Le Blog de Bolero
mar. 16 déc. 2025
Les titres les plus négociés sur Bolero
Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !
Dans le top 10 aujourd'hui : KBC Groep, ArgenX, Aedifica, KBC Ancora, Umicore, Ageas, Aperam, Sofina, Groep Bruss. Lambert et UCB.

Actualités des entreprises du Benelux

- DEME remporte un contrat pour des mesures liées à la directive-cadre sur l'eau dans le centre des Pays-Bas
- Ebusco fait face à une pression sur les liquidités et entreprend une restructuration majeure
- CMB.TECH investit dans la chaîne d'approvisionnement chinoise en ammoniac et acquiert une participation dans Andefu
- Le groupe NN rembourse par anticipation ses obligations subordonnées
Actualités des entreprises européennes

- Uniper commence à vendre sa participation dans le gazoduc Opal
- BASF investit au moins 1,5 milliard d'euros par an dans le site de Ludwigshafen
- Eni conclut son enquête sur la concurrence et offre des compensations à ses clients
- Airbus livre moins vite et peine à atteindre son objectif annuel
- AstraZeneca reçoit l'approbation de la FDA pour un nouveau traitement contre le cancer du sein
- La Juventus rejette l'offre de rachat de Tether, ce qui alimente les spéculations
- Shell voit partir son responsable des fusions et acquisitions après le rejet du plan de rachat de BP
- Kering conclut une coentreprise immobilière à New York
- TotalEnergies signe un contrat d'électricité de 21 ans avec Google
- Wessex Water finance des mesures d'exécution après avoir échoué dans la gestion de son réseau
- Vontobel perd son CFO pour devenir CEO de Quintet Private Bank
- SThree maintient ses prévisions de bénéfices et envisage un rachat d'actions
- Le Groupe IG prévoit une croissance de son chiffre d'affaires et élargit son offre de crypto-monnaies
Actualités des entreprises américaines

- Goldman Sachs restructure son groupe de banque d'investissement TMT avec de nouvelles équipes
- Tesla teste des taxis robotisés sans moniteur de sécurité
- Visa et Mastercard confrontés à des vents contraires après le rejet de l'accord antitrust
- Meta tolère des risques plus élevés pour protéger ses revenus publicitaires
- Ford abandonne les modèles électriques et réduit sa valeur d'un milliard de dollars
- Immunome obtient des résultats positifs en phase 3 pour le varegacestat
- iRobot dépose son bilan et est racheté par Picea
Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 16 décembre 2025 à 9h05

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.
Le blog de Bernard Keppenne "Données au compte-gouttes, marchés sous tension"

La journée sera chargée avec les indices PMI en zone euro, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Mais ce sont surtout les données sur le marché de l’emploi aux Etats-Unis et celles sur les ventes au détail qui vont focaliser toutes les attentions.
Données partielles
A cause de la fermeture du gouvernement, le Bureau des statistiques du travail (BLS) du ministère de l’emploi va publier cet après-midi le rapport retardé sur l’emploi pour le mois de novembre et une mise à jour partielle pour le mois d’octobre, qui n’inclura pas le taux de chômage.
Pour Brian Bethune, professeur d’économie au Boston College, « nous sommes dans une situation où les entreprises ne veulent pas embaucher davantage de personnel, mais il n’y a pas de licenciements massifs comme en période de récession ».
Selon les estimations, les créations d’emploi ont été de 50.000 en novembre, alors que le chiffre du mois d’octobre est inconnu, la seule donnée disponible étant qu’il devrait afficher des pertes d’emploi à cause du départ de 150.000 fonctionnaires fédéraux.
Clairement, les créations d’emploi devraient ralentir, après un mois de septembre qui a vu l’économie créer 119.000 emplois. Et le taux de chômage pour le mois de novembre est attendu stable à 4,4 %, alors que le chiffre du mois d’octobre ne sera lui jamais connu.
Mais avec la fermeture du gouvernement, ce chiffre aurait pu tourner entre 4,6 % et 4,7 %, selon certaines estimations.
Bonne nouvelle pour l’inflation, le salaire horaire moyen est prévu en hausse de 3,6 % en novembre en taux annuel, contre 3,8 % en septembre.
Mais revers de la médaille, un ralentissement de la croissance des salaires freine les dépenses de consommation, ce qui pèse sur la croissance.
Demain, seront également publiés les chiffres sur les prix à la consommation, mais le BLS a déjà prévenu qu’il ne publierait pas l’IPC global ni l’IPC de base, qui exclut les composantes volatiles que sont l’alimentation et l’énergie, pour le mois d’octobre.
Et le rapport de novembre sera lui par contre bien publié, mais il « n’inclura pas les variations en pourcentage sur un mois pour novembre 2025 lorsque les données d’octobre 2025 sont manquantes », a déclaré le BLS.
Nous aurons encore aujourd’hui la publication du chiffre des ventes au détail pour le mois d’octobre, attendues en hausse de 0,1 % d’un mois à l’autre contre 0,2 % en septembre.
Compliqué dans ce contexte de se faire une opinion sur l’état réel de l’économie américaine, et la publication au compte-gouttes va se poursuivre ainsi encore pendant quelques semaines.
Malgré ce flou qui entoure les données, le gouverneur de la FED, Stephen Miran, a affirmé que « les prix sont à nouveau stables », et alors que le dernier PCE publié se situait à 2,8 %.
Car selon lui, la composante “inflation des logements” de cette mesure est rétrospective et ne reflète pas le ralentissement actuel des augmentations de loyer. Pour Miran, « l’inflation mesurée excessive ne reflète pas la dynamique actuelle de l’offre et de la demande. L’inflation des logements indique un déséquilibre de l’offre et de la demande qui s’est produit il y a deux à quatre ans, et non aujourd’hui ».
Dès lors, il estime que « l’inflation sous-jacente est inférieure à 2,3 %, à un niveau proche de notre objectif ». Raison pour laquelle, il a encore plaidé pour une baisse des taux de 0,50 % lors de la réunion de la semaine passée.
Alors que nous manquons totalement de visibilité sur l’état de l’économie américaine comme je l’ai souligné, Miran tient ce genre de propos tout en reconnaissant « j’admets que je ne sais pas ce qui fait augmenter l’inflation des biens actuellement », mais cette hausse n’est pas due aux droits de douane de l’administration Trump, affirmation sans la moindre preuve.
Et de conclure, « les familles américaines sont toujours désemparées, à juste titre, par l’inflation récente et mécontentes de l’accessibilité financière. Les prix sont à nouveau stables, bien qu’à des niveaux plus élevés. La politique doit en tenir compte ».
En attendant, ces chiffres, les marchés sont extrêmement nerveux, avec une baisse assez sensible des valeurs technologiques en Asie, et un dollar qui demeure sous pression par rapport à un panier de devises.

Cela renforce la position de la BCE
Le chiffre de la production industrielle en zone euro montre une amélioration de la situation.
En effet, elle a progressé de 0,8 % en octobre, après une hausse de 0,2 % en septembre, soit un taux annuel de 2 % contre 1,2 % selon Eurostat.
Fait important à souligner, l’industrie allemande affiche une hausse de 1,4 % sur le mois, alors que l’Italie a connu une baisse de 1 %. Les hausses mensuelles les plus importantes ont été enregistrées en Irlande (+4,0 %), au Luxembourg (+3,6 %) et en Croatie (+3,1 %). Les baisses les plus importantes ont été observées en Suède (-6,5 %), en Belgique (-3,4 %) et au Danemark (-3,2 %).
Même si ce n’est pas l’euphorie, ce chiffre montre que l’industrie en zone euro se redresse légèrement, et cela conforte la BCE qui devrait revoir légèrement à la hausse ses prévisions de croissance lors de sa réunion de ce jeudi.
Les indices PMI publiés ce matin pour la zone euro sont attendus stables, ce qui devrait aussi rassurer, même si les niveaux restent trop faibles.

Source : Bernard Keppenne - Chief Economist CBC Banque & Assurance





