Capitalisation vs. distribution

L'ETF verse-t-il des dividendes ?
Si un ETF investit dans des actions qui versent des dividendes, il a deux choix : soit vous les reverser (distribution), soit les réinjecter dans l'ETF (capitalisation). Dans ce cas, les dividendes sont calculés suivant le cours de l'ETF. Vous voulez savoir si un ETF est un ETF de capitalisation ou de distribution ? Consultez la fiche de l'ETF en question sur la plateforme Bolero ou dans l'application.

Attention ! Lorsque vous recevez des dividendes d'un ETF de distribution, le précompte mobilier est retenu d'office. Quant à un ETF de capitalisation, ce précompte n'est pas d'application. Gardez cela en tête si jamais vous vous retrouvez face au choix d'un ETF de capitalisation et d'un ETF de distribution pour le même indice.

Aussi important ! Si un ETF de capitalisation (ou sa version de distribution) est enregistré en Belgique, vous payez une taxe boursière de 1,32 % sur le capital investi lors de l'achat ou de la vente de l'ETF de capitalisation. Si un ETF de capitalisation n'est pas enregistré en Belgique, et que sa version de distribution non plus, vous payez alors 0,12 % de taxe boursière. Pour la version de distribution de l'ETF, vous payez 0,12 % de taxe boursière à l'achat ou à la vente. Si vous achetez des ETF pour un montant de 1 000 euros, vous payerez donc entre 1,2 euro et 13,2 euros de taxes au gouvernement. En bas de notre grille tarifaire, vous retrouvez un aperçu des taxes boursières

Physique vs. synthétique

L'ETF possède-t-il les titres sous-jacents ?

L'émetteur dispose de deux solutions pour faire refléter le rendement du groupe de valeurs sous-jacentes dans l'ETF.

Pour un ETF physique, l'émetteur possède effectivement les actions ou les obligations qui font partis de l'indice suivi dans son portefeuille. Si l'indice est modifié, l'émetteur achètera ou vendra les titres nécessaires pour garder l'ETF à jour. Cette réplication peut être soit complète soit optimalisée. Lors d'une réplication complète, l'ETF prendra tous les titres de l'indice dans son portefeuille, avec le même poids que dans l'indice. Lors d'une réplication optimalisée, (en anglais, sampling), l'ETF investira dans un group restreint de titres représentatifs de l'indice. Cette technique est le plus souvent utilisée pour les très grands indices, pour lesquels une réplication complète serait trop chère et peu efficace.

Les ETF synthétiques sont composés sur base de dérivés ou de produits dérivés qui suivent le rendement d'un indice sous-jacent. Un ETF de ce type n'investit donc pas directement dans les titres de l'indice sous-jacent, mais utilise par exemple les « swaps », qui échangent le rendement de valeurs entre elles.

Long vs. short

Un ETF augmente ou diminue-t-il lorsque l'indice augmente ?

Avec des ETF, vous pouvez choisir de jouer « long » ou « short ». Qui est plutôt optimiste dans le futur de la bourse achètera des ETF « long », avec pour but de tirer un gain de l'augmentatiohn de l'indice sous-jacent. Qui, par contre, décèle des signaux négatifs dans le marché, misera plutôt sur des ETF « short », qui jouent sur une diminution de l'indice sous-jacent. L'ETF augmentera en valeur lors de la diminution de l'indice sous-jacent.

Passif vs. actif

L'ETF veut-il battre l'indice sous-jacent ?

La plupart des ETF sont des fonds gérés passivement. Il n'y a donc pas de gestion active du fonds pour essayer de battre l'indice suivi. Il existe aussi des ETF actifs, qui tentent de battre l'indice sous-jacent, mais ils sont moins nombreux. Il existe même des ETF qui donnent la possibilité aux investisseurs de réagir plus rapidement aux mouvements du marché : les fameux ETF à levier. Les ETF à effet de levier ne suivent pas leur indice sous-jacent avec une proportion 1:1, mais ils renforcent les mouvements des valeurs de l'indice avec une facteur 2 ou 3, comme indiqué dans leur nom. Le cours de ce genre d'ETF est beaucoup plus volatile.