Le Blog de Bolero
jeu. 18 déc. 2025
Les titres les plus négociés sur Bolero
Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !
Dans le top 10 aujourd'hui : ASML, AB InBev, Aedifica, Argenx, KBC, Campine, Umicore, Cofinimmo, Lotus Bakeries, Sofina.

Actualités des entreprises du Benelux

- ASML sera finalement confrontée à la concurrence d'un prototype chinois d'exposition à l'ultraviolet (EUV).
- ASMI investit dans un nouveau siège mondial et un centre de R&D à Almere.
- SBM Offshore finalise la vente de sa participation dans le FPSO Aseng à GEPetrol.
- Sif atteint son objectif de production et confirme ses perspectives pour 2025.
- Wereldhave nomme Marcel Eggenkamp au poste de directeur financier.
- Arcadis remporte le plus gros contrat jamais signé dans le domaine des autoroutes nationales au Royaume-Uni.
- Heijmans finalise l'acquisition de Hegeman et renforce sa position dans la construction non résidentielle.
- Sequana Medical obtient un nouveau brevet américain pour la technologie DSR contre l'insuffisance cardiaque.
Actualités des entreprises européennes

- Telefónica présente une proposition finale de réduction volontaire d'emplois en Espagne.
- Campari vend Averna et Zedda Piras à Illva Saronno.
- Lufthansa élabore un plan de redressement prévoyant des réductions de coûts et le renouvellement de sa flotte.
- BNP Paribas est en pourparlers exclusifs avec Mercedes pour l'acquisition d'Athlon.
- LVMH prolonge le mandat de Bernard Arnault pour 10 ans.
- BP nomme Meg O'Neill au poste de CEO et réoriente sa stratégie.
Actualités des entreprises américaines

- L'actionnaire activiste Elliott Management prend une participation dans Lululemon Athletica.
- Eli Lilly baisse les prix canadiens de Mounjaro et Zepbound.
- Apple ouvre les iPhones au Japon aux boutiques d'applications alternatives.
- Intel sous le feu des critiques pour avoir testé des puces chinoises.
- Alphabet travaille sur TorchTPU pour le rendre compatible avec PyTorch.
- Micron Technology revoit à la hausse ses prévisions de bénéfices et son plan d'investissement.
- Merck obtient une procédure accélérée de la FDA pour deux nouveaux médicaments.
- Microsoft envisage un tour de table de 100 milliards de dollars pour OpenAI.
- Boeing suspend les négociations contractuelles avec le syndicat SPEEA.
- Instacart fait l'objet d'une enquête de la FTC pour ses outils de tarification basés sur l'IA.
- Amazon, Walmart et Alphabet confrontés à des questions sur l'impact de leur politique d'immigration.
- Citigroup finalise ses actions de supervision et renforce sa gestion des risques.
- Warner Bros Discovery rejette l'offre de rachat de Paramount.
Actualités des entreprises asiatiques

- Fonterra revoit à la baisse ses prévisions de prix du lait pour la saison 2025/2026.
Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 18 décembre 2025 à 9h38

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.
Le blog de Bernard Keppenne : « La BoE va rattraper son retard »

Quatre Banques centrales se réunissent aujourd’hui, mais une seule va encore baisser ses taux, vu le ralentissement de l’activité, mais surtout le recul bienvenu de l’inflation.
Réunions des Banques centrales
La BCE, la Banque centrale de Norvège et celle de Suède vont laisser leurs taux inchangés à respectivement 2 %, 4 % et 1,75 %. Le seul élément à suivre sera la publication des nouvelles prévisions de croissance et d’inflation de la part de la BCE pour les prochaines années.
Même si le vote sera extrêmement serré, la Banque d’Angleterre devrait réduire son taux de 0,25 % pour le ramener à 3,75 %.
La décision sera cependant un peu plus facile à prendre après la publication des chiffres d’inflation hier. En effet, l’inflation a nettement ralenti en passant de 3,6 % en octobre à 3,2 % en novembre, soit son niveau le plus bas depuis mars.

Autre bonne nouvelle, même si le recul est faible, l’inflation des prix des services, suivie de près par la BoE, a ralenti à 4,4 % en novembre contre 4,5 % en octobre.
Et l’inflation de base, qui exclut les prix plus volatils des denrées alimentaires, de l’alcool, de l’énergie et du tabac, a également ralenti à 3,2 %, contre 3,4 % en octobre.
Le taux de l’obligation en sterling à 2 ans a intégré cette baisse de taux de 0,25 %, mais reste prudent, car l’inflation en Grande-Bretagne mettra du temps à refluer et restera nettement supérieure à celle de la zone euro dans les prochaines années.

Inflation aux États-Unis
En dehors de ces réunions des Banques centrales, la journée sera aussi marquée par la publication du chiffre d’inflation aux États-Unis pour le mois de novembre.
Selon les prévisions, les prix à la consommation aux États-Unis ont probablement connu leur plus forte hausse depuis un an et demi, avec un taux annuel attendu à 3,1 % contre 3 % en septembre, et à nouveau les chiffres pour le mois d’octobre ne seront pas publiés.
L’inflation de base devrait avoir augmenté de 3,0 % en taux annuel en novembre, comme en septembre.
La hausse de l’inflation n’est probablement pas encore terminée, car les détaillants n’ont pas encore répercuté totalement la hausse des tarifs douaniers dans les prix, le processus devrait encore s’étaler sur les prochains mois.
Note morose
Décidément, l’économie allemande va terminer l’année comme elle l’a commencée, dans la morosité.
C’est ce qui est ressorti de la publication de l’indice IFO, qui est passé de 88 en novembre à 87,6 en décembre.
« Cette année, il n’y a pas de cadeaux pour l’économie allemande », a déclaré Klaus Wohlrabe, responsable des enquêtes à l’IFO.
L’indice global a été tiré vers le bas par l’industrie qui, cette année, n’a pas réussi à se redresser, et par le commerce à cause de la hausse des droits de douane.

Ce recul de l’indice IFO correspond à la chute de l’indice PMI composite et suggère que la reprise économique tant attendue ne s’est toujours pas matérialisée.
Et le début d’année 2026 sera du même acabit selon Clemens Fuest, président de l’IFO, qui constate que les entreprises envisagent le premier semestre 2026 avec plus de pessimisme.
L’Institut de politique macroéconomique IMK se montre plus optimiste, tablant sur une croissance de 1,2 % en 2026, contre un taux de 0,1 % cette année. La reprise serait alimentée par les investissements du gouvernement et la hausse de la consommation privée plutôt que par le commerce extérieur, qui restera faible.
Pour le directeur de l’IMK, Sebastian Dullien, « après quatre années de faible croissance, les facteurs de soutien prennent maintenant le dessus », pointant la croissance solide des salaires et l’augmentation des investissements publics.
Mais preuve que l’amélioration sera lente, l’IMK estime que le taux de chômage devrait s’établir à 6,3 % cette année, et rester à ce niveau jusqu’en 2026, contre un taux de 6 % en 2024.
Par contre
L’économie néo-zélandaise a renoué avec la croissance au troisième trimestre, avec une hausse de son PIB de 1,1 % au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, qui avait connu un recul de 1 %.
En taux annuel, la Nouvelle-Zélande affiche une croissance de 1,3 % contre un recul de 1,1 % au deuxième trimestre.
Compte tenu de cette reprise, le scénario d’un statu quo des taux à 2,25 % de la part de la Banque centrale toute l’année prochaine s’est renforcé, d’autant plus que la nouvelle gouverneure de la RBNZ, Anna Breman, s’est opposée aux anticipations de hausse de taux, qui se reflètent d’ailleurs dans le taux à 2 ans, cette semaine, et a insisté sur le fait que les taux resteraient probablement bas tout au long de l’année.


Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances





