jeu. 6 févr. 2025

11:47

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : Lotus Bakeries, Ageas, Melexis, ING, Société Générale, Syensqo, ArcelorMittal, Umicore, Argenx, Elia.

11:45

Actualités des entreprises du Benelux

  • Ontex conclut un accord sur la vente de sa filiale turque à Dilek Grup.
  • L'entreprise indienne Swiggu (Prosus) annonce une perte plus importante au troisième trimestre en raison des coûts d'expansion.
  • ByteDance (Sofina) freine la vente de TikTok.
  • ING affiche un bénéfice net en baisse.
  • Fugro fait une petite acquisition.
  • IBA vend le système ProteusONE en Asie du Sud.
  • KBC Securities relève l'objectif de cours pour Lotus Bakeries.
  • Forte hausse des coûts pour l'île énergétique d'Elia en mer du Nord, selon la CREG.
11:43

Actualités des entreprises européennes

  • Le bénéfice de Maersk est supérieur aux attentes, mais l'entreprise craint une baisse des bénéfices en 2025.
  • Société Générale voit ses bénéfices doubler.
  • Volvo Cars annonce une baisse de ses bénéfices et prévoit une année 2025 mouvementée.
  • Arcelor Mittal dépasse les attentes des analystes et prévoit une reprise de la demande d'acier en 2024.
  • Les ventes de Siemens Healthineers dépassent les attentes des analystes.
  • Croissance des ventes de 1,9 % en 2024 chez Carlsberg.
  • Kering met fin à sa coopération avec De Sarno.
  • Pernod Ricard revoit à la baisse ses perspectives pour 2025 et au-delà.
  • Le réassureur Hannover Re confirme ses objectifs de rentabilité pour 2025.
11:25

Actualités des entreprises américaines

  • Walt Disney dépasse ses estimations de bénéfices grâce à Vaiana 2.
  • Les résultats de Bunge dépassent les attentes.
  • Les résultats d'Uber Technologies sont meilleurs que prévu.
  • Les résultats de Johnson Controls ont dépassé les estimations des analystes.
  • Lumen Technologies prévoit un EBITDA plus élevé en 2025.
  • Mattel affiche un chiffre d'affaires et un bénéfice en hausse.
  • Match se dote d'un nouveau CEO.
  • Electronic Arts publie de bons résultats.
  • FMC Corporation surprend Wall Street avec de mauvais résultats.
  • Harley-Davidson affiche une perte plus importante que prévu.
  • Ford prévoit des pertes croissantes pour les véhicules électriques d'ici 2025.
  • Les résultats de Qualcomm sont à la hauteur des attentes, car l'IA stimule les ventes de smartphones.
  • Le fournisseur de puces électroniques Arm prévoit un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes.
10:41

Actualités des entreprises asiatiques

  • SK Innovation prévoit des marges de raffinage stables en 2025.
  • Le japonais Mitsubishi comptabilise des dépréciations sur des projets éoliens offshore nationaux.
9:42

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 6 février 2025 à 9h42

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:39

Le blog de Bernard Keppenne : « Où se situe le taux neutre ? »

L’inflation dans les services demeure élevée en zone euro, en partie à cause des salaires, et cette situation ne devrait guère évoluer sur la première partie de l’année.

Approche graduelle

Ce niveau qui demeure élevé pour les salaires en zone euro explique pourquoi la BCE va conserver son approche graduelle dans la baisse des taux.

Hier, elle a mis à jour son indicateur des salaires. Selon ce dernier, les salaires devraient rester stables aux premier et deuxième trimestres de cette année (4,9 % en taux annuel et 4,5 % respectivement) avant de « s’effondrer » à 2,2 % en taux annuel au troisième trimestre et à 1,5 % au quatrième trimestre.

Il faudra aussi être attentif au document, qui sera publié ce vendredi par la BCE, qui donnera sa vision sur les taux neutres. Ce dernier est jusqu’à présent estimé dans une fourchette entre 1,75 % et 2,50 %, mais il pourrait être revu à la hausse, car nous ne sommes plus du tout dans une situation comparable à celle qui prévalait avant la crise Covid.

Cette révision à la hausse ne sera évidemment pas sans conséquences pour les anticipations de baisses de taux de la part de la BCE dans les prochains mois.

Ce taux neutre n’est... pas neutre... comme l’a d’ailleurs souligné Philip Lane, l’économiste en chef de la BCE, qui en a fait indirectement référence en estimant que la BCE devrait assouplir sa politique à un rythme mesuré afin d’équilibrer le risque de déprimer inutilement la croissance et d’alimenter une inflation excessive.

Il a ainsi déclaré « il est prudent de rester souple et d’ajuster l’orientation de la politique monétaire en fonction des données et des réunions, et de ne pas s’engager à l’avance sur une trajectoire de taux particulière ».

Mais il a quand même un peu relativisé l’importance de ce taux neutre, en ajoutant « l’incertitude sur le niveau du taux neutre et, plus généralement, sur la force de la transmission monétaire s’ajoute inévitablement à l’incertitude sur les perspectives d’inflation et à l’incertitude sur les perspectives économiques ».

Cette approche prudente de la BCE explique pourquoi le rendement du Bund 2 ans a trouvé un équilibre autour des 2 %, autour peut-être de ce fameux taux neutre.

Baisse de taux

La Banque centrale d’Angleterre devrait réduire ses taux, ce jeudi, de 0,25 % pour ramener son taux directeur à 4,50 %.

La décision est compliquée, car la BoE fait face à une économie atone, mais avec des pressions inflationnistes qui demeurent élevées. Et cet état de fait devrait être confirmé par les nouvelles prévisions qui seront publiées par la Banque centrale avant l’annonce de sa décision monétaire.

Et un peu comme pour la BCE, elle est également confrontée à des hausses de salaires qui entretiennent l’inflation, en particulier dans les services. Alors que l’inflation s’est établie à 2,5 % en décembre, selon certains analystes elle pourrait rebondir à 3,5 % sur la première partie de l’année.

Hausse du yen

Le yen se renforce par rapport au dollar dans la perspective d’une poursuite du resserrement monétaire par la BOJ.

Naoki Tamura, membre du conseil d’administration de la BOJ, a, en effet, déclaré qu’il voyait le taux neutre, décidemment il est beaucoup question de ce taux neutre, à au moins 1 %. Et qu’il devrait atteindre ce niveau d’ici la seconde moitié de l’année fiscale 2025 qui commence en avril.

« Si les taux d’intérêt à court terme restent inférieurs au niveau du taux d’intérêt neutre, l’inflation augmentera davantage », a déclaré Tamura.

Ces propos ont projeté le rendement de l’obligation japonaise à 2 ans à 0,76 %, soit son niveau le plus élevé depuis octobre 2008.

Il incite cependant à garder la tête froide et à ne pas se précipiter en ajoutant « gardant à l’esprit que les taux d’intérêt à court terme devraient être de 1 % d’ici la seconde moitié de l’année fiscale 2025, je pense que la Banque doit relever ses taux de manière opportune et graduelle, en réponse à la probabilité croissante d’atteindre son objectif en matière de prix ».

Ironique, mais logique

Le déficit commercial des États-Unis s’est fortement creusé en décembre, les importations ayant atteint un niveau record sur fond de menaces tarifaires.

Ce déficit a augmenté de 24,7 % pour atteindre 98.4 milliards de dollars, le montant le plus élevé depuis mars 2022, par rapport à un montant de 78,9 milliards de dollars en novembre.

Les importations ont augmenté de 3,5 % pour atteindre un niveau record de 364,9 milliards de dollars.

Mais le déficit a augmenté aussi parce que les exportations ont baissé de 2,6 % pour atteindre 266 milliards de dollars.

Spécifiquement, le déficit du commerce des biens a fait un bond de 18,2 % pour atteindre le chiffre record de 123 milliards de dollars.

Ce rapport montre que les États-Unis ont enregistré des déficits importants avec plusieurs partenaires commerciaux, notamment la Chine, le Mexique et le Canada. 0201tonnant non !

Juste en passant

Un petit passage, écrit par Julien Gracq, que je voulais partager ce matin pour revenir à l’essentiel, « (…) la Terre a perdu sa solidité et son assise, cette colline, aujourd’hui, on peut la raser à volonté, ce fleuve l’assécher, ces nuages les dissoudre. Le moment approche où l’homme n’aura plus sérieusement en face de lui que lui-même, et plus qu’un monde entièrement refait de sa main à son idée – et je doute qu’à ce moment il puisse se reposer pour jouir de son œuvre, et juger que cette œuvre était bonne ».

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances