mar. 17 sept. 2024

11:58

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : KBC Groep, D'Ieteren Group, KBC Ancora, Ageas, Sofina, Barco, ABN Amro Bank, Lotus Bakeries, Tubize Financiere et Montea. 

10:31

Actualités des entreprises du Benelux

  • Euronav change de nom pour devenir CMB.Tech le 1er octobre 
  • Fastned pourrait démarrer ses activités à Londres 
  • Biotalys obtient des brevets pour EVOCA dans l'UE et aux États-Unis 
  • Unifiedpost obtient le numéro d'enregistrement français pour Jefacture.com 
  • Fountain augmente ses bénéfices  
10:30

Actualités des entreprises américaines

  • BP et Apollo Global Management signent un accord  
  • Abercrombie & Fitch signe un accord avec le fabricant italien de lunettes Marcolin  
  • AT&T veut créer le plus grand fournisseur de télévision payante  
  • Pfizer mise sur l'utilisation de Braftovi et Mektovi contre une mutation rare du cancer du poumon 
  • Une fonderie d'Intel va fabriquer des puces personnalisées pour Amazon 
  • Meta interdit RT et d'autres réseaux de médias d'État russes 
  • Microsoft approuve un nouveau programme de rachat d'actions de 60 milliards de dollars 
  • Les actions d'Apple chutent alors que les délais de livraison plus courts de l'iPhone 16 indiquent une faible demande 
  • Amazon impose cinq jours par semaine au bureau à partir de l'année prochaine 
  • Tupperware Brands envisage de se déclarer en faillite 
  • Vista et Blackstone s'apprêtent à acheter Smartsheet pour 8 milliards de dollars 
10:30

Actualités des entreprises européennes

  • BP vend ses activités dans le domaine de l'énergie éolienne aux États-Unis  
  • L'autorité italienne de la concurrence enquête sur l'impact de l'opération Swisscom-Vodafone sur les services de téléphonie fixe 
  • Sanofi et AstraZeneca obtiennent l'autorisation de mise sur le marché américain d'une gamme de produits thérapeutiques contre le VRS 
  • Wizz Air prévoit une croissance de 15 à 20 % du nombre de passagers l'année prochaine 
  • Commerzbank rejette les tentatives de rachat par UniCredit 
  • Essentra publie un bénéfice annuel inférieur aux attentes du marché 
  • EssilorLuxottica étend sa coopération avec Meta sur les lunettes intelligentes 
  • Le groupe britannique THG envisage de se séparer de la plateforme technologique Ingenuity 
  • Iberdrola cherche des partenaires pour se lancer dans les centres de données 
  • Kingfisher relève ses prévisions de bénéfices 
  • Le syndicat UAW dépose une plainte contre Stellantis  
10:29

Actualités des entreprises asiatiques

  • L'entreprise indienne Panacea Biotec conclut un accord avec la division indienne de Sanofi 
  • Le groupe Midea démarre avec succès son introduction en bourse  
  • Samsung condamné à une amende par un tribunal américain 
  • L'usine de cuivre chinoise Daye ferme ses portes pour trois mois à la suite d'un incendie 
10:22

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 17 septembre 2024 à 10h20

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

10:10

Le blog de Bernard Keppenne "Beaucoup de doutes"

Suite aux indicateurs extrêmement décevants en Chine, Goldman Sachs et Citigroup ont abaissé leur prévision de croissance pour cette année, preuve qu’ils ne croient pas à l’impact d’éventuelles mesures de soutien.

Révision à la baisse

Tous les deux ont ramené leur prévision de croissance à 4.7% pour cette année, alors que Goldman Sachs tablait sur un taux de 4.9% et Citigroup de 4.8% jusqu’à présent.

Goldman Sachs a par contre laissé inchangé sa prévision pour 2025 à 4.3%, tout en constatant que « nous pensons que le risque que la Chine ne parvienne pas à atteindre l’objectif de croissance du PIB d’environ 5% sur l’ensemble de l’année augmente, et que l’urgence de nouvelles mesures d’assouplissement de la demande s’accroît également ».

De son côté, Citigroup a abaissé sa prévision pour 2025 à 4.2% contre 4.5% précédemment, en l’absence de mesures pour soutenir la demande intérieure et d’estimer que « nous pensons que la politique budgétaire doit s’intensifier pour sortir du piège de l’austérité et déployer à temps un soutien à la croissance ».

Graduelle

Plusieurs membres de la BCE se sont exprimés pour avertir que l’assouplissement monétaire se fera de façon graduelle. Cela a été le cas de Peter Kazimir, directeur de la Banque centrale de Slovaquie, qui a déclaré, « nous devrons presque certainement attendre jusqu’en décembre pour avoir une vision plus claire avant de prendre notre prochaine décision. Il faudrait un changement significatif, un signal fort, concernant les perspectives pour envisager de soutenir une nouvelle réduction en octobre ».

L’économiste de la BCE, Philip Lane, ne dit pas autre chose, « une approche progressive de la réduction des restrictions sera appropriée si les données entrantes sont conformes à la projection de base. Nous devrions conserver une certaine marge de manœuvre quant à la rapidité de l’ajustement ».

Le principal problème qui incite à la prudence est que la croissance des salaires reste rapide. Selon les données publiées par Eurostat, les coûts de la main-d’œuvre ont augmenté de 4.7 % en rythme annuel au deuxième trimestre, ce qui représente un ralentissement par rapport aux 5 % enregistrés trois mois plus tôt, mais ce chiffre reste bien supérieur au taux de 3 % que la BCE considère comme compatible avec son objectif.

Et pour cette raison, la prudence reste de mise, surtout que l’inflation devrait ralentir avant de repartir à la hausse vers la fin de l’année.

Fermeté du yen

Plus la probabilité d’une baisse des taux de 0.50% de la part de la FED ce mercredi se renforce, plus le yen se renforce par rapport au dollar, ce qui pénalise le Nikkei.

Comme d’un autre côté, la BOJ a augmenté ses taux et devrait encore le faire d’ici la fin de l’année, le différentiel de taux entre le Treasury 2 ans et l’obligation japonaise sur la même période devrait encore se réduire, alors même qu’il a fondu de 130 points de base en 11 semaines.

Ce qui devrait encore pousser le yen un peu plus haut par rapport au dollar, ce qui pénalise les exportations japonaises, qui vont en plus souffrir du ralentissement attendu de l’économie mondiale. Il n’est dès lors pas étonnant que dans ce contexte le Nikkei soit sous pression.

Pourquoi le rapport Draghi est déjà oublié ?

Draghi a tenu des propos extrêmement forts, et pourtant on a déjà l’impression que son rapport est enterré.

L’épisode, hier, de la démission sur le champ de Thierry Breton est la preuve que la Commission s’affaiblit ainsi que la position de la France.

Mais malgré le cri d’alarme de Draghi, à tous les niveaux, le repli sur soi est la seule réponse jusqu’à présent.

Pour rappel, il a entre autres mis en avant le fait que l’industrie de l’armement de l’Union européenne souffre de sa fragmentation. L’Europe exploite douze types de chars différents, tandis que les États-Unis n’en fabriquent qu’un seul.

Dans un rapport publié la semaine passée par l’Institut Kiel, il ressort que la Russie est en mesure de produire autant d’armes en six mois que l’ensemble des forces armées allemandes.

Le constat est le même concernant la politique économique qui doit être plus concertée et qui doit protéger l’UE de la concurrence déloyale. Sans parler d’un marché unique des capitaux qui permettrait de mobiliser l’épargne européenne pour mener à bien des grands programmes d’investissement.

Mais ce rapport tombe à un moment où la France et l’Allemagne sont politiquement affaiblis et ne disposent pas d’un gouvernement fort capable de dialoguer avec la Commission pour faire bouger les lignes.

Pire la Commission apparait très affaiblie et Ursula von der Leyen pourrait bien avoir du mal à constituer une équipe suffisamment crédible pour résister aux coups de boutoir de l’extrême droite.

Si nous ne faisons rien, si nous n’unissons pas nos forces, nous sommes amenés à devenir les vassaux de la Chine et des Etats-Unis. Il est urgent d’agir et de mettre en œuvre les recommandations de Draghi.

Source : Bernard Keppenne - Chief Ecnomist CBC Banque & Assurance