Le Blog de Bolero
ven. 1 jui 2022
Titres les plus négociés sur Bolero
Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre le pouls du marché boursier et découvrir quelles actions ou titres sont achetés ou vendus par d'autres investisseurs !
Aujourd'hui dans le top 10 : KBC Groep, D'Ieteren Group, DEME Group, KBC Ancora, Solvay, Colruyt, ASML Holding, Ackermans V. Haaren, Argen-x et Ageas.

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre le pouls du marché boursier et découvrir quelles actions ou titres sont achetés ou vendus par d'autres investisseurs !
Aujourd'hui dans le top 10 : DEME Group, ASML Holding, KBC Groep, Argen-x, CFE, Melexis, VGP, Prosus, Aperam et ASM.
Nouvelles recommandations pour les actions

- ING a augmenté la recommandation pour Xior de « Conserver » à « Acheter » avec un objectif de cours de 57 euros.
- JP Morgan a abaissé l'objectif de cours de Just Eat Takeaway de 1 446 à 1 413 pence.
- JP Morgan a abaissé l’objectif de cours de Delivery Hero de 31,2 à 31 euros.
- La recommandation pour Dutch Lady Milk est passée chez BIMB Securities de "Acheter" à "Conserver".
- Morgan Stanley a abaissé l’objectif de cours de Zalando de 38 à 34 euros.
- La Deutsche Bank a abaissé l’objectif de cours de Schneider Electric de 160 à 140 euros.
- Barclays a abaissé l'objectif de cours de HelloFresh de 90 à 70 euros.
- L'objectif de cours d'EasyJet a été abaissé chez Citigroup de 475 à 360 pence.
- L'objectif de cours d'Amundi a été abaissé de 75 à 64 euros chez Citigroup.
- Chez JP Morgan, l'objectif de cours de Kuehne Und Nagel International est passé de 269 à 278 francs suisses.
- JP Morgan a abaissé l'objectif de cours de la Deutsche Post de 63,2 euros à 56,7 euros.
- JP Morgan a abaissé l’objectif de cours de Knorr Bremse de 90 à 85 euros.
- L'objectif de cours de Lanxess a été abaissé chez Jefferies de 55 à 50 euros.
- JP Morgan a rehaussé l'objectif de cours d'A.P. Moller-Maersk de 23 655 à 30 800 couronnes danoises et la recommandation est passée de "Neutre" à "Surpoids".
- Jefferies a abaissé l’objectif de cours de Novozymes de 550 à 520 couronnes danoises.
- Le Credit Suisse a abaissé l’objectif de cours de SAP de 141,22 à 121 euros.
- Jefferies a rehaussé l’objectif de cours de TotalEnergies de 51 à 60 euros et la recommandation est passée de « Conserver » à « Acheter ».
- Jefferies a abaissé l'objectif de cours de BP de 33 $ à 31 $.
- L'objectif de cours de Shell est passé chez Jefferies de 71,7 $ à 74,5 $.
- La recommandation de FedEx est passée de « Acheter » à « Conserver » chez Berenberg avec un objectif de cours de 275 $.
Perspectives moroses, investisseurs indécis

Les bourses ont clôturé le premier semestre en forte correction et les perspectives restent moroses alors que les signes de ralentissement s’accumulent.
Aux Etats-Unis
Ces signes de ralentissement s’observent en particulier aux Etats-Unis avec le dernier en date, les dépenses de consommation. Ces dernières n’ont augmenté que de 0.2% en mai après une hausse de 0.6% en avril. Ce chiffre vient après le recul de la production industrielle, des ventes de détail et des permis de construire, ce qui confirme le ralentissement de l’économie américaine.
Le ralentissement provoque-t-il déjà un reflux de l’inflation ? L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) a augmenté de 0,6 % le mois dernier après avoir progressé de 0,2 % en avril, soit un taux annuel inchangé à 6.3%. Par contre, si l’on exclut les composantes volatiles que sont l’alimentation et l’énergie, l’indice des prix PCE a augmenté de 0,3 %, soit un taux annuel de 4,7 % contre 4,9 % en avril.
Il ne s’agit pas encore d’un recul significatif, et la FED ne devrait donc pas modifier ses intentions, mais les taux obligataires aux Etats-Unis ont nettement reflué après une phase sans doute d’exagération.

En Asie
Le ralentissement touche aussi l’Asie, à l’exception de la Chine qui se reprend après la période de confinement partiel.
Ce ralentissement s’observe à travers les indices PMI manufacturiers en recul au Japon (passant de 53.3 à 52.7), en Corée du Sud (passant de 51.8 à 51.3), à Taïwan où il est même passé sous le seuil des 50 à 49.8 et au Vietnam (passant de 54.7 à 54).

Et la crainte est clairement que le ralentissement aux Etats-Unis et en Europe se fasse ressentir dans les prochains mois dans ces économies tournées vers le commerce international.
L’élément positif est bien évidemment le redressement en Chine avec un indice PMI manufacturier qui a augmenté à 51,7 en juin, contre 48,1 le mois précédent. Mais on sait combien cette reprise est fragile car la consommation demeure toujours extrêmement faible et la politique zéro-Covid fait toujours craindre de nouvelles mesures de restriction.

Et l’Europe ?
Elle n’échappe pas à ce ralentissement, même si la récession n’est pas encore d’actualité si l’on observe les indices PMI manufacturiers qui demeurent au-dessus du seuil des 50.
Mais l’Europe a un problème supplémentaire à savoir sa dépendance énergétique qui a comme conséquence que la hausse des prix ampute sa croissance, et qu’un arrêt de livraison la ferait alors inéluctablement basculer en récession.
Si le prix du baril s’est un peu tassé, il demeure élevé, en revanche le prix du gaz ne se dégonfle pas et il devrait au contraire rester sous tension à l’approche de l’hiver.

Et tout cela dans un contexte marqué par une inflation qui va obliger la BCE à agir. Le chiffre d’inflation publié aujourd’hui viendra confirmer que la BCE n’aura pas le choix. On attend en effet un taux d’inflation annuel qui passerait de 8.1% à 8.4%, et si l’on prend le Core CPI de 4.4% à 4.5%.
Encore un mot sur le Japon
En plus de l’indice PMI, ce vendredi ont été publiés les indices Tankan par la BOJ qui donnent une idée de l’état d’esprit des entreprises sur le dernier trimestre.
L’indice des entreprises manufacturières est tombé à son niveau le plus bas depuis mars 2021 à 9 contre 14 le trimestre précédent, alors que celui des services a progressé passant de 9 à 13. Cette divergence s’explique par le fait que la levée des mesures de restriction a favorisé le secteur des services, alors que les problèmes dans les chaînes d’approvisionnement ont continué de peser sur l’industrie.
Mais les entreprises craignent une hausse des prix qui viendrait affecter la consommation, hausse qui pourrait encore être exacerbée par la faiblesse du yen.

Dans le tableau mensuel, il y a évidemment le recul des bourses avec le Nasdaq qui signe la pire performance de son histoire. Et il y a le recul du yen et de la livre turque pour des raisons totalement différentes.

Source: Bernard Keppenne - Chief Economist CBC Banque & Assurance