fois, de l’accord de Paris.

Le dollar a bénéficié d’un flux de capitaux vers les États-Unis, vers la bourse américaine, mais aussi vers les obligations américaines qui ont vu leur rendement augmenter sensiblement. Résultat, le différentiel de taux entre l’obligation allemande à 10 ans et le Treasury à 10 ans s’est très nettement élargi en faveur de ce dernier.

Et cette hausse est intervenue malgré le fait que la FED va réduire ses taux de 0,25 % ce soir, et devrait encore procéder de même en décembre, mais pour la suite le scénario est devenu nettement moins évident.

Elle ne sera pas la seule Banque centrale à baisser ses taux aujourd’hui, même si tout cela passe un peu au second plan, car on attend également une baisse de 0,50 % des taux en Suède. La Banque centrale suédoise devrait faire passer son taux directeur de 3,25 % à 2,75 %, compte tenu d’une croissance en berne et d’une inflation revenue dans son objectif. Le chiffre sera confirmé avant sa réunion, avec un taux d’inflation (CPIF) en légère hausse à 1,3 % contre 1,1 % mais qui reste tout à fait dans la fourchette de la Banque centrale.

Nous aurons également une baisse des taux de 0,25 % de la part de la BoE, qui va faire passer son taux de 5 % à 4,75 %, mais la suite n’est pas encore écrite car cette décision ne devrait pas faire l’unanimité.

Par contre, la Banque centrale norvégienne devrait laisser son taux inchangé à 4,50 %.

Les regards tournés vers la Chine

Ce n’est que demain que nous aurons connaissance des décisions qu’aura pris le Congrès national du peuple chinois, décisions qui seront sans doute influencées par la victoire de Trump.

En attendant, et cela ressemble un peu à une fuite en avant, il ressort qu’en octobre, les expéditions chinoises vers l’étranger ont augmenté à leur rythme le plus rapide depuis plus de deux ans, les usines ayant expédié leurs stocks vers les principaux marchés d’exportation en prévision de l’imposition de nouveaux droits de douane par les États-Unis et l’UE.

Ces dernière ont augmenté de 12,7 % en taux annuel en octobre contre un taux de 2,4 % en septembre.

Par contre, preuve que les mesures fiscales et monétaires se sont pas suffisantes pour relancer la demande intérieure, les importations ont chuté de 2,3 % en taux annuel en octobre, une première depuis 4 mois.

Dans le détail, les exportations chinoises vers les États-Unis ont augmenté de 8,1 % et celles vers l’Europe ont bondi de 12,7 % en octobre.

Cette tendance pourrait se poursuivre vers les États-Unis jusqu’à l’arrivée de Trump à la Maison Blanche.

Pas les seuls

Les Chinois ne sont évidemment pas les seuls à s’inquiéter du retour de Trump, et on peut même dire que les Européens le sont deux fois plus. Ils pourraient subir, non seulement, une hausse des tarifs douaniers par Trump, mais aussi un afflux de produits chinois qui, impactés par la hausse des tarifs douaniers vers les États-Unis, se détourneraient vers l’Europe.

Comme je le soulignais hier pour le site du Trends, « la victoire de Trump nous renvoie à nos propres faiblesses », et l’image donnée par l’Allemagne est désastreuse.

Et d’ailleurs, le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, s’est tout de suite inquiété de la victoire de Trump en déclarant, « les tarifs douaniers, les barrières commerciales et le protectionnisme vont nuire à l’économie mondiale ». Et vœux pieux sans l’ombre d’un doute, il a ajouté, « j’espère que les décisions prises ne donneront pas lieu à une quelconque guerre commerciale ».

Mais de Guindos est quand même lucide, car il a ajouté « si vous imposez des droits de douane, vous devez garder à l’esprit que l’autre partie va réagir et prendre des mesures de rétorsion, ce qui pourrait donner lieu à un cercle vicieux en termes d’inflation et de droits de douane, ce qui pourrait être le pire résultat possible ».

Il a aussi bien dû reconnaître que la situation économique en Europe n’était guère brillante, et que « après une légère reprise au premier semestre 2024, les derniers indicateurs économiques continuent de suggérer un affaiblissement de l’activité dans tous les pays et tous les secteurs. Ces dernières données indiquent des perspectives à court terme plus faibles que celles prévues par les services de la BCE en septembre ».

Ce qui signifie qu’une croissance plus faible devrait peser sur l’inflation, et que dès lors le processus de désinflation devrait se poursuivre. Ce qui signifie, même s’il ne l’a pas évoqué, que la BCE devrait poursuivre son ajustement monétaire. Et elle sera sans doute obligée d’agir plus vite avant que l’imposition de nouveaux tarifs douaniers ne provoquent des tensions inflationnistes.

Compte tenu du fait que la FED pourrait devoir ralentir ses baisses de taux, la BCE a peut-être une occasion d’agir plus rapidement pour permettre à la croissance en Europe de repartir. Mais à elle seule elle n’y parviendra pas, et le monde politique européen ne semble pas prendre la pleine mesure du défi qui nous attend.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances