jeu. 18 sept. 2025

11:31

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : ASML, AB InBev, Lotus Bakeries, Melexis, Syensqo, CVC Capital Partners, Sofina, Exor, WDP, DSM-Firmenich.

10:49

Actualités des entreprises du Benelux

  • Cenergy augmente son chiffre d'affaires et son bénéfice grâce à une forte croissance du câblage.
  • TikTok (Sofina) reste sous le feu des critiques aux États-Unis en raison de l'influence chinoise persistante. 
  • Wolters Kluwer accélère son programme de rachat d'actions d'un montant de 1 milliard d'euros. 
  • B&S Group augmente sa participation dans Sarabel en vue de son introduction en bourse. 
  • Ctac reçoit une offre obligatoire de Value8 après l'augmentation de sa participation. 
  • Adyen étend son partenariat avec LVMH à d'autres marques de luxe. 
  • Exor augmente la valeur de l'actif net par action malgré la baisse du total des actifs. 
  • 7C Solar Parks maintient une valeur comptable stable malgré une dépréciation. 
  • Biotalys renforce sa position grâce à l'enregistrement prévu de l'Evoca auprès de l'EPA. 
  • UCB obtient de bons résultats avec le galvokimig contre l'eczéma. 
  • Onward publie des résultats révolutionnaires sur le traitement de la pression artérielle pour les lésions de la moelle épinière. 
  • Nextensa vend le bureau Monteco à Bruxelles pour 28 millions d'euros. 
  • Avantium lève 84,8 millions d'euros par émission d'actions pour financer ses plans de croissance. 
10:28

Actualités des entreprises européennes

  • Kering nomme Francesca Bellettini au poste de CEOde Gucci et supprime ainsi la double direction. 
  • Puma monte en bourse après l'intérêt de Salter et Dibelius pour son acquisition 
  • ExxonMobil suspend ses projets de recyclage en Europe en raison de la réglementation européenne. 
  • Novo Nordisk teste le semaglutide, un médicament contre l'obésité, sur des patients atteints de la maladie d'Alzheimer. 
  • Manchester United enregistre une nouvelle perte malgré la réduction des coûts. 
  • Mediobanca perd son CEO, Alberto Nagel, après l'acquisition par MPS. 
  • Peugeot Invest voit sa valeur d'actif net diminuer en raison des conditions de marché. 
  • Barry Callebaut prend des mesures pour réduire sa dette. 
  • Roche renforce son portefeuille de produits en acquérant la société de biotechnologie 89bio. 
10:20

Actualités des entreprises américaines

  • Nvidia perd des clients chinois en raison de l'annulation de commandes de puces d'IA.
  • Walt Disney retire Jimmy Kimmel Live de sa programmation. 
  • Meta Platforms lance des lunettes intelligentes avec écran et commandes gestuelles. 
  • Alphabet voit l'enquête antitrust chinoise interrompue sans explication.
  • Amazon viole le droit de la consommation lors de l'inscription à Prime, selon un juge.
  • Strava prépare son introduction en bourse. 
10:06

Actualités des entreprises asiatiques

  • Santos abandonne les pourparlers de reprise après un conflit sur les obligations fiscales.
  • Alibaba renforce sa position en Corée du Sud grâce à une coentreprise avec Shinsegae. 
  • Panasonic développe une technologie pionnière de batterie sans anode. 
9:12

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 18 septembre 2025 à 9h12

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:04

Le blog de Bernard Keppenne : « Un tempo lent des baisses »

Powell a bien baissé les taux de 0,25 %, mais continue de tenir tête et de privilégier une approche prudente pour la suite, tout en ayant ouvert la porte à deux baisses de taux encore cette année.

Baisse prudente

La FED a, sans surprise, réduit son taux de 0,25 % pour le ramener dans la fourchette de 4 % à 4,25 % et Powell a clairement laissé entendre que d’autres réductions de taux interviendraient lors des réunions d’octobre et de décembre.

Powell a justifié cette baisse et les prochaines par la situation du marché de l’emploi, même si « il n’y a pas de voie sans risque […]. Il n’est pas incroyablement évident de savoir quoi faire », a-t-il déclaré. En ajoutant « nous devons garder un œil sur l’inflation en même temps, nous ne pouvons pas ignorer… l’emploi maximum ».

Mais comme la FED a deux mandats, il s’inquiète de constater que « le chômage des minorités augmente. Vous voyez les jeunes … plus sensibles aux cycles économiques… en plus d’une création d’emplois globalement plus faible, ce qui montre qu’à la marge, le marché du travail est en train de s’affaiblir… Nous n’avons plus besoin qu’il s’affaiblisse ».

Cette prudence dans la baisse des taux a été suivie par l’ensemble des membres du Comité, à l’exception de Miran, qui a voté en faveur d’une baisse de 0,50 %.

Et il ne s’est pas arrêté là, car en observant les projections de taux des membres du Comité, un seul de ses membres a présenté une projection indiquant des baisses de taux de 0,50 % lors de toutes les réunions d’ici la fin de l’année.

Mais il est bien le seul, les autres membres étant favorables à des baisses de 0,25 %, car comme l’a souligné Powell, « il est profondément ancré dans notre culture de faire notre travail sur la base des données reçues et de ne jamais prendre en compte quoi que ce soit d’autre ». Dès lors, « il n’y avait pas de soutien généralisé pour une réduction de 50 points de base aujourd’hui ».

Seule concession, la FED va continuer de baisser ses taux même si l’inflation demeure au-dessus de son objectif, puisqu’elle table toujours sur un taux de 3 % cette année et de 2,6 % en 2026, contre 2,4 % précédemment.

Et le fait de procéder à des baisses graduelles des taux s’explique aussi parce que la FED a revu légèrement à la hausse ses prévisions de croissance, tablant sur un taux de 1,6 % contre 1,4 % pour cette année, et de 1,8 % contre 1,6 % en 2026.

La réaction des marchés a été très contenue, ils ont intégré la prochaine baisse en octobre, et l’approche prudente, avec un rendement du Treasury 2 ans qui s’est stabilisé au-dessus des 3,50 %.

Autre baisse de taux

Par la Banque centrale du Canada, qui a réduit son taux aussi de 0,25 % pour le ramener à 2,5 %, son niveau le plus bas depuis trois ans.

D’autres baisses de taux ne sont pas à exclure, comme l’a souligné le communiqué, « la Banque continuera d’évaluer les risques, sur un horizon plus court que d’ordinaire, et sera prête à réagir à de nouvelles informations ».

Il faut dire que le bilan concernant l’état de l’économie canadienne n’est guère brillant, avec une très forte dégradation du marché de l’emploi, avec une perte de 100 000 postes en deux mois, et une contraction de 1,6 % du PIB au deuxième trimestre.

Et la situation ne devrait pas s’améliorer, de nombreuses entreprises ont indiqué à la Banque du Canada qu’elles suspendaient leurs plans d’investissement et qu’elles craignaient un affaiblissement de la demande à mesure que les retombées économiques s’étendent.

Pas de baisse de taux

En revanche, aujourd’hui, pour la Banque d’Angleterre, non pas parce que Trump est en visite en Grande-Bretagne, mais parce que l’inflation demeure bien trop élevée.

L’inflation est restée à 3,8 %, et la BoE la voit même grimper à 4 % en septembre, et l’inflation des services a certes ralenti mais à 4,7 % demeure beaucoup trop élevée.

Et les prix des denrées alimentaires et des boissons non alcoolisées ont augmenté de 5,1 % en août en taux annuel, après une hausse de 4,9 % en juillet.

Il n’est dès lors pas question de réduire le taux directeur qui se situe actuellement à 4 %, même si la croissance marque sérieusement le pas.

Par contre, elle devrait ralentir le rythme de 100 milliards de sterling par an auquel elle réduit ses avoirs en obligations d’État. Elle pourrait ramener ce montant à 60 milliards de sterling, pour réduire la tension sur les taux longs.

Car il faut souligner qu’elle est la seule des grandes Banques centrales à procéder à la vente pure et simple des obligations d’Etat qu’elle a achetées pour stimuler l’économie dans les années qui ont suivi la crise financière mondiale de 2008, plutôt que de les laisser arriver à échéance.

La Banque centrale de Norvège se réunit aussi aujourd’hui mais sa décision est incertaine, une baisse de 0,25 % de son taux pour le ramener à 4 % est possible et serait un premier signal d’assouplissement.

Baisse de taux en octobre

Le chiffre du PIB au deuxième trimestre en Nouvelle-Zélande a fortement renforcé les attentes d’une baisse des taux en octobre.

En effet, ce dernier a reculé de 0,9 % contre une prévision de -0,3 %, soit un taux annuel en recul de 0,6 %.

La faiblesse de l’économie a été généralisée, le secteur de la construction est toujours en déclin, l’industrie manufacturière est touchée par le ralentissement des exportations de biens et le secteur des services reste faible en raison de la stagnation du tourisme.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances