ven. 22 nov. 2024

11:55

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : D'Ieteren, KBC, ASML, UCB, Cofinimmo, Barco, Ackermans & van Haaren, X-Fab, Melexis, Lotus Bakeries.

9:47

Actualités des entreprises du Benelux

  • SBM Offshore finalise le financement du FPSO Jaguar pour un montant de 1,5 milliard de dollars.
  • Tessenderlo envisage de fermer son usine au Royaume-Uni et de réduire ses effectifs sur le site de Vilvorde.
  • CTP signe de nouveaux baux en Allemagne.
  • Montea investit dans deux nouveaux sites de premier ordre aux Pays-Bas.
  • Proximus vend des mâts de transmission mobile au Luxembourg.
  • Bekaert revoit à la baisse ses perspectives de bénéfice d'exploitation et lance un programme de rachat d'actions.
  • Inventiva ne surprend personne avec sa mise à jour du troisième trimestre.
  • CFE publie une baisse modérée de son chiffre d'affaires dans un contexte économique difficile.
  • KBC Securities relève l'objectif de cours d'Ackermans et Van Haaren.
9:45

Actualités des entreprises européennes

  • Les négociations entre la direction de VW et les syndicats échouent pour l'instant.
  • Telecom Italia construit un nouveau centre de données.
  • GSK obtient l'approbation du Japon pour son vaccin contre le VRS.
  • BP investit 7 milliards d'euros dans un projet de captage du carbone et dans l'exploitation d'un gisement de gaz en Indonésie.
9:44

Actualités des entreprises américaines

  • Snap demande le rejet d'une plainte au Nouveau-Mexique concernant la sécurité des enfants.
  • Les bénéfices de Deere éclipsent les perspectives mitigées pour 2025.
  • Gap relève son objectif de ventes annuelles.
  • BJ's Wholesale Club augmente les frais d'adhésion pour la première fois en sept ans.
  • Obstacles juridiques à la vente forcée de Chrome par Google (Alphabet).
9:40

Actualités des entreprises asiatiques

  • Nissan va supprimer ou délocaliser un millier d'emplois en Thaïlande.
  • Alibaba regroupe ses divisions de commerce électronique pour faire face à la concurrence croissante.
  • WiseTech revoit à la baisse ses prévisions pour 2025 en raison d'un retard dans le lancement des produits et de préoccupations concernant la gouvernance.
  • Baidu déclare que les annonceurs restent prudents alors que ses revenus chutent de 3 %.
  • Le propriétaire de Temu, PDD, manque ses estimations de revenus et de bénéfices.
9:12

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 22 novembre 2024 à 9h12

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:10

Le blog de Bernard Keppenne : « Un fameux coup de pression sur l’euro »

Même si les indices PMI en zone euro sont attendus stables, l’euro a très nettement reculé par rapport au dollar, suite à l’utilisation par la Russie d’un missile hypersonique, pour la première fois dans sa guerre contre l’Ukraine, mais pas que pour cette raison.

Euro sous pression

Plusieurs raisons expliquent pourquoi l’euro se retrouve à son niveau le plus bas depuis décembre 2022 par rapport au dollar.

Première raison, la tension qui est encore montée d’un cran entre la Russie et les États-Unis et l’Europe avec l’usage autorisé par les Américains des missiles à longue portée par les Ukrainiens.

Avec évidemment en toile de fond, le retour de Trump qui pourrait affaiblir les Européens et les pousser à s’engager plus dans le conflit. L’Europe se trouve en première ligne, mais sans en avoir les moyens.

Deuxième raison, toujours liée à Trump, l’Europe sera très sensiblement impactée par l’imposition des tarifs douaniers et devrait connaitre une baisse de sa croissance en 2025 à cause de ces derniers. Les indices PMI sont attendus stables, à voir cependant s’ils ne nous réservent pas une mauvaise surprise.

Troisième raison, l’Allemagne est en campagne électorale, ce qui entraine inéluctablement une période de blocage total des grandes mesures de réformes, pourtant bien nécessaires. Et en France, le gouvernement Barnier ne tient plus qu’à un fil, la question n’étant plus de savoir s’il va tomber mais quand.

Quatrième raison, le différentiel de taux entre le rendement du Bund 10 ans et le Treasury 10 ans joue évidemment en faveur de ce dernier, ce qui attire les investisseurs qui délaissent l’euro au profit du dollar.

Pressions sur la BOJ

Contexte particulièrement délicat pour cette dernière avec énormément de volatilité et un yen sous pression par rapport au dollar, quoiqu’un peu moins que l’euro.

Cependant, la publication des chiffres d’inflation, ce matin, a remis un petit coup de pression sur la BOJ. Alors que le statu quo monétaire était le scénario privilégié pour la réunion des 18 et 19 décembre, la probabilité d’une hausse de de 0,25 % a sensiblement progressé.

L’indice de base, qui inclut les produits pétroliers mais exclut les prix des aliments frais, a légèrement reculé à 2,3 % contre un taux de 2,4 % en septembre.

Par contre, l’indice, qui est plus suivi par la BOJ, qui exclut les aliments frais et l’énergie, est passé de 2,1 % en septembre à 2,3 % en octobre, confirmant ainsi que l’inflation continue de se maintenir au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale.

Et l’inflation des services a également augmenté pour atteindre 1,5 % en octobre, contre 1,3 % le mois précédent, ce qui suggère que la hausse des salaires incite davantage d’entreprises à augmenter leurs prix.

Mais la publication de l’indice PMI manufacturier, ce matin, a montré que l’activité des usines japonaises s’est contractée pour le cinquième mois consécutif en novembre en raison d’une demande atone causée par les inquiétudes concernant le ralentissement économique de la Chine et les pressions persistantes sur les coûts.

Le sous-indice de la production s’est contracté pour le troisième mois consécutif et celui des nouvelles commandes s’est également contracté au cours du mois, restant en dessous du seuil de 50 depuis juin de l’année dernière.

Par contre, l’indice PMI des services a progressé en passant de 49.7 à 50.2 en novembre. Mais l’indice composite demeure en territoire négatif, à 49.8 contre 49.6, ce qui devrait pousser la BOJ à une certaine prudence dans son processus de remontée des taux.

Et encore, à ce stade, il est impossible de mesurer qu’elles seront les effets sur l’économie japonaise, si Trump met en place des taxes douanières de 60 % sur les importations chinoises, compte tenu de l’importance de l’activité en Chine sur l’économie japonaise.

En même temps, ne pas augmenter les taux en décembre affaiblirait le yen, ce qui augmenterait l’inflation importée dans un contexte qui deviendrait plus inflationniste à l’avenir compte tenu du programme de Trump.

Réponse de la Chine

Comment la Chine pourrait réagir face à une hausse des tarifs douaniers, alors que les ventes vers les États-Unis représentent une valeur de plus de 400 milliards de dollars par an ? Même si elles ne représentaient que 2,2 % du PIB en 2023, bien que les exportations brutes aient représenté près de 20 % de la production économique totale, selon les données officielles.

Première solution, déjà mise en place, lors du premier mandat de Trump, de nombreux fabricants ont transféré leur production à l’étranger pour échapper aux droits de douane et le mouvement pourrait s’accélérer.

Deuxième solution, des mesures de soutien, ce que le ministère chinois du Commerce a évoqué hier. À ce stade, cela demeure encore assez flou, mais il évoque le fait que la Chine développera également les exportations de produits agricoles et soutiendra les importations d’équipements de base et de produits énergétiques.

Le communiqué indiquant que « nous guiderons et aiderons les entreprises à répondre activement aux restrictions commerciales déraisonnables imposées par d’autres pays et à créer un bon environnement extérieur pour les exportations ».

Ce qui est largement insuffisant comme réponse, surtout quand on sait que l’imposition de droits de douane de 40 % sur les exportations chinoises vers les Etats-Unis pourrait amputer la croissance chinoise de 1 %.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances