mer. 23 oct. 2024

11:57

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : D'Ieteren Group, ASML Holding, Solvay, KBC Groep, Argenx, UCB, Cofinimmo, LVMH-Moet, Ackermans V. Haaren et ING Groep.

9:12

Actualités des entreprises du Benelux

  • Heineken maintient ses prévisions pour l'ensemble de l'année 
  • AkzoNobel revoit à la baisse ses prévisions de flux de trésorerie d'exploitation 
  • Onward Medical lance une augmentation de capital 
  • Sequana Medical augmente son emprunt convertible d'un million d'euros 
  • Ekopak ouvre un bureau aux Philippines 
  • Le groupe Allfunds enregistre une forte augmentation de ses actifs sous gestion 
  • Le fondateur et PDG d'UnifiedPost se retire 
  • Françoise Roels devient la nouvelle présidente du conseil d'administration d'Inclusio 
  • CMB a rouvert son offre publique d'achat 
9:11

Actualités des entreprises européennes

  • La Deutsche Bank renoue avec les bénéfices au troisième trimestre 
  • Volvo Cars revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour l'ensemble de l'année en raison du ralentissement du marché 
  • Les ventes de L'Oréal au troisième trimestre sont décevantes, la Chine dépensant moins en produits de beauté 
  • Le bénéfice net des banques suédoises augmente de façon inattendue au troisième trimestre 
  • Le bénéfice du troisième trimestre de Kuehne und Nagel augmente de 2 %, ce qui est inférieur aux prévisions du marché 
  • Voestalpine vend une filiale 
  • Vivendi augmente ses ventes de 4,5 % grâce à la croissance de Lagardère et de Canal+ 
  • Reckitt vend plus que prévu en glissement annuel 
  • Lloyds Banking Group annonce un bénéfice supérieur aux attentes pour le troisième trimestre  
  • Le bénéfice d'Iberdrola augmente de 50 
  • Le bénéfice d'exploitation d'Assa Abloy au troisième trimestre dépasse les attentes du marché 
9:10

Actualités des entreprises américaines

  • Starbucks retire ses prévisions annuelles dans le cadre du redressement opéré par son nouveau PDG 
  • 3M relève ses prévisions de bénéfices annuels 
  • GM dépasse les estimations 
  • Genuine Parts affiche un bénéfice plus faible que prévu 
  • Verizon affiche un chiffre d'affaires en baisse mais un bénéfice en légère hausse 
  • Philip Morris relève ses prévisions pour 2024 
  • La banque régionale Zions Bancorporation a publié des résultats trimestriels meilleurs que prévu 
  • Le sidérurgiste Nucor voit son bénéfice par action baisser 
  • Sherwin Williams affiche des résultats inférieurs aux attentes des analystes 
  • Les livraisons de Paccar chutent 
  • Quest Diagnostics publie des résultats supérieurs aux attentes 
  • Norfolk Southern dépasse les attentes en matière de bénéfices et de revenus 
  • GE affiche des résultats mitigés 
9:03

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 23 octobre 2024 à 9h03

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:02

Actualités des entreprises asiatiques

  • Le métro de Tokyo fait un bond de 44 % lors de son lancement 
  • Qantas Airways atteint un niveau record et Jefferies relève son objectif de cours 
  • TSMC dit avoir averti les Etats-Unis d'une possible violation des restrictions sur les puces d'IA par la Chine 
8:54

Le blog de Bernard Keppenne "Nécessité de moduler les politiques monétaires !"

Lors de ses prévisions trimestrielles, le FMI a revu ses dernières à la hausse pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France (plus étonnant), et à la baisse, sans surprise, pour l’Allemagne, la zone euro et la Chine.

Révisions

Le rapport du FMI commence joyeusement, « la croissance mondiale devrait rester stable mais également décevante. Toutefois, cette continuité apparente masque des révisions notables apportées depuis avril 2024 ».

En effet, depuis avril beaucoup de choses ont changé, dont un élément important, « il semble que la bataille mondiale contre l’inflation a été largement gagnée, même si les pressions sur les prix persistent dans certains pays », a déclaré l’économiste du FMI,  Pierre-Olivier Gourinchas.

Du côté des bonnes nouvelles, le FMI table désormais sur une croissance de 2.8% cette année aux Etats-Unis contre 2.6% précédemment, et de 2.2% pour 2025 contre 1.9%.

Pour le Brésil, la révision est encore plus importante puisqu’il table sur un taux de 3% cette année contre 2.1% en juillet.

D’un autre côté, pour la Chine la croissance a été revue à 4.8% contre 5% pour 2024, et inchangée à 4.5% pour 2025, car il est encore trop tôt pour évaluer l’impact des mesures annoncées en septembre.

Sans surprise, pour l’Allemagne, il table sur une croissance nulle cette année contre un taux de 0.2% précédemment, ce qui tire la zone euro vers le bas à 0.8% contre 0.9%.

Sans évidemment évoquer une victoire de Trump, le rapport contient un scénario défavorable qui comprend des droits de douane de 10% dans les deux sens entre les États-Unis, la zone euro et la Chine, plus des droits de douane américains de 10% sur le reste du monde, une réduction de la migration vers les États-Unis et l’Europe et des turbulences sur les marchés financiers qui resserrent les conditions financières. Si cela se produisait, cela réduirait le niveau de production du PIB mondial global de 0.8% en 2025 et de 1.3% en 2026.

Pour conclure, on peut lire, dans ce rapport, que « d’ici à cinq ans, la croissance mondiale devrait atteindre 3.1 %, un chiffre médiocre si on le compare à la moyenne d’avant la pandémie. La désinflation mondiale se poursuit, mais l’inflation des prix des services reste élevée dans de nombreuses régions, ce qui souligne l’importance de comprendre les dynamiques sectorielles et de moduler la politique monétaire en conséquence ».

Moduler les politiques monétaires !

Tout un programme quand on sait que les Banques centrales n’ont pas vu venir l’inflation à la sortie de la crise Covid, et qu’elles ont mis du temps à réagir après la forte hausse de cette dernière.

Alors que l’inflation revient dans les clous, en tout cas l’inflation globale, en zone euro, il semble que la BCE est en train d’entamer une mue, ses membres ayant commencé à débattre de la question de savoir si les taux d’intérêt doivent être suffisamment abaissés pour commencer à stimuler l’économie.

Se pose dès lors la question de savoir si la BCE ne devrait pas procéder à des réductions plus importantes que prévues des taux, car certaines craignent, qu’avec le ralentissement de l’économie, que l’inflation ne descende trop bas.

Et évidemment, la révision de la croissance par le FMI vient souligner que l’économie européenne continue de se dégrader lentement et surement et qu’elle a besoin d’un sérieux coup de pouce.

Avec en toile de fond tout le débat de savoir où se situe le taux neutre, car comme l’a rappelé Christine Lagarde cette semaine « Où est-il ? la réponse honnête serait : “Je ne sais pas” ».

Mais même si le débat n’est pas tranché, un consensus semble se dessiner autour des 2% pour la zone euro.

Le débat ne fait que commencer sur ce point, mais aussi de savoir si la BCE doit accélérer ses baisses de taux, mais il n’y a pas d’unanimité pour le moment.

Une autre élection approche

Même si elle ne focalise pas l’attention comme l’élection américaine, elle pourrait aussi avoir un impact sur la politique de la Banque centrale, il s’agit de l’élection du 27 octobre au Japon.

L’inquiétude vient que plusieurs sondages récents ont montré la possibilité que la coalition au pouvoir perde sa majorité au parlement, ce qui pourrait coûter son poste au premier ministre Shigeru Ishiba ou forcer son Parti libéral-démocrate à chercher un autre partenaire de coalition pour rester au pouvoir.

Cette perspective pourrait alors encore plus compliquer la tâche de la BOJ, car plusieurs partis d’opposition sont favorables au maintien d’une politique des taux bas.

De plus, le nouveau gouvernement pourrait prendre de nouvelles mesures de dépenses fiscales qui auraient un effet inflationniste sans que la BOJ puisse réagir.

Les petits partis d’opposition que sont le Parti japonais de l’innovation et le Parti démocratique pour le peuple restent pour le moment les partenaires potentiels pour une coalition. Mais le premier souhaite réviser la loi qui confère à la BOJ l’indépendance en matière de politique monétaire et ajouter à son mandat la création d’un maximum d’emplois et une croissance économique soutenue. Le second est favorable à des politiques fiscales et monétaires expansionnistes afin de parvenir à une croissance salariale plus élevée.

Ce qui pourrait complètement entraver la BOJ qui se verrait contrainte de maintenir les taux inchangés sur une période bien plus longue que prévu.

Source : Bernard Keppenne - Chief Economist CBC Banque & Assurance