Nombreux sont les investisseurs qui estiment que les actions à dividendes constituent une bonne base pour leur portefeuille. Nous sommes donc allés interroger Tom Simonts, Senior Financial Economist du Groupe KBC, à ce sujet. Quels sont les critères les plus importants à prendre en compte pour sélectionner des actions à dividendes ? Quels sont les pièges potentiels ? Et quelles sont les actions offrant actuellement un rendement de dividende intéressant ? Ce dossier consacré aux dividendes vous apporte les réponses. Une lecture indispensable pour tout (futur) investisseur en dividendes.
La saison des dividendes est ouverte
Le mois d'avril est tyiquement marqué par une avalanche de chiffres trimestriels et annuels. Nous retiendrons surtout qu'il est devenu extrêmement difficile pour les entreprises d'estimer leurs chiffres futurs, dans un avenir proche comme moins proche, en raison de la guerre commerciale et de la guerre tarifaire qui l'accompagne. En tout état de cause, 2025 sera une année de croissance modérée, indépendamment du fait qu'un plus grand nombre d'entreprises ont gelé leurs prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfices.
Parallèlement aux signaux persistants annonçant la déglobalisalisation, les investissements des entreprises restent partout en berne, à l'exception de tout ce qui tourne autour de la big tech (les plus grandes entreprises technologiques mondiales) et des hyperscalers (les géants du cloud à grande échelle). L'amélioration des bilans des entreprises, notamment en Belgique, est une conséquence positive. Nous avons beaucoup de petites entreprises qui préfèrent voir venir, plutôt que de s'engager trop rapidement dans une technologie qui pourrait subitement décevoir. Dans ce contexte, l'émergence de l'IA générative joue un rôle clé : elle accroît le risque de changements rapides et soudains, avec toute une série de risques stratégiques connexes.
Heureusement, la réalité décrite ci-dessus a une conséquence positive importante pour les investisseurs en quête de stabilité dans leur portefeuille. Les flux de trésorerie disponibles au niveau des entreprises restent orientés à la hausse, les investissements passés commençant de plus en plus à porter leurs fruits. C'est pourquoi vous pourrez voter lors des assemblées générales des actionnaires pour de dividendes qui sont presque tous plus élevés qu'ils ne l'étaient un an plus tôt. Ceux-ci s'accompagnent de programmes de rachat renouvelés ou plus importants (que vous aviez déjà approuvés par le passé). Malgré les turbulences des marchés financiers, les amateurs de coupons peuvent donc encore se réjouir.
Climat général des taux
En avril 2025, l'inflation des prix à la consommation dans la zone euro s'est stabilisée à 2,2 % en base annuelle, tandis que l'inflation de base est revenue à 2,7 % après avoir baissé en mars (2,4 %). L'inflation ne diminue donc pas, alors que les perspectives d'inflation devraient se situer autour de 2,6 % tant en 2025 qu'en 2026. Cela s'explique par les effets inflationnistes de l'augmentation des dépenses militaires et d'infrastructure en Allemagne et dans l'UE, qui pourraient exacerber l'exiguïté actuelle du marché du travail. Les prix du pétrole et du gaz ont en revanche baissé un peu plus récemment. En ce qui concerne l'inflation de base, KBC souligne que la tendance générale va dans le sens d'un refroidissement progressif, même si ce chiffre restera volatil en raison des incertitudes liées aux conflits commerciaux et à la politique budgétaire.

Le taux belge à 10 ans s'affichait en avril à 3,11 %, contre 2 % pour le taux à 2 ans. En Allemagne, le taux à 10 ans affichait 2,58 %, contre 1,86 % pour le taux à 2 ans. En raison des baisses de taux répétées de la Banque centrale européenne, les taux à 2 ans sont nettement inférieurs aux niveaux de l'année dernière (2,99 % au 17 mai 2024). Ce constat est très important pour les investisseurs en dividendes. Selon toute probabilité, les banques centrales devraient encore poursuivre quelque temps leur politique de réduction progressive des taux d'intérêt en raison de l'atonie de la croissance économique, ce qui maintiendra les taux courts à un bas niveau. La BCE a par ailleurs procédé à une nouvelle baisse de son taux directeur le 5 juin 2025, pour atteindre un taux de 2 %.

Le graphique ci-dessus montre la différence entre le rendement de dividende moyen de l'indice BEL20 et de l'Euro Stoxx 600 avec le taux à 2 ans belge et allemand. En Belgique, les dividendes offrent aujourd'hui en moyenne un rendement similaire à celui des obligations d'État à deux ans, après que la situation inverse des deux dernières années a pour le moins déjà été effacée. En Europe, le rapport s'est également redressé, de sorte qu'aujourd'hui, les actions européennes offrent en coupon de 100 points de base (1 %) de plus que le taux à 2 ans allemand.
Toutes les actions ne méritent donc pas le label de « généreux payeur de dividendes ». Cela s'explique en grande partie par un redressement manifeste des cours de Bourse tout au long de l'année 2024, redressement qui a été beaucoup plus marqué par sa puissance et son ampleur que l'augmentation des dividendes. Dans ce contexte, les cours des actions à dividendes notoires, telles que les services aux collectivités, l’immobilier et les télécoms, sont traditionnellement moins soutenus par les amateurs de coupons.

Malgré ce coupon apparemment plus faible, les actions à dividendes constituent une alternative intéressante. Le coupon d'une obligation à long terme reste en effet stable en termes nominaux (3 euros de coupon restent 3 euros), tandis que les entreprises augmentent leurs dividendes chaque année (en fonction de la marge que leur laisse la hausse des bénéfices). Cela signifie qu'à partir de la deuxième, voire de la troisième année, les actions à dividendes restent plus qu'intéressantes, d'autant que la valorisation est devenue plus attrayante aujourd'hui, en raison précisément de la hausse des taux d'intérêt.
Critères de sélection des actions à dividendes
Pour sélectionner une action offrant une rémunération suffisamment élevée, l’investisseur doit avant tout examiner l’importance du dividende escompté. Plus il est élevé, mieux c’est.
En raison de leurs cash-flows élevés, les entreprises de services aux collectivités, les sociétés immobilières et les opérateurs télécoms sont connus pour être de généreux payeurs de dividendes. Leur rendement de dividende est généralement plus intéressant que la moyenne, mais la croissance de leur dividende se limite souvent au niveau de l'inflation. Certains écueils doivent cependant être évités afin de ne pas compromettre les revenus futurs.
- Cash-flows
Verser un dividende nécessite de générer des liquidités même si, dans des circonstances exceptionnelles, certaines entreprises peuvent décider de puiser dans leurs réserves de liquidités plutôt que dans leur gestion.
L’investisseur prudent s’assurera donc que le dividende peut être entièrement financé par les cash-flows libres et que ceux-ci sont durables. Si cela n'est pas le cas, le risque existe que les dividendes élevés ne puissent être répétés à l'avenir.
- Stabilité
Il arrive, par exemple à la faveur d’une année exceptionnelle ou de la vente d’une division, qu’une entreprise dispose d’abondantes liquidités excédentaires. Lorsque les entreprises veulent verser des liquidités supplémentaires aux actionnaires, le dividende ordinaire n'est souvent pas augmenté en proportion.
L'objectif est d'éviter que le dividende ne revienne à un niveau inférieur l'année suivante, ce qui pourrait décevoir les investisseurs. Il convient donc d'adopter d'emblée une politique de dividende claire et prédéfinie, axée de préférence sur le versement d’un pourcentage fixe du résultat net annuel. Compte tenu de leurs solides états de service, les entreprises qui versent de bons dividendes ont gagné la confiance des investisseurs en dividendes. Cela ne veut pas dire qu’un petit extra n'est pas possible de temps à autre, mais cela passe alors par un dividende exceptionnel ou un programme de rachat d'actions propres.
- Répartition sectorielle
Lorsque vous constituez un portefeuille d’actions à dividendes, tenez compte également de l’indispensable diversification, en choisissant des entreprises issues de secteurs différents, versant chaque année des dividendes (relativement) élevés. Dans un secteur en difficulté, tel que l'aéronautique et les croisières pendant la pandémie, le dividende est la première dépense qui est supprimée.
- Dettes
Les entreprises confrontées à un endettement démesuré peuvent être tôt ou tard contraintes de le réduire, au détriment des liquidités disponibles pour les actionnaires. Cela peut poser problème aux investisseurs qui comptent sur ces dividendes, mais cela est positif pour ceux qui qui préfèrent la croissance et la stabilité aux coupons réguliers.
Les aristocrates et les rois du dividende
Dans la quête d'actions à dividendes, il est important de tenir compte de l'historique de la stabilité des paiements de dividendes. Les investisseurs en actions en recherche d’un rendement régulier, par exemple sous la forme de paiements de dividendes, peuvent choisir parmi un certain nombre de stratégies. En période de hausse boursière, la saison des dividendes peut par exemple annoncer une période lucrative pour l'investisseur en actions plus prudent. Credit Suisse a calculé que depuis 1900, pas moins de 60 % des performances boursières provenaient de dividendes réinvestis.
Les aristocrates du dividende sont les entreprises qui ont versé un dividende en hausse pendant au moins 25 ans d’affilée. Sur la Bourse de Bruxelles, seuls GBL et UCB figurent dans cette catégorie. Aux États-Unis, des noms comme AT&T, ExxonMobil, Chevron, IBM Abbvie, entre autres, en sont des exemples.Vous pouvez retrouver la liste complète des artistocrates du dividende américains dans le Centre d'Idées Bolero sur la plateforme ou l'application.
Une stratégie d'investissement dans les actions à dividendes peut par exemple être de se concentrer sur des aristocrates du dividende. Cette stratégie est alors basée sur la croissance des dividendes année après année et a pris forme concrètement dans l'indice original S&P500 Dividend Aristocrat de 2005. Un aristocrate du dividende américain doit répondre à quatre exigences :
- L'entreprise doit faire partie de l'indice S&P500 ;
- Le dividende doit avoir augmenté pendant au moins 25 années consécutives ;
- L'entreprise doit afficher une capitalisation boursière de plus de 3 milliards de dollars ;
- Le volume quotidien moyen des transactions doit dépasser 5 millions de dollars.
Les rois du dividende sont, quant à eux, les entreprises qui ont versé à leurs actionnaires un dividende en augmentation d'année en année pendant au moins 50 ans. Cette catégorie comprend, par exemple, Procter & Gamble, Coca-Cola Co., Colgate Palmolive, Johnson & Johnson ou encore 3M. Aujourd'hui, les États-Unis comptent quelque 32 « rois du dividende ».

L’Europe a également son indice des aristocrates du dividende ; le S&P Europe 350 Dividend Aristocrats. Celui-ci présente une différence importante avec son homologue américain : pour être reprise dans la sélection, une entreprise doit avoir versé un dividende en hausse pendant seulement 10 années consécutives (au lieu de 25 aux États-Unis). La liste des 350 plus grandes entreprises de l'indice S&P européen comprend des sociétés telles que Sanofi, Roche, Unilever, Nestlé, Diageo, Fresenius, Lindt, etc. Les entreprises belges sont à peine représentées, UCB étant la seule à y figurer.
Plusieurs ETF ont pour sous-jacent un indice des aristocrates du dividende. Il s’agit là d’un moyen facile d'investir immédiatement dans un panier d‘aristocrates du dividende. En voici deux exemples :
- SPDR S&P US Dividend Aristocrats UCITS ETF (Code ISIN : IE00B6YX5D40)
- SPDR S&P Euro Dividend Aristocrats UCITS ETF-EUR DIS (Code ISIN : IE00B5M1WJ87)
Timing
Lorsqu'on souhaite investir en dividendes, il faut également tenir compte de certaines dates quant au paiement des dividendes.
Sans surprise, cela se passe, dans la plupart des cas, à la plus grande majorité des voix (lors de l'Assemblée Générale).
Le jour de la cotation ex-dividende de l'action est le jour où les investisseurs ne peuvent plus prétendre au dividende. En d'autres mots, vous devez avoir l'action en portefeuille avant cette date pour prétendre au dividende de cette année-là. Après la date ex-dividende, l’action perd de sa valeur à concurrence du dividende brut.
Bonne idée : en tant que client de Bolero, vous pouvez facilement suivre ces dates directement sur Bolero. Cherchez l'action qui vous intéresse dans la barre de recherche ou cliquez sur le nom de l'action dans votre portefeuille. Vous y trouverez toutes les dates de dividendes dans la carte d'identité de l'action.
Dividende en espèces ou en actions ?
Le plus souvent, les dividendes sont versés en espèces, après prélèvement de l’impôt s’il y a lieu. Les dividendes peuvent également être versés sous la forme d’actions supplémentaires. Dans certains cas, l’actionnaire peut décider d’être payé en numéraire ou en actions. Les deux options sont soumises au même traitement fiscal, bien que les actionnaires bénéficient souvent d'une légère décote lorsqu'ils optent pour des actions. Il est en effet intéressant pour les entreprises de pouvoir conserver des liquidités supplémentaires dans leur bilan.
Bonne idée : chez Bolero, les dividendes optionnels sont payés en espèces par défaut. Si vous voulez modifier cela, rendez-vous dans le menu « Paramètres » puis dans l'onglet « Compte ». Vous pourrez y indiquer vos préférences par défaut en matière de versement de dividendes, par exemple en optant pour des actions supplémentaires si l'entreprise donne cette possibilité.
Par ailleurs, vous pouvez également donner votre préférence directement dans le module « Corporate Events » (Opérations sur titres) lorsqu'un dividende optionnel est disponible pour une action de votre portefeuille.
Pièges à éviter
- Dividendes extrêmes
Ne vous laissez pas séduire par des dividendes extrêmement élevés : ils sont généralement trop beaux pour être vrais. Les dividendes élevés ne seront probablement pas tenables à long terme. Comme vous pouviez le lire plus haut, la pérennité importe plus que le montant. Une étude de la Société Générale menée il y a quelques années révèle que des rendements de dividende anormalement élevés constituent souvent un signal d’alarme et que les entreprises en questions alignent généralement de piètres performances sur le marché d’actions proprement dit.
- Fiscalité
Dans la composition d'un portefeuille d’actions à dividendes, il convient de ne pas perdre de vue la fiscalité. Depuis 2017, un précompte mobilier belge de 30 % est retenu sur le dividende brut. Toutefois, l'État belge prévoit depuis 2018 la possibilité de récupérer le précompte mobilier payé sur les dividendes de certaines actions belges et étrangères.
Pour l'année de revenus 2025 (exercice d'imposition 2024), la première tranche de 800 euros de dividendes est exonérée, ce qui peut vous conférer un avantage fiscal allant jusqu'à 240 euros. Vous devez toutefois demander le remboursement par le biais de votre déclaration d’impôts. Pour les années de revenus 2020 à 2023, l'indexation de l'exonération du précompte mobilier sur les dividendes est gelée et l'avantage fiscal maximal à récupérer reste de 240 euros. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sur le site web de Bolero.
L’addition est encore plus salée dans le cas des dividendes sur les actions étrangères car les autorités du pays d’origine se servent déjà avant même que ne soit prélevé le précompte mobilier belge. En Allemagne, par exemple, le précompte mobilier s'élève à 26,375 %. Un rapide calcul permet de constater que l’investisseur perçoit donc moins de la moitié du dividende brut initial.
L’impact peut être atténué si l’État belge a conclu une convention préventive de la double imposition avec le pays d’origine. La convention permet de réduire une partie des impôts payés.
- Achetez ce que vous connaissez
Établir une liste de rendements de dividende et constituer son portefeuille en fonction de cette liste ne suffira pas. Il est également important de comprendre ce que fait l’entreprise et comment se porte le secteur dans lequel elle évolue. Prenons l'exemple du secteur de la photographie et de la pellicule.
Les entreprises qui, à la fin des années 1990, ont raté le virage de la photographie numérique (Agfa-Gevaert et Kodak, par exemple), s’en sont mordu les doigts, tout comme leurs actionnaires. Elles ont donc dû revoir à la baisse à la fois leurs prévisions de bénéfices et leurs dividendes, jusqu'alors stables, s'en sont vu réduits. La prudence est de mise en cas d’avertissement sur les bénéfices, de modification de la politique de dividende, etc. Mais, on est bien d'accord : cela vaut pour tout le monde, pas seulement pour les amateurs d’actions à dividendes.
Qui sont les payeurs de dividendes ?
Historiquement, les investisseurs en dividendes obtiennent des rendements supérieurs à la moyenne. Il n’y a là rien de très surprenant. Les entreprises qui versent des dividendes de manière régulière sont très souvent des sociétés matures qui ne connaissent pas une croissance aussi explosive que les jeunes plateformes innovantes, mais qui génèrent beaucoup de liquidités. Cela ouvre des perspectives, tant en termes de réinvestissement que de versement.
Cela ne veut pas dire pour autant qu'un portefeuille doit être entièrement composé d'actions à dividendes, mais que celles-ci sont importantes pour optimiser le mix de tout portefeuille. Cela est certainement vrai pour les actions belges, sur lesquelles le précompte mobilier n'est prélevé qu'une seule fois.
Payeurs de dividendes sur Euronext Bruxelles
La liste ci-dessous reprend les entreprises suivies par KBC Securities qui paient un coupon brut (estimé) de plus de 4,5 % pour l'ensemble de l'exercice 2025 sur la base du cours de clôture au 24 mars 2025. Ces chiffres ne concernent que les dividendes totaux (en numéraire et dividende optionnel, dividendes intérimaires déjà versés compris) et ne tiennent pas compte des programmes de rachat d'actions propres. Cela signifie que les entreprises qui rachètent des actions sur la base du cours de Bourse d'aujourd'hui offrent des rendements supérieurs à ceux indiqués ci-dessous, tandis que celles qui ont déjà versé un dividende intérimaire offrent des rendements inférieurs.

Payeurs de dividendes internationaux
Afin d'obtenir une vue un peu plus large des rendements de dividende des entreprises non cotées sur Euronext Bruxelles, nous avons examiné les rendements de dividendes bruts estimés des actions reprises dans l'EuroStoxx 50. La liste va du dividende le plus élevé au dividende le plus faible, sur la base du rendement actuel estimé du dividende pour l'exercice 2025. En particulier pour les actions à dividendes, nous regardons vers l'avenir afin d'éviter de faire une sélection basée sur des dividendes élevés mais ponctuels. Les rendements indiqués dans le tableau comprennent les dividendes intérimaires et finaux, qui ont été complétés par le rendement de dividende estimé pour l'exercice 2024 et le rendement de dividende moyen sur les 5 et 10 dernières années.
Le secteur de la banque et de l'assurance occupe sans conteste le haut du classement. Celui-ci est largement représenté, avec ENI, Intesa Sanpaolo, Nordea Bank, BNP Paribas, AXA et BBVA. Les constructeurs automobiles (Mercedes, Volkswagen, Stellantis, BMW) et les entreprises de services aux collectivités (Enel, Eni) sont également présents. Au bas de l'échelle se trouvent Prosus et Adyen, ce qui est logique car ces entreprises ne versent pas de dividendes, préférant utiliser les liquidités disponibles pour investir dans la croissance, l'innovation ou encore la recherche et le développement.
