ven. 25 oct. 2024

11:58

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : X-Fab, Melexis, Cofinimmo, D'Ieteren Group, Proximus, Solvay, Ontex, KBC Groep, ING Groep et UCB.

9:33

Actualités des entreprises du Benelux

  • Materialise connaît une croissance dans ses trois divisions 
  • Signify maintient ses perspectives pour 2024 
  • Atenor vend le projet Lakeside à Varsovie 67,5 millions d'euros 
  • QRF relève ses prévisions de dividendes après de bonnes performances 
  • Quest for Growth affiche une perte nette pour les neuf premiers mois de 2024 
  • X-Fab ajuste ses prévisions de revenus après l'incident survenu en Malaisie 
  • DEME remporte un important contrat pour le parc éolien offshore OranjeWind 
  • Xior annonce un bénéfice par action EPRA inférieur aux prévisions 
  • Les revenus locatifs nets de Montea sont conformes aux attentes 
  • Proximus réalise une forte performance EBITDA au troisième trimestre 
  • TINC vend 50% de sa participation dans Datacenter United 
  • Syensqo achève son programme de rachat d'actions par les employés 
  • Aalberts nomme un nouveau directeur financier 
  • Cofinimmo obtient des résultats meilleurs que prévu grâce à des désinvestissements moins importants 
  • Résultats en hausse chez Wereldhave 
9:32

Actualités des entreprises européennes

  • Santander disposera d'une banque numérique à service complet aux États-Unis d'ici à la fin de 2025 
  • L'unité Scout Motors de VW proposera des SUV électriques et des camions à essence 
  • Allianz envisage des options pour l'unité AllianzGI 
  • Les ventes de Sika pour les neuf premiers mois de l'année en hausse de 5,5 
  • Les actions de LSEG atteignent un niveau record après des résultats supérieurs aux prévisions pour le troisième trimestre  
  • BP finalise l'acquisition de la coentreprise solaire Lightsource BP 
  • Vinci estime que le projet d'augmentation des taxes en France pourrait coûter 400 millions d'euros 
  • Accor constate une forte demande dans les hôtels de luxe.
9:30

Actualités des entreprises américaines

  • Tesla enregistre sa plus forte hausse depuis plus de dix ans 
  • American Airlines revoit à la hausse ses prévisions de bénéfices en raison de la hausse de la demande de voyages 
  • Dow a entamé un examen de certains de ses actifs européens 
  • Globe Life a enregistré une hausse de 18 % de ses bénéfices 
  • Harley-Davidson a revu à la baisse ses prévisions de revenus pour cette année 
  • Hasbro a enregistré une baisse des ventes plus forte que prévu 
  • KKR a enregistré une hausse de 58 % de son bénéfice net 
  • Lam Research prévoit des revenus supérieurs aux attentes de Wall Street 
  • Mattel a dépassé les estimations de Wall Street 
  • Molina Healthcare a fait mieux que prévu 
  • Nasdaq a enregistré une hausse de son bénéfice au troisième trimestre 
  • O'Reilly Automotive a revu à la baisse ses prévisions de croissance du chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année 
  • Raymond James Financial a enregistré une hausse de près de 36 % de ses bénéfices 
  • Southwest Airlines affiche un bénéfice alors que les analystes prévoyaient une perte 
  • Tyler Technologies a revu à la hausse ses prévisions de revenus et de bénéfices pour l'ensemble de l'année  
  • Augmentation des volumes pour United Parcel Service 
  • United Rental n'a pas atteint les prévisions de bénéfices pour le troisième trimestre 
  • Valero Energy annonce une baisse de son bénéfice au troisième trimestre 
  • Western Digital dépasse les estimations de bénéfices trimestriels 
9:25

Actualités des entreprises asiatiques

  • Les actions de Korea Zinc atteignent des niveaux record en prévision de l'issue de l'offre publique d'achat 
  • Qantas relève ses estimations de recettes intérieures, les actions atteignent des niveaux records 
9:24

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 25 octobre 2024 à 9h24

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:11

Le blog de Bernard Keppenne "La zone euro reste dans l’ornière"

Les indices PMI en zone euro ont confirmé trois choses. La France va de plus en plus mal et devient ingouvernable. L’Allemagne se stabilise mais ne tire plus l’Europe. Et la zone euro est portée toujours par les services.

Leçons des indices

Commençons par la France, économie dominée par les services, et qui a vu son indice des services fortement reculer après déjà une forte baisse le mois précédent.

Mais les deux secteurs ont signalé une baisse significative des nouvelles commandes, en particulier sur les marchés d’exportation, tandis que la situation politique incertaine de la France a également pesé sur l’humeur des dirigeants.

Et cette incertitude n’est pas encore levée avec des discussions sur le budget qui se prolongent et la menace de voir le gouvernement utiliser le 49.3, ce qui pourrait provoquer un blocage.

L’Allemagne, sauve les meubles, ou pour le dire autrement, elle reste les pieds dans l’eau, mais cette dernière ne monte plus et pourrait même légèrement refluer. Sur base de ces indices PMI, l’économie allemande pourrait légèrement se reprendre au quatrième trimestre.

Résultat, en zone euro, l’activité demeure en territoire négatif et a vraiment du mal à redémarrer. L’industrie, en particulier, ne parvient pas à sortir de la récession qu’elle traverse depuis deux ans, et seuls les services permettent à la zone euro de se maintenir.

Ces indices cependant n’ont pas renforcé le scénario d’une baisse plus rapide des taux de la part de la BCE.

Et d’ailleurs plusieurs membres de la BCE se sont exprimés sur la nécessité de garder une approche graduelle. Cela a été le cas du gouverneur slovène,  Bostjan Vasle, qui a déclaré « nous devrions continuer à nous rapprocher de la neutralité en procédant par étapes mesurées. Il n’y a pas d’urgence à discuter d’un dépassement de l’objectif ou d’un passage en dessous du taux neutre. Ce ne sont pas des questions d’actualité ».

Il a été rejoint par le gouverneur de la Banque centrale de Lettonie, Martins Kazaks, qui a estimé que « le modus operandi que nous avons eu jusqu’à présent, réunion par réunion, en examinant toutes les données, et pas seulement des points de données spécifiques, est toujours d’actualité », balayant d’un revers de la main toute les anticipations de baisse des taux de 0.50% en décembre.

Pour autant, ils demeurent attentifs à la situation économique, comme l’a souligné Vasle, « un atterrissage en douceur accompagné d’une reprise reste le scénario de base. Toutefois, les données récentes indiquent la matérialisation de certains risques qui pourraient retarder l’amélioration attendue de la croissance ».

Le président de la Bundesbank, Robert Holzmann, s’est montré encore plus prudent en estimant que « une nouvelle réduction de 25 points de base n’est pas exclue, mais elle n’a pas encore été décidée », et elle aura lieu « si les circonstances le permettent, si l’évolution de l’inflation est conforme à ce que nous souhaitons, mais cela ne se fera pas dans le but d’obtenir des avantages concurrentiels ».

Comme la BCE est dépendante des données, elle sera attentive à l’évolution de l’indice M3, qui mesure la masse monétaire, indice qui a tendance à repartir à la hausse. Il est attendu à 3% contre 2.90% le mois passé, ce qui montre une petite accélération qui pourrait être un indice d’une petite hausse de l’inflation.

Double déconvenue

En Grande-Bretagne, d’abord avec un recul plus important des indices PMI, ce qui a fait plonger l’indice composite à son niveau le plus bas depuis novembre 2023.

Cette chute généralisée des indices est liée à l’incertitude concernant le premier budget du gouvernement travailliste qui a sapé la confiance des entreprises.

Par contre, comme le souligné, Chris Williamson, économiste en chef chez S&P Global Market Intelligence, « un nouveau ralentissement de l’inflation du coût des intrants, à son plus bas niveau depuis quatre ans, ouvre la voie à la Banque d’Angleterre pour adopter une position plus agressive en matière de baisse des taux d’intérêt, si le ralentissement actuel s’enracine davantage ».

Deuxième déconvenue, la confiance des consommateurs britanniques est tombée à son plus bas niveau depuis mars, à cause des craintes d’une hausse des impôts dans le premier budget du nouveau gouvernement.

Compte tenu de la baisse de l’inflation, la publication de ces indices a renforcé le scénario d’une baisse des taux en novembre. Reste encore à convaincre Catherine Mann, la responsable de la fixation des taux d’intérêt à la Banque d’Angleterre.

Même si elle s’est félicitée de la récente baisse de l’inflation en Grande-Bretagne, « l’inflation a été plus faible que prévu dans le rapport sur la politique monétaire du mois d’août. Les services, que nous avons bien sûr examinés très attentivement pour en vérifier la persistance, sont passés sous la barre des 5 % pour la première fois depuis très, très longtemps ».

Mais « les prix des biens sont un peu plus élevés, ce qui est un peu préoccupant. Pour atteindre un objectif compatible avec un taux d’inflation de 2 %, les services ont encore un long chemin à parcourir ».

Et de rajouter, « si vous avez une persistance structurelle dans la relation entre les salaires et la formation des prix qui dure, qui est persistante et ancrée, alors il est prématuré de commencer à réduire les taux tant que vous n’avez pas purgé ces comportements ».

Source : Bernard Keppenne - Chief Economist CBC Banque & Assurance