NVIDIA CORP.

MICRON TECHNOLOGY INC.

WELLS FARGO & CO.

TESLA INC.

BUMBLE INC.

GENERAL MILLS INC.

THE BOEING CO.

BYD CO. LTD.

SAMSUNG ELECTRONICS CO. LTD.

AMOEBA

WERELDHAVE NV

AFC AJAX NV

PROSUS NV

GIMV NV

H&M HENNES & MAURITZ AB

SHELL PLC

NESTLÉ SA

A.P. MØLLER-MÆRSK A/S

STELLANTIS NV

BANCO BILBAO VIZCAYA ARGENTARIA SA


L'humeur du marché

  • Hier, l'UE a opté pour l’aigre-doux (-0,75 %) ; ailleurs, ce fut un buffet au choix : Wall Street est restée pratiquement sur place (+0,01 %), comme l’Asie (+0,1 %) et la Chine (+0,1 %), Hong Kong (-0,5 %) et la Corée du Sud (-1,1 %) se sont tassés ; seul le Japon a gagné +0,5 %. Confrontés à l’approche d’échéances relatives aux droits de douane, aux incertitudes quant à la façon dont l'Iran fumera le calumet de la paix, sans compter le calme traditionnel des mois d'été, les investisseurs sont récents à poursuivre sur leur lancée, d'autant que les principaux indices boursiers atteignent à peu près tous des sommets historiques. C'est un environnement idéal pour des prises de bénéfices ponctuelles – ou pour des débâcles, au grand dam des investisseurs, comme dans le cas de Hims & Hers la semaine dernière ou bien, hier encore, de Worldline.
  • Sur une note positive, les marchés mondiaux gardent leur sang-froid, encouragés par le récent cessez-le-feu intervenu entre Israël et l'Iran, car celui-ci réduit le risque de perturbation de l'approvisionnement mondial en pétrole. Les prix pétroliers sont également restés stables hier, à 68,1 dollars pour un baril de Brent, tandis que les prix du gaz baissaient encore en Europe (-1,5 % à 35,44 euros/MWh). Le marasme du dollar se poursuit (1 € = 1,1680 $), surtout après la proclamation du président Trump, hier (avec bien plus de tam-tam que nécessaire), qu'il disposait d’une liste de 3 à 4 candidats au poste de l'actuel patron de la Fed, Jerome Powell. Aux États-Unis, le taux à 2 ans (3,78 %) est resté proche de son niveau le plus bas des six dernières semaines, car les marchés s’attendent à voir la Fed réduire son taux directeur encore à deux reprises cette année.
  • À l’échelle sectorielle, les technologiques ont une fois de plus fait parler d'elles. L’action Nvidia a atteint de nouveaux records cette nuit (+4,3 % à 154,3 $), regagnant ainsi le trophée de la plus forte capitalisation boursière mondiale. Cette évolution a bien sûr été alimentée par l'optimisme qui règne autour de l'intelligence artificielle. Même scénario au Japon, où, comme en Europe, les valeurs liées au secteur des microprocesseurs se sont empressées de profiter de cette dynamique positive. Voir Advantest (+4,3 %), Tokyo Electron (+1,7 %), Lasertec (+1,5 %) ou SoftBank Group (+2,8 %).
  • Ce mouvement des « chippers » souligne que les tendances stratégiques générales des investisseurs persistent : les valeurs de croissance internationales continuent de faire la pluie et le beau temps, et surpassent donc les valeurs de rendement. D’une certaine façon, c'est logique, car les entreprises de croissance sont toujours plus attrayantes en période de faible croissance économique. D'autre part, les actions « value », ont beaucoup progressé, surtout en Europe.
  • Ce qui nous amène au sommet de l'OTAN, hier — à moins qu’il ne s’agisse du dernier « Trump Show » ? Sa Sublimité s'est promptement approprié la fin rapide de la guerre israélo-iranienne et s'est félicitée d'avoir obtenu des pays de l'OTAN qu'ils se conforment à son plan visant à porter leurs budgets de défense à 5 % du PIB. Cela a joué en faveur des valeurs européennes de la défense, mais avec un impact limité sur le cours des actions, car les marchés avaient déjà pas mal anticipé les choses.
  • Au calendrier macroéconomique d’aujourd'hui, c’est le consommateur, notamment, qui est à l’avant-plan. Aux États-Unis, notamment, où l’on va publier les niveaux des stocks dans le secteur du détail et dans celui du commerce de gros. Le Royaume-Uni donnera également un aperçu des tendances du secteur du commerce de détail, avec le rapport CBI de juin. En Allemagne, ce sera l’indicateur de confiance du consommateur allemand pour le mois de juillet. Avec un peu d'imagination, on pourrait ajouter à la liste les nouvelles demandes d'allocations de chômage aux États-Unis, car le marché du travail et le commerce de détail évoluent généralement de conserve.
  • Aux États-Unis, on publiera également le niveau des commandes de biens durables pour le mois de mai, ainsi qu’un placement obligataire de 44 milliards, assorti d’une échéance à 7 ans. Là encore, l'appétence sera manifeste. En Europe, on attend toujours le Lender’s Summit, ainsi qu’un discours du patron de la Banque d'Angleterre.

Wall Street

  • Nvidia {{277381, NVIDIA CORP., NVDA}} : l’action de ce producteur californien de puces d'IA avancées a atteint un nouveau record à 154,10 dollars, regagnant la position de première capitalisation mondiale à 3760 milliards de dollars. Cette hausse fait suite à l'augmentation à 250 dollars par action de l'objectif de cours par Loop Capital, qui a parlé d'une « Golden Wave » pour l'adoption de l'IA générative par les marchés. Nvidia se négocie actuellement à environ 30 fois le bénéfice estimé des 12 prochains mois. Ce niveau est inférieur à sa moyenne sur cinq ans (40 x), grâce à la forte hausse de ses prévisions de bénéfice. Depuis le creux de début avril, l’action a gagné plus de 60 %, en partie grâce à l'optimisme suscité par l’éventualité accords commerciaux après les menaces récentes sur les droits de douane.
  • Micron Technology {{274008, MICRON TECHNOLOGY INC., MU}} : le fabricant de puces mémoire a prévu un chiffre d'affaires de 10,7 milliards de dollars pour le quatrième trimestre, soit un montant nettement supérieur aux prévisions moyennes des analystes (9,88 milliards de dollars). Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires a atteint le niveau de 9,30 milliards de dollars pour un bénéfice par action de 1,91 dollar — à comparer à la moyenne des prévisions des analystes, soit 1,60 dollar. Les ventes de puces mémoires à large bande passante (HBM) ont bondi de près de 50 % par rapport au trimestre précédent, grâce à la forte demande des centres de données d'IA. Micron prévoit pour les puces HBM une part de marché égale à celle de son activité DRAM d'ici fin 2025.
  • Wells Fargo {{86195, WELLS FARGO & CO., WFC}} : le prestataire de services financiers a recruté Muir Paterson pour diriger son nouveau département de conseil chargé de défendre les actionnaires contre les investisseurs activistes. Venu de Citigroup, où il occupait le même poste, il rendra compte à Jeff Hogan, responsable M&A Monde chez Wells Fargo. Cette nomination s'inscrit dans une stratégie plus large visant à développer le pôle banque d'investissement de l’institution, dans le sillage de l'embauche de banquiers chevronnés venant de Goldman Sachs. Muir Paterson prendra ses fonctions à New York après une période de préavis (avec dispense de prestations, ce qu’on appelle en anglais « Garden Leave ») et apportera à WF l’expérience accumulée chez Goldman Sachs, Wellington Management et ISS, entre autres.
  • Tesla {{37295290, TESLA INC., TSLA}} : le constructeur californien de véhicules électriques teste actuellement des robots taxis à Austin, au Texas. Les premiers trajets effectués sur la voie publique ont déjà causé plusieurs incidents de circulation. Des vidéos circulent, qui montrent notamment des choix erronés de bande de circulation, des arrêts brusques, des choix dangereux de points de dépose client ainsi que des manœuvres inattendues, soulevant de nombreuses questions parmi les experts en sécurité routière et les autorités. Ces tests se déroulent avec un contrôleur de sécurité humain à bord ; de plus, Tesla limite la zone et les conditions dans lesquelles les véhicules circulent. Malgré les incidents, les conducteurs d'essai invités restent généralement positifs. Le CEO, Elon Musk, prédit que des millions de véhicules Tesla seront entièrement autonomes d'ici fin 2026.
  • Bumble {{322635480, BUMBLE INC., BMBL}} : l'opérateur américain de plateformes de rencontres annonce le licenciement de près d'un tiers de ses effectifs (240 emplois), dans le cadre d'un changement de stratégie axé sur l'expérience utilisateur plutôt que sur la croissance à court terme. Dans le même temps, l'entreprise relève ses prévisions de chiffre d'affaires pour le deuxième trimestre à une fourchette située entre 244 et 249 millions de dollars, au lieu de l’estimation précédente de 235 à 243 millions de dollars. Avec cette restructuration, la CEO, Whitney Wolfe Herd, entend accroître l’agilité de son organisation et réaliser des économies d'environ 40 millions de dollars par an. Bumble veut réinvestir ces économies dans le développement de ses produits et de ses technologies, malgré une perte de valeur d'environ 80 % depuis son introduction en bourse en 2021.
  • General Mills {{266073, GENERAL MILLS INC., GIS}} : le producteur américain, notamment connu pour ses céréales pour petit-déjeuner et ses friandises, prévoit une baisse de 10 % à 15 % de son bénéfice annuel ajusté, bien au-delà de la moyenne des prévisions des analystes (-4,8 %). Ce recul est imputé à un accès de faiblesse de la demande de produits de boulangerie et de snacks réfrigérés aux États-Unis, toujours dans un contexte d'incertitude économique et de pression sur les droits de douane. Pour le quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s’élève à 4,56 milliards de dollars, ratant de peu la prévision de 4,59 milliards de dollars. Le bénéfice ajusté par action s'élève à 74 cents, ce qui est supérieur à la moyenne des prévisions des analystes (0,71 dollar). La chute du chiffre d'affaires de la division Retail pour l’Amérique du Nord (-10 %) n'a été que partiellement compensée par une augmentation de 12 % du chiffre d'affaires du pôle Animaux de compagnie.
  • Boeing {{256223, THE BOEING CO., BA}} : l'avionneur américain a nommé Steve Sullivan, l’ex-patron de Northrop Grumman, à la tête du programme Air Force One, qui vise à transformer deux Boeing 747-8 en avion présidentiel VC-25B. Il succède à Gregg Coffey, qui occupera désormais un autre poste en interne. Les retards de ce programme s’accumulent depuis des années, au point que la livraison de l'avion a été repoussée de trois ans, en 2027. Cette nomination intervient peu après le transfert par le Qatar d'un Boeing 747 à l'armée américaine, qui étudie s’il est possible d'accélérer sa mise en œuvre pour la Maison-Blanche.

Asie

  • Foxconn : le fabricant taïwanais de puces électroniques est sur le point de signer un accord avec le groupe japonais Mitsubishi Fuso Truck and Bus pour la fourniture d'autobus électriques. Mitsubishi Fuso, filiale de Daimler Truck, veut vendre sous sa propre marque le bus Model T et le microbus Model U développés par Foxconn. Les deux entreprises envisagent de créer une coentreprise pour gérer les offres de bus. Pour le Japon, le lancement de ces véhicules est prévu pour 2027.
  • BYD {{25307669, BYD CO. LTD., BYDDY}} : le constructeur chinois de véhicules électriques a récemment ralenti son planning de production et d'expansion ; il a supprimé les équipes de nuit et reporté la mise en place de nouvelles lignes de production. Ces mesures concernent au moins quatre usines, et s’expliquent par une augmentation des stocks, malgré les fortes baisses de prix sur le marché domestique. En avril et en mai, la production a respectivement chuté de 13 % et de 0,2 % en glissement annuel ; quant à la production moyenne, elle a été inférieure de 29 % à celle du quatrième trimestre 2024. Sur les cinq premiers mois de l'exercice, BYD a vendu 1,76 million de véhicules, dont environ 20 % ont été exportés.
  • Samsung Electronics {{1952395, SAMSUNG ELECTRONICS CO. LTD., SMSN}} : au Royaume-Uni, le géant sud-coréen de l'électronique a obtenu de la High Court l’autorisation provisoire d’utiliser les brevets de ZTE dans le cadre d'un litige mondial sur les brevets de téléphonie mobile. C'est la première fois qu'un tribunal anglais de première instance accorde une telle autorisation provisoire. En décembre 2024, Samsung avait en effet intenté une action en justice à Londres afin d'établir des conditions de licence « équitables, raisonnables et non discriminatoires » (FRAND). De son côté, et en parallèle, ZTE avait entamé des procédures en Chine, en Allemagne et au Brésil. La Haute Cour a donc jugé que ZTE avait agi de mauvaise foi en intentant des actions en justice inutiles et en cherchant à saper la procédure engagée à Londres.

Benelux

  • Amoéba {{306760955, AMOEBA, ALMIB}} : l'Autorité nationale de sécurité des aliments (ANSES) a accordé au développeur français de solutions de biocontrôle une dérogation lui permettant de continuer des cultures expérimentales avec son produit Axpera, ce qui est normalement interdit pour les produits en attente d'homologation. Cette exemption s'applique aux cultures en plein air et sous serre et couvre un large éventail de maladies végétales, notamment le mildiou et l'oïdium. Elle fait suite à des autorisations antérieures, en France et aux Pays-Bas et est considérée comme une étape importante vers l'autorisation de mise sur le marché, bien qu'aucune vente significative ne soit attendue en 2025. KBC Securities maintient l'objectif de cours de 1,80 euro et la recommandation « Acheter ».
  • Wereldhave {{244927, WERELDHAVE NV, WHA}} : le promoteur immobilier néerlandais a levé un total de 125 millions d'euros par le placement d’une émission obligataire, réparties en deux transactions assorties d’échéances à 10 et à 7 ans respectivement. Wereldhave a réalisé une première transaction EUPP avec Aegon Asset Management, pour 50 millions d'euros, et une seconde transaction avec plusieurs parties, dont un investisseur existant, pour 75 millions d'euros. Ces opérations serviront au refinancement de prêts arrivant à échéance au second semestre, allongeant par la même occasion la durée moyenne de la dette de Wereldhave de près d'un an.
  • Ajax {{13628521, AFC AJAX NV, AJAX}} : le club de football néerlandais a conclu avec Norwich City un accord pour le transfert vers ce club anglais de son défenseur Jakov Medic. Celui-ci était encore sous contrat avec l'Ajax jusqu'à la mi-2028, mais n'a joué que neuf matches officiels avec l’équipe première, au cours desquels il a marqué un but. La saison dernière, il a été loué au VfL Bochum en Bundesliga allemande. Les modalités financières du transfert n'ont pas été divulguées.
  • Prosus {{267438563, PROSUS NV, PRX}} : la holding organisait hier un « Investor Day ». Elle mise largement sur l'intelligence artificielle pour une meilleure compréhension des comportements de clients, et veut devenir le plus important opérateur technologique hors États-Unis et hors Chine. À cette occasion, le CEO du groupe, Fabricio Bloisi, a souligné à quel point l'IA était essentielle pour sa croissance future, mais qu’il convenait d’échelonner les investissements, en dépit du potentiel de cette technologie, susceptible de créer une valeur chiffrée en milliers de milliards. L'entreprise, qui utilise déjà 800 modèles d'IA, constate des résultats tangibles, tels qu’une augmentation des taux de conversion et une baisse des coûts dans des filiales comme OLX, ifood et meesho. Prosus veut être cette année l’entreprise du secteur technologique mondial qui recrute le plus grand nombre de profils IA.
  • Gimv {{29302, GIMV NV, GIMB}} : le fonds d'investissement belge a accepté, lors de son assemblée générale des actionnaires, de décaler son exercice financier, qui se terminera désormais le 31 décembre. L’AG a également approuvé le dividende brut de 2,60 EUR par action et adopté les comptes annuels pour l'exercice 2024-2025. Les actionnaires ont également donné décharge aux administrateurs et au commissaire pour leur mandat jusqu'au 31 mars 2025.

Europe

  • H&M {{20694811, H&M HENNES & MAURITZ AB, HNNMY}} : la chaîne suédoise de magasins de mode annonce pour le deuxième trimestre une baisse des ventes légèrement plus sensible que prévu, avec un chiffre d'affaires de 56,7 milliards de couronnes, contre 59,6 milliards un an plus tôt. En monnaie locale, le chiffre d'affaires a toutefois augmenté de 1 % ; l'entreprise prévoit une hausse de 3 % pour le mois de juin. Le bénéfice d'exploitation est retombé à 5,91 milliards de couronnes, dépassant de peu la moyenne des prévisions des analystes (5,88 milliards). H&M souligne l’effet des incertitudes qui règnent sur le marché, telles qu’une certaine réticence des consommateurs et les restrictions mondiales au commerce international. L’entreprise estime cependant qu'il est possible de s'adapter grâce à des chaînes d'approvisionnement et à des stratégies de prix flexibles.
  • Shell {{366746199, SHELL PLC, SHEL}} : le géant britannique de l'énergie dément l’existence de pourparlers avec son homologue BP en vue d'un rachat, malgré les informations publiées dans le Wall Street Journal. Le CEO, Wael Sawan, a précédemment souligné que Shell plaçait haut la barre pour de grandes acquisitions et qu’au cours actuel, le rachat d'actions était l’une des meilleures utilisations de ses ressources. BP, dont la capitalisation boursière s'élève à près de 80 milliards de dollars et l’endettement net, à 27 milliards de dollars, fait l'objet depuis plusieurs années de spéculations de rachat en raison de la faiblesse relative du cours de l’action. Justement, l’action BP a augmenté de 1,5 % à 30,40 dollars, tandis que Shell baissait de 0,7 % à 69,70 dollars.
  • Visma est un éditeur développeur norvégien de logiciels de comptabilité, de paie et de solutions de ressources humaines pour une clientèle essentiellement située en Scandinavie, dans le Benelux et dans les pays baltes. L’entreprise a choisi la bourse de Londres plutôt que celle d'Amsterdam pour son introduction en bourse, notamment en raison de la profondeur de ses marchés de capitaux et de la présence d'investisseurs spécifiquement axés sur les actions britanniques. L'introduction en bourse est prévue pour l'année prochaine et dépendra de la mise en œuvre de certaines réformes par le gouvernement britannique. L'investisseur Hg est monté à bord de Visma en 2006, qui est aujourd'hui évaluée à 19 milliards d'euros.
  • Nestlé {{100533, NESTLÉ SA, NESN}} : la branche américaine du producteur alimentaire suisse va supprimer tous les colorants artificiels de son portefeuille d'aliments et de boissons d'ici la mi-2026. Plus de 90 % des catégories de produits actuelles n’en contiennent déjà plus, et la transition complète sera achevée dans les 12 mois. Cette décision vient en réaction au projet du ministre de la Santé, Robert F. Kennedy Jr., d'interdire les colorants synthétiques dans la chaîne alimentaire américaine en raison des risques qu’ils comportent pour la santé, notamment pour le TDAH, l'obésité et le diabète. Nestlé rejoint ainsi des entreprises telles que Conagra Brands, General Mills et Kraft Heinz, qui ont annoncé des mesures similaires.
  • Maersk {{1921673, A.P. MØLLER-MÆRSK A/S, MAERSK A}} : la compagnie maritime danoise a intenté une action en justice à São Paulo contre l'autorité maritime brésilienne Antaq, contestant les règles d'exclusion contenues dans le premier appel d'offres relatif au terminal à conteneurs Tecon 10 dans le port de Santos. Selon Maersk, ces règles nuisent à une concurrence loyale en excluant les opérateurs existants, tels que Maersk et MSC, à moins qu'ils ne cèdent leurs intérêts actuels dans le port. MSC envisage également d’intenter une deuxième action en justice si l'Office fédéral d'audit TCU n'apporte pas de modifications à ces textes. Le terminal nécessite un investissement de 5,6 milliards de reais, soit 1 milliard de dollars, et offrirait des opportunités à de nouveaux acteurs tels que JBS Terminais. L'autorité Antaq défend ces règles comme un moyen de promouvoir la concurrence.
  • Stellantis {{320348172, STELLANTIS NV, STLAP}} : le constructeur automobile italo-néerlandais a entamé une révision de sa stratégie à long terme sous la direction de son nouveau CEO, Antonio Filosa. Le plan « Dare Forward 2030 » actuel vise à doubler le chiffre d'affaires net d'ici la fin de la décennie et à maintenir des marges d'exploitation à deux chiffres. Divers problèmes commerciaux et opérationnels, tant aux États-Unis qu’en Europe, ont contraint Stellantis à renoncer l’an dernier à ses objectifs annuels, causant le départ de l'ex-PDG Carlos Tavares. Le plan vise également un objectif de 100 % de modèles sur batteries en Europe et 50 % aux États-Unis, avec une croissance de plus de 25 % des ventes du groupe en dehors de ces régions.
  • BBVA {{32351024, BANCO BILBAO VIZCAYA ARGENTARIA SA, BBVA}} : la banque espagnole reconsidère son offre publique d'achat hostile de 14 milliards d'euros sur Sabadell au regard des conditions imposées par le gouvernement espagnol, à savoir un report de cinq ans de l'intégration des deux entités. BBVA veut savoir si les économies escomptées (850 millions d'euros) sont encore réalisables, sachant qu’elles sont censées provenir avant tout de l'intégration des systèmes informatiques. De son côté, Sabadell, envisage de vendre sa filiale britannique TSB, pour autant que cela crée de la valeur pour les actionnaires, indépendamment de l'offre de BBVA. Pour Sabadell, les chances de succès de l'offre ont diminué depuis la décision du gouvernement.

Recommandations

Calendrier macro-économique

  • États-Unis : commandes de biens durables (mai), nouvelles demandes d'allocations chômage, stocks (détail, gros), placement d'obligations (44 milliards de dollars, 7 ans)
  • Royaume-Uni : données sur le commerce de détail (CBI, juin)
  • Allemagne : confiance des consommateurs (juillet)
  • UE : sommet des prêteurs
  • Discours : Bailey (BoE)

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