Le Blog de Bolero
Tue. 22 Oct 2024
Les titres les plus négociés sur Bolero
Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !
Dans le top 10 aujourd'hui : ASML Holding, KBC Groep, Cofinimmo, Schneider Electric, Solvay, Groep Bruss Lambert, Sofina, Aedifica, Ageas et D'Ieteren Group.
Actualités des entreprises du Benelux
- Resultaten van Randstad overtuigen niet
- Alfen levert nieuwe batterijen aan het Zweedse Ellevio
- Proximus kondigt een partnerschap aan met Senhive en SkeyDrone
- Syensqo kondigt partnerschap aan met de Jean-Marie Lehn Stichting aan
- UCB zal Fase 2a-studie van Bepranemab (ziekte van Alzheimer) op CTAD presenteren
- Econocom handhaaft 2024-doelstellingen
Actualités des entreprises européennes
- HSBC annonce une restructuration
- Logitech revoit à la hausse ses perspectives pour l'ensemble de l'année
- Le régulateur britannique inflige une amende à l'unité Volkswagen pour traitement inéquitable des clients
- Maersk rehausse ses prévisions de bénéfices en raison de la vigueur du marché
- Le distributeur Carrefour revoit les pratiques de travail de son partenaire saoudien après les inquiétudes d'Amnesty International
- Forvia conclut de nouveaux accords de fourniture avec les Chinois BYD et Xiaomi
- Sandvik n'atteint pas ses prévisions de bénéfices pour le troisième trimestre
- Repsol gèle ses projets d'hydrogène vert en Espagne
- Wendel entre au capital de Monroe
- SAP revoit à la hausse ses perspectives pour l'activité "cloud" (informatique dématérialisée)
- Equinor tente à nouveau d'obtenir un contrat pour des éoliennes offshore au Japon
- Le bénéfice de Saab augmente car la croissance des ventes devrait se situer dans le haut de la fourchette des prévisions
- Le bénéfice de Boliden au troisième trimestre dépasse les attentes du marché
- Vaar Energi affiche également un bénéfice d'exploitation plus élevé que prévu
Actualités des entreprises américaines
- Boeing conclut un accord avec le syndicat des pilotes
- Cigna et Humana cherchent à se rapprocher
- IBM a publié la dernière version de ses modèles d'intelligence artificielle
- Microsoft permettra désormais à ses clients de construire des agents d'intelligence artificielle autonomes
- Spirit Airlines obtient un sursis de la part de son processeur de cartes de crédit pour la restructuration de sa dette
- Atlantic Union achète sa petite rivale Sandy Spring Bancorp pour 1,6 milliard de dollars
- Western Digital doit payer des dommages et intérêts pour avoir violé les droits d'un détenteur de brevet
- Disney nomme le remplaçant de son PDG Bob Iger en 2026
- Atlantic Union rachète Sandy Spring pour 1,6 milliard de dollars
- La société d'IA Nebius, issue de la société russe Yandex, affiche des bénéfices lors de ses débuts au Nasdaq
- NIKE signe une prolongation historique de son partenariat avec la NBA, la WNBA et la NBA G League jusqu'en 2037
Actualités des entreprises asiatiques
- Hyundai India chute de 5 % après une introduction en bourse record
- Paytm affiche une perte plus faible en glissement trimestriel grâce à la reprise des activités de paiement
- Ambuja Cements acquiert une participation dans Orient Cement
Nouvelles recommandations pour les actions
Publication : le 22 octobre 2024 à 9h05
La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.
Le blog de Bernard Keppenne "Les marchés obligataires anticipent une victoire de Trump"
Forte hausse des rendements obligataires aux Etats-Unis dans une perspective d’une victoire de Trump, mais également parce que la FED pourrait ralentir ses baisses de taux.
Hausse des taux longs
Le rendement du Treasury 10 ans a pris plus de 0.12% sur une seule séance dans la perspective d’une victoire de Trump, qui engendrerait une hausse de l’inflation, compte tenu de son programme électoral.
Et cette hausse des taux aux Etats-Unis a entrainé une hausse aussi du dollar, par rapport à la majorité des devises, mais en particulier par rapport au yen.
Ce qui signifie qu’à ce stade, les marchés ont intégré une victoire de Trump, et qu’une victoire de Harris pourrait entrainer une réaction plus importante des marchés.
Pour compliquer les choses, la prochaine réunion de la FED se tiendra les 6 et 7 novembre, ce qui explique sans aucun doute pourquoi certains de ses responsables se montrent prudents.
Mais il n’empêche, la hausse des rendements obligataires est aussi liée à certaines déclarations qui laissent penser que le rythme de la baisse des taux pourrait ralentir compte tenu de la fermeté de l’économie américaine.
Ainsi le président de la FED de Kansas City, Jeffrey Schmid, a plaidé pour une poursuite de la baisse des taux, mais en évitant les mouvements excessifs avec des baisses de taux progressives.
La présidente de la FED de Dallas, Lorie Logan, a déclaré, « si l’économie évolue comme je le prévois actuellement, une stratégie d’abaissement progressif du taux directeur vers un niveau plus normal ou neutre peut aider à gérer les risques et à atteindre nos objectifs ».
En dehors des chiffres du chômage aux Etats-Unis le 1er novembre, le calendrier économique jusqu’aux élections américaines sera pauvre en indicateurs, ce qui explique en partie aussi pourquoi les investisseurs se focalisent sur le scénario d’une victoire de Trump. Et cela explique aussi pourquoi l’or continue de progresser.
Perspectives contrastées en Amérique Latine
Une victoire de Trump ne serait pas une bonne nouvelle pour le Mexique, en revanche elle pourrait faire les affaires du Brésil et de l’Argentine.
Pour le Brésil, en 2018, quand les tensions commerciales avec la Chine se sont aggravées, la Chine a remplacé toutes ses importations de soja américain par du soja brésilien, devenant ainsi le premier partenaire commercial du Brésil.
Autant dire que si Trump impose de nouveaux tarifs douaniers à la Chine, les pays exportateurs, comme le Brésil, devraient en profiter.
Par contre, une hausse de l’inflation, et dès lors une politique monétaire plus restrictive ne serait pas une bonne nouvelle pour les pays émergents dans leur ensemble, y compris ceux en Amérique latine.
Et aussi, vu la très forte ressemblance de style entre Trump et Javier Milei, le président argentin, l’Argentine pourrait bénéficier de cette connivence. En revanche, avec une présidente de gauche, le Mexique pourrait bien voir éclater des tensions, surtout avec la question du flux d’immigrés qui traversent la frontière entre les deux pays.
Même le dollar australien recule
Par rapport au dollar américain, alors que la Banque centrale d’Australie est la seule à ne pas encore avoir réduit ses taux et ne semble pas pressée de le faire.
Et même, elle se laisse toujours la latitude d’encore augmenter ses taux si nécessaire.
En tout cas, la baisse des taux ne semble pas pour tout de suite après que le gouverneur adjoint de Banque centrale, Andrew Hauser, ait souligné la force de la croissance de l’emploi.
En laissant ses taux inchangés à 4.35% depuis un an, la Banque centrale d’Australie vise toujours à faire revenir l’inflation dans son objectif, et si elle n’a pas procédé à des hausses de taux depuis lors, c’est parce que « nous avons délibérément choisi de ne pas resserrer la politique monétaire autant que nous l’aurions pu afin d’essayer de protéger ces gains en matière d’emploi », a déclaré M. Hauser.
Dès lors, comme l’inflation met du temps à se résorber, la Banque centrale ne devrait pas baisser ses taux avant avril de l’année prochaine, mais cette perspective n’a nullement empêché le dollar australien de s’affaiblir par rapport au dollar américain.
Hausse des faillites
Selon les chiffres publiés par Statbel, à ce stade de l’année, les faillites en Belgique ont fortement progressé par rapport à ces deux dernières années, comme le montre le tableau.
Il ressort aussi que l’impact en termes d’emploi a été particulièrement lourd, et encore ces chiffres ne prennent pas en compte le cas d’Audi et de ses sous-traitants.
Il faut dire que pour un certain nombres d’entreprises, c’est maintenant que se fait ressentir l’accumulation de la hausse des salaires avec l’indexation automatique, de la hausse des coûts de l’énergie, et de la hausse des taux d’intérêt.
Et cela dans un contexte marqué par une quasi-stagnation de l’activité industrielle en Europe, et avec une économie chinoise qui n’a pas retrouvé son rythme de croisière.
Source : Bernard Keppenne - Chief Economist CBC Banque & Assurance