jeu. 16 oct. 2025

11:39

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : ASML, Ackermans & van Haaren, Sipef, Sofina, Elia, LVMH, Lotus Bakeries, Umicore, Solvay, Barco.

10:14

Actualités des entreprises du Benelux

  • DEME agrandit sa flotte d'installations offshore avec la livraison de Norse Wind.
  • SIPEF augmente sa production d'huile de palme de plus de 28 % au troisième trimestre.
  • Fastned enregistre un chiffre d'affaires record et étend son réseau à neuf pays. 
  • VolkerWessels vend ses activités néerlandaises à HAL Trust. 
  • ABN Amro met en garde contre la pression sur les marges dans les secteurs des prêts hypothécaires et de la gestion d'actifs. 
  • Nedap accélère la croissance de son chiffre d'affaires et annonce un changement de CEO. 
  • Le groupe alimentaire Sligro augmente ses ventes malgré l'arrêt du tabac.  
10:12

Actualités des entreprises européennes

  • Stellantis reçoit un avertissement juridique après avoir délocalisé sa production aux États-Unis.
  • Bouygues Telecom défend son offre de rachat d'Altice France malgré le rejet de l'offre.
  • Merck KGaA revoit à la hausse ses prévisions de croissance pour sa division santé.
  • LVMH affiche son plus gros bénéfice journalier depuis 2001 après une reprise en Chine.
  • Horse Powertrain (Renault) vise le leadership mondial en matière de moteurs d'ici 2035.
  • Pernod Ricard voit son chiffre d'affaires baisser en raison de la faiblesse de la demande en Chine et aux États-Unis.
  • Nordea dépasse ses prévisions de bénéfices et lance un programme de rachat d'actions.
  • ABB augmente son chiffre d'affaires et son bénéfice grâce à une forte croissance aux États-Unis et au Brésil.
  • Nestlé supprime 16 000 emplois pour améliorer ses volumes de vente et son efficacité.
10:11

Actualités des entreprises américaines

  • Bank of America relève ses prévisions de bénéfices et dépasse les estimations des analystes.
  • Johnson & Johnson poursuivi en justice au Royaume-Uni pour des produits à base de talc.
  • United Airlines relève ses prévisions de bénéfices grâce à une forte demande internationale.
  • Morgan Stanley affiche un chiffre d'affaires record grâce aux activités de fusion et d'acquisition.
  • Dollar Tree prévoit une forte croissance de ses bénéfices et confirme ses prévisions trimestrielles.
  • Abbott maintient ses prévisions pour l'ensemble de l'année malgré des résultats trimestriels mitigés.
  • Salesforce se fixe un objectif de chiffre d'affaires ambitieux et élargit son offre en matière d'IA.
  • Progressive déçoit avec ses résultats trimestriels et entraîne le secteur dans sa chute.
  • Bunge Global relève ses perspectives après la fusion avec Viterra.
  • Sable Offshore perd fortement du terrain après une décision de justice sur un projet pétrolier.
10:09

Actualités des entreprises asiatiques

  • Santos réduit à nouveau ses prévisions de production en raison de problèmes techniques et d'inondations.
  • TSMC dépasse ses prévisions de bénéfices grâce à la forte demande de puces d'IA.
9:58

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 16 octobre 2025 à 9h58

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:43

Le blog de Bernard Keppenne : « Quand les terres rares attisent les tensions »

Escalade ou pas, la situation reste confuse dans les relations entre la Chine et les États-Unis, avec au centre des préoccupations, pour les Américains, les exportations des terres rares.

Les terres rares

Alors que la rencontre entre Xi et Trump serait toujours prévue à la fin de ce mois en Corée du Sud, le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, a déclaré, lors d’une conférence de presse, que les nouvelles restrictions à l’exportation imposées par la Chine constituaient une « prise de pouvoir sur la chaîne d’approvisionnement mondiale ».

Et que les États-Unis n’accepteraient pas ces restrictions, tout en reconnaissant qu’à ce stade, la Chine n’avait pas encore mis en place ces dernières.

En effet, pour le moment, les deux pays ont convenu d’une trêve qui dure en principe jusqu’au 1er novembre. Une prolongation pourrait avoir lieu pour tenter d’apaiser les choses comme l’a laissé entendre le secrétaire au Trésor, Bessent, en déclarant « nous sommes actuellement dans une période de 90 jours pour les droits de douane, alors est-il possible que nous puissions prolonger cette période en échange d’un délai ? Peut-être, mais tout cela sera négocié dans les semaines à venir, avant que les dirigeants ne se rencontrent en Corée ».

Ces tensions pèsent évidemment sur les marchés financiers, alors que, comme souligné hier, l’économie américaine avait bien résisté à la hausse des tarifs douaniers, et que les résultats des banques américaines sont ressortis assez positivement.

À propos de l’économie américaine

Selon les estimations de la FED de Chicago, faute de publications, les ventes au détail, hors automobiles et pièces détachées, auraient progressé de 0,5 % en septembre, après une hausse de 0,7 % en août.

Cependant, corrigées de l’inflation, les ventes au détail hors automobiles ne devraient avoir augmenté que de 0,2 % le mois dernier, après avoir progressé de 0,3 % en août.

Il ressort que cette croissance des ventes au détail et des dépenses de consommation continue d’être alimentée par les ménages à haut revenus, qui bénéficient d’une forte augmentation de leur patrimoine financier.

Cette divergence d’attitude en fonction des revenus est ressortie également dans le Livre Beige de la FED.

Ce dernier pointe d’abord le fait que « dans la plupart des districts, davantage d’employeurs ont déclaré avoir réduit leurs effectifs par le biais de licenciements et d’attrition, les contacts citant une demande plus faible, une incertitude économique élevée et, dans certains cas, des investissements accrus dans les technologies d’intelligence artificielle ».

Ce qui confirmerait que le marché de l’emploi se dégrade, mais dans le même temps, le Livre Beige constate que « néanmoins, l’offre de main-d’œuvre dans les secteurs de l’hôtellerie, de l’agriculture, de la construction et de l’industrie manufacturière aurait été tendue dans plusieurs districts en raison des récents changements apportés aux politiques d’immigration ».

Il constate aussi que les modèles de dépenses ont divergé en fonction de la richesse et du revenu, les ménages à revenu faible et moyen se montrant plus sensibles à l’inflation et les consommateurs à revenu élevé étant à l’origine de la plupart des augmentations de dépenses dans certains districts.

Apaisement

Les marchés financiers se montrent optimistes sur les chances de survie du gouvernement Lecornu, autant dire que si jamais il est finalement censuré aujourd’hui le retour de manivelle sera violent.

Hier, en tout cas, le CAC 40 a affiché une hausse de pratiquement 2 %, surpassant largement les autres indices boursiers européens, et le spread entre le Bund et l’obligation française à 10 ans s’est très fortement réduit.

Un peu comme la FED

La Banque centrale d’Australie se trouve en effet confrontée à une situation un peu comparable à celle de la FED, à savoir une dégradation du marché de l’emploi, avec une hausse de l’inflation.

Le taux de chômage a bondi à 4,5 %, le plus élevé depuis novembre 2021, après un niveau de 4,3 % en août, alors que la Banque centrale avait considéré ce taux de 4,3 % comme un sommet.

Mais paradoxe des chiffres, l’emploi net a augmenté de 14 900 en septembre, après un recul de 11 800 en août. Ce paradoxe s’explique parce que la population active a augmenté de 48 800 personnes en raison de la hausse du nombre de personnes à la recherche d’un emploi.

Problème pour la Banque centrale, l’inflation de base qui se situe à 2,7 %, soit dans sa fourchette cible de 2 % à 3 %, est attendue stable et ne devrait pas davantage diminuer.

Le taux directeur de la Banque centrale a été ramené à 3,60 %, mais manifestement le marché table sur une nouvelle baisse au mois de novembre quand on observe l’évolution du rendement de l’obligation australienne à 2 ans.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances