
APPLE INC.
TESLA INC.
NIKE INC.
AMAZON.COM INC.
WALMART INC.
WALGREENS BOOTS ALLIANCE INC.
BLACKSTONE INC.
XIAOMI CORP.
SOFTBANK CORP.
ASML HOLDING NV
AKZO NOBEL NV
EASE2PAY NV
DGB GROUP NV
DSM-FIRMENICH AG
FLOW TRADERS NV
IMCD NV
ONTEX GROUP NV
UCB SA
MEDIOBANCA BANCA DI CREDITO FINANZIARIO SPA
UNILEVER PLC
NOVO NORDISK A/S
BNP PARIBAS SA
SIEMENS ENERGY AG
L'humeur du marché
- Les marchés boursiers européens ont poursuivi en roue libre la trajectoire qui les mènera à la fin de ce premier semestre, affichant en fin de compte un gain de 0,11 %. Sans éclat, toutefois, car les thèmes majeurs comme la géopolitique et les droits de douane n’ont pas encore déployé tous leurs effets, et le dossier iranien, lui non plus, n’est pas encore totalement remis au rayon « Dossiers terminés ». Sur le plan sectoriel, nous constatons principalement des reculs dans les secteurs des biens de consommation (-0,5 %), tant courants que discrétionnaires. Les technologiques (-1 %) aussi ont subi la loi de la gravité, tandis que les matières premières (+0,13 %), les industrielles (+1 %) et les services aux collectivités (+0,45 %) progressaient d’un cran.
- À WallStreet, le sentiment s’est d'abord aligné sur celui de l'Europe, avant de s’améliorer tout au long de la journée. L’info est venue de la Maison-Blanche, qui a minimisé l'urgence des prochaines échéances relatives aux droits de douane. Ces délais seraient « flexibles » et « extensibles ». Personne n’a la moindre idée de ce que cela signifie exactement, mais cela a rapidement apaisé les inquiétudes des investisseurs quant au risque d’une guerre commerciale potentiellement féroce et prolongée. L’indice S&P500 a gagné 0,8 %, le Nasdaq, 1 %, dans une tendance où seul le secteur des produits de consommation a fini dans le rouge. Les gains ont principalement touché les secteurs cycliques (+1 %) tels que les matières premières, l'industrie et l'énergie ; celui des télécommunications (+1,8 %) et celui de la consommation discrétionnaire (+1,2 %) ont également tiré leur épingle du jeu.
- Par ailleurs, les dirigeants des États membres doivent faire savoir d'ici jeudi prochain à la Commission européenne s'ils optent pour la conclusion rapide d’un accord douanier avec les États-Unis, quitte à concéder de meilleures conditions à Washington, ou s'ils raidissent le débat dans l'espoir d'une issue plus favorable. Tout cela n'est pas très clair à ce stade, notamment parce que le sujet a été quelque peu éclipsé par la « guerre des 12 jours ». L'échéance des droits de douane se rapproche néanmoins, et cela constitue par définition un facteur de risque pour l'Europe. Certains droits de douane sont déjà en place, notamment 50 % sur l'acier et l'aluminium et 25 % sur les voitures et les pièces détachées. À défaut d'un accord, ces droits pourraient atteindre 50 %.
- À Tokyo, en juin, le taux d’inflation de base a augmenté à 3,1 % en glissement annuel, au lieu du niveau de 3,6 % relevé en mai et de la prévision de 3,3 %. C’est une bonne nouvelle, puisqu'il s'agit du premier ralentissement depuis février ; cette évolution soutient les attentes en matière de taux d'intérêt, car la croissance des salaires continuera de soutenir les dépenses de consommation et permettra aux entreprises de répercuter les hausses de coûts. En réaction, l’indice Nikkei 225 a gagné 1,1 %, porté par des poids lourds tels que Disco (+5,9 %), Tokyo Electron (4,6 %), Mitsubishi Heavy Industries (2,1 %), Kawasaki Heavy Industries (6,2 %) et SoftBank Group (1,5 %).
- Par ailleurs, on n’a guère constaté de grande activité en Asie, car les principaux indices boursiers ont oscillé autour du niveau zéro. Ils ont donc ignoré le (peu brillant) rapport relatif aux entreprises industrielles chinoises ; en effet, cet indicateur n’a progressé que de 1,1 % en glissement annuel sur les cinq premiers mois de l'année 2025. Sur les quatre premiers mois, le compteur affichait encore une croissance de 1,4 %. Il faut donc croire que les pressions déflationnistes et le dossier des droits de douane ont pesé lourd au mois de mai : les bénéfices dans l’industrie ont chuté de 9,1 % en glissement annuel — cela dit tout.
- Depuis quelques jours, les « attaques » de Donald Trump à l’égard de la position prise par l'actuel président de la Fed, Jerome Powell, se multiplient. Il se pourrait que dès le mois de septembre ou d’octobre, Jay Powell soit mis sous le joug d'une sorte de « cabinet fantôme » chargé d'orienter la politique monétaire dans « la direction souhaitée ». Il va sans dire qu’un pas dans cette direction sapera la crédibilité et l'indépendance de la Fed, et augmenter le risque de hausse des taux d'intérêt, tout en stimulant davantage le dollar. L'indice dollar s'est encore replié vers un niveau de 97 points, approchant ainsi de son plus bas niveau depuis février 2022. Le dollar s'échange à 1,1686 euro, et par ailleurs, la probabilité d'une baisse des taux en juillet est passée de 12 à 25 %. D'ici la fin 2025, les marchés anticipent une baisse de taux d’environ 64 points de base, soit 2 à 3 baisses de 25 points de base chacune. Une deuxième baisse pourrait donc avoir lieu en septembre. Affaire à suivre.
- Sur le calendrier des informations macroéconomiques, un élément sort du lot : l’évolution de l'inflation, et plus particulièrement du déflateur PCE américain, qui est l’indicateur d'inflation préféré de la banque centrale américaine. D’autres indicateurs sont encore attendus, notamment en matière de confiance du consommateur, et en particulier l'indicateur du sentiment de l'Université du Michigan, des indicateurs de confiance généraux pour l’Europe et pour l’Italie, mais aussi, surtout, des statistiques d'inflation en France, en Belgique, en Espagne et au Japon. Sans compter l’indicateur des ventes du secteur du commerce de détail au Japon, pour le mois de mai.

Wall Street
- Apple {{253929, APPLE INC., AAPL}} : sous la pression de la Commission européenne, la marque à la pomme a ajusté les règles de fonctionnement et les frais liés à l'App Store dans l'Union européenne. Les développeurs paient désormais 20 % de frais de traitement pour les achats effectués via l'App Store, et les PME, seulement 13 %. Aux paiements effectués en dehors de l'App Store, Apple facture désormais des frais compris entre 5 et 15 %, et les développeurs peuvent utiliser sans aucune limite des liens vers des solutions de paiement externes. Avec ces changements, Apple devrait échapper à l’amende journalière de 50 millions d'euros, alors qu'elle a déjà été condamnée à payer une amende de 500 millions d'euros pour infraction au Digital Markets Act.
- Tesla {{37295290, TESLA INC., TSLA}} : voilà encore un dirigeant du constructeur de véhicules automobiles qui quitte l'entreprise. Omead Afshar, confident d'Elon Musk et responsable des ventes et de la fabrication en Europe et en Amérique du Nord, s’en va à un moment où la demande pour les modèles vieillissants de Tesla diminue, alors que les concurrents proposent des alternatives moins chères. Le départ d’Omead Afshar s'inscrit dans une ample vague de défections de dirigeants, comme celle de la directrice des ressources humaines, Jenna Ferrua. Cela remonte à au moins 14 mois, dans un contexte de restructuration et de réorientation de l’entreprise vers l'IA et la robotique. Malgré le lancement de taxis autonomes à Austin, le cours de l’action a chuté d'environ 19 % depuis le début de l’année, en partie à cause d’inquiétudes sur le plan de la sécurité et de la perception de la marque.
- Nike {{276651, NIKE INC., NKE}} : le fabricant d'articles de sport entend atténuer l'impact des droits de douane américains et va donc réduire sa dépendance à la production en Chine pour le marché américain. Selon l'entreprise, les droits de douane augmenteraient ses coûts d'environ 1 milliard de dollars. Pour compenser cet effet, Nike va déplacer sa production vers d'autres pays et augmenter ses prix aux États-Unis. Au quatrième trimestre, les ventes de chaussures de running ont de nouveau augmenté, grâce à des investissements dans des modèles tels que Pegasus et Vomero, mais celles de baskets classiques ont diminué. Nike ne mentionne pas son bénéfice par action, mais selon ses pronostics, la baisse du chiffre d'affaires au premier trimestre devrait être inférieure à la moyenne des prévisions des analystes (7,3 %).
- Amazon {{252992, AMAZON.COM INC., AMZN}} : AWS a récemment perdu son vice-président chargé de l'IA générative et du service Bedrock, Vasi Philomin, qui a piloté le développement des modèles Amazon Titan et a joué un rôle clé dans la stratégie d'IA de l'entreprise. L’homme a quitté Amazon pour un autre employeur début juin, à un moment où Amazon investit des milliards dans des start-ups spécialisées dans l'IA comme Anthropic et lance de nouveaux modèles comme Nova et Sonic. Selon le CEO, Andy Jassy, l'essor de l'IA agentique va entraîner une baisse des emplois de bureau traditionnels, et rendre plus féroce encore la bataille pour les talents compétents en IA.
- Walmart {{291252, WALMART INC., WMT}} : le géant américain du commerce de détail ferme un centre de traitement à Fort Worth (Texas), qui traitait les commandes en ligne pour Sam's Club ; ses activités seront transférées vers d'autres sites de la région. Cette fermeture, qui concerne moins de 200 employés, s'inscrit dans la stratégie d’amélioration des capacités du groupe en commerce électronique et d’accélération des livraisons. Les salariés auront la possibilité d’obtenir leur transfert vers d'autres postes au sein de Walmart, avec une prime de transfert de 7 500 dollars et des indemnités de déménagement. L'activité de commerce en ligne de Walmart a enregistré son tout premier bénéfice au premier trimestre, tandis que les ventes de Sam's Club ont augmenté de 27 %.

Asie
- Xiaomi {{342444828, XIAOMI CORP., XIACY}} : le SUV électrique YU7 a valu à ce fabricant chinois de produits électroniques, dès la première heure, un nombre record de 289 000 commandes, nettement supérieur à la moyenne des prévisions des analystes (100 000 unités). Moins cher que le modèle Y de Tesla (presque 4 %), ce modèle offrirait, selon les analystes, des spécifications et des performances de meilleure qualité. Cela pourrait obliger Tesla à réduire ses prix, à offrir des conditions de financement encore plus avantageuses, ou à cesser de facturer son logiciel de conduite autonome intégrale pour rester compétitif. La capitalisation boursière de Xiaomi s’élève à près de 200 milliards de dollars, ce qui fait de cette action la « Large Cap » la plus performante de la région Asie-Pacifique cette année.
Benelux
- ASML {{63480, ASML HOLDING NV, ASML}} : le fabricant néerlandais d’équipements destinés à la fabrication de microprocesseurs est impliqué dans une affaire judiciaire. Un ancien employé, German Aksenov, est accusé d'avoir volé des secrets commerciaux et de les avoir vendus à un acheteur russe. L'accusation réclame quatre ans de prison et affirme que l’homme a eu des contacts avec l'agence de renseignement russe FSB. L’homme nie cependant être un espion et affirme n’avoir conservé des documents confidentiels que dans le but d'actualiser ses connaissances professionnelles. ASML et le fabricant de puces NXP, où il a également travaillé, affirment qu'aucune information n’a été vendue qui serait susceptible de nuire gravement à leurs activités commerciales.
- Akzo Nobel {{1934316, AKZO NOBEL NV, AKZA}} : le fabricant néerlandais de peintures et de revêtements vend sa participation majoritaire dans Akzo Nobel India à JSW Paints, qui détiendra 74,76 % des actions à l’issue de la transaction. L'acquisition porte sur un montant de 1,5 milliard de dollars, majoré éventuellement d’un paiement supplémentaire de 4,47 milliards de roupies, et s'inscrit dans le cadre du réalignement stratégique d'Akzo Nobel sur le marché indien. JSW Paints, créée en 2019 et disposant de deux usines en Inde, renforce ainsi sa position dans le secteur à forte croissance des peintures décoratives. L'opération est soumise à l'approbation de l'autorité indienne de la concurrence. Pour KBC Securities, tout cela n’a aucun impact sur la recommandation « Conserver » ni sur l'objectif de cours de 65 euros.
- Ease2pay {{8174837, EASE2PAY NV, EAS2P}} : cette société technologique néerlandaise s'attend à une progression du volume de transactions de plus de 30 % au premier semestre 2025, grâce à une accélération marquée de la croissance dans le secteur du stationnement depuis avril. Cette tendance positive de l'EBITDA devrait se poursuivre cette année. En 2024, le chiffre d'affaires a augmenté de 7 % à 2,89 millions d'euros, tandis que la perte nette passait de 1,48 million d'euros à 803 000 euros. L'EBITDA 2024 s'élève à 46 000 euros.
- DGB {{11619219, DGB GROUP NV, DGB}} : la société s’est fixé cinq objectifs pour les 12 prochains mois, à savoir notamment la restauration de 5 000 hectares de terres dégradées et la distribution de 105 000 cuisinières à haut rendement énergétique, dont 46 % et 72 % respectivement ont déjà été réalisés. En outre, DGB a pour objectif de réaliser des ventes contractuelles d'une valeur de 10 millions d'euros (actuellement réalisées à 18 %) et de recruter et fidéliser 100 clients actifs pour ses programmes de certificats CO₂. Cet objectif est actuellement atteint à 49 %. DGB veut également établir une nouvelle activité : la création d’une chaîne de valeur du café entièrement traçable et équitable. DGB confirme ainsi son ambition à long terme de devenir d'ici 2030 la première entreprise européenne cotée en bourse dans le domaine de la restauration vérifiée d’écosystèmes.
- DSM-Firmenich {{417780051, DSM-FIRMENICH AG, DSFIR}} : le groupe helvético-néerlandais annonce ce vendredi matin qu’il double (de 500 millions à 1 milliard d'euros) son programme de rachat d'actions, à la suite de la cession de sa participation dans Feed Enzymes Alliance. Jusqu'à présent, l’entreprise a déjà acquis 3,6 millions d'actions ; au cours actuel, elle devrait encore en acquérir environ 8,1 millions de plus, soit environ 3,0 % des actions en circulation. DSM-Firmenich entend ainsi renforcer sa politique d'actionnariat et d'allocation des capitaux. Pas d'impact sur la recommandation « Accumuler » de KBC Securities ni sur son objectif de cours de 125 euros.
- Flow Traders {{136262743, FLOW TRADERS NV, FLOW}} : la maison de négoce néerlandaise constate pour le deuxième trimestre une augmentation des volumes de transactions et de la volatilité dans la plupart des classes d'actifs, et en particulier début avril, en raison des tensions liées aux droits d'importation. En mai et juin, les conditions de marché sont revenues à des niveaux plus normaux, mais par rapport à l'année précédente, l'impact est resté positif. Les transactions sur ETP ont augmenté de 48 % à l'échelle mondiale, avec des pics de 53 % en Europe et de 78 % en Asie ; l'indice de volatilité VIX a augmenté de 77 % en glissement annuel. Les revenus d’actifs numériques ont diminué par rapport au premier trimestre, malgré des volumes légèrement supérieurs à ceux de l'année précédente.
- IMCD {{104770097, IMCD NV, IMCD}} : le distributeur de produits de chimie de spécialité et d'ingrédients basé à Rotterdam a acquis la société indienne Trichem, avec ses filiales Trichem Healthcare Private, Trichem Lifesciences et Chemistry & Health FZ. Trichem opère en Inde et au Moyen-Orient, emploie 36 personnes et a réalisé sur l’exercice écoulé un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros. Cette acquisition renforce la présence d’IMCD dans le secteur de la santé sur les marchés émergents. Le prix d'acquisition n'a pas été communiqué. Selon KBC Securities : aucun impact sur la recommandation « Accumuler » ni sur l'objectif de cours de 147 euros.
- Ontex {{104687220, ONTEX GROUP NV, ONTEX}} : le producteur belge de produits d'hygiène va rembourser le 15 juillet prochain le solde de 297 millions d'euros, intérêts compris, d’une obligation arrivant à échéance en 2026. Début avril, le groupe a déjà remboursé plus de 283 millions d'euros sur un total obligataire en circulation de 580 millions d'euros. Ontex poursuit ainsi son désendettement et renforce sa situation financière. L'annonce a été faite après la clôture jeudi, précédant une autre communication aux actionnaires. Aucun impact sur la recommandation « Acheter » ni sur l'objectif de cours de 10 euros chez KBC Securities.
- UCB {{29331, UCB SA, UCB}} : la biopharmaceutique belge développe des médicaments contre des troubles neurologiques et immunologiques graves. L'entreprise publie les résultats positifs d'une étude de phase 3 avec Fintepla dans le traitement du déficit en CDKL5, une forme rare et grave d'épilepsie chez le jeune enfant. L'étude a atteint ses objectifs primaires et secondaires, avec une réduction significative des crises motrices et un profil de sécurité favorable. UCB prévoit de déposer rapidement une demande d'autorisation et s'attend à réaliser un pic de chiffre d'affaires de près de 1,0 milliard d'euros d'ici la fin de la décennie. KBC Securities maintient son objectif de cours de 214 euros avec une recommandation « Accumuler ».
Europe
- Mediobanca {{1947889, MEDIOBANCA BANCA DI CREDITO FINANZIARIO SPA, MB}} : la banque d'investissement italienne souhaite récompenser ses actionnaires en leur restituant sur trois ans une somme de 4,9 milliards d'euros, essentiellement en numéraire, répartis d’ici 2028. Ce faisant, elle tente de se défendre contre une OPA hostile de la Banca Monte dei Paschi di Siena, un concurrent plus petit. Selon Mediobanca, cette OPA est pauvre en logique industrielle et financière et comporte des risques d'exécution importants. MPS a reçu l'approbation de la Banque centrale européenne mercredi et prévoit de lancer l’OPA le mois prochain. Mediobanca a déjà essayé de se renforcer en rachetant Banca Generali, mais a reporté le vote des actionnaires au 25 septembre en raison d'une opposition croissante.
- Unilever {{85162, UNILEVER PLC, UL}} : le fabricant britannique de biens de consommation acquiert auprès de l'investisseur Summit Partners la marque américaine de soins personnels Dr Squatch, pour 1,5 milliard de dollars. Dr Squatch, fondée en 2013, vend notamment du savon, du déodorant et des soins capillaires pour hommes, tant en ligne que dans des boutiques physiques. Avec cette acquisition, Unilever renforce son portefeuille dans le domaine des soins pour hommes (qui comprend déjà des marques telles que Axe et Dove Men+Care), qui sera encore développé à l'international. Selon certaines informations antérieures, l’opération était valorisée à plus de 2 milliards de dollars, mais le prix final est inférieur à ce montant.
- Novo Nordisk {{7239032, NOVO NORDISK A/S, NOVO B}} : l'entreprise pharmaceutique danoise va s'associer dès le 1er juillet au groupe à WeightWatchers pour proposer le médicament amaigrissant Wegovy. Les patients payant comptant pourront obtenir par l'intermédiaire de la pharmacie Novocare de Novo un mois d'approvisionnement pour 299 dollars, une promotion qui durera jusqu'au 31 juillet. Ce partenariat prend la suite de celui que le laboratoire avait conclu avec Hims and Hers Health, qui vendait des copies de Wegovy : il permettra à Novo d'atteindre des patients qui utilisaient auparavant des versions composées. WeightWatchers, qui s'est placé sous la protection de la loi sur les faillites en mai, entend ainsi relancer sa stratégie dans le domaine des médicaments amaigrissants.
- BNP Paribas {{195935, BNP PARIBAS SA, BNP}} : le groupe bancaire français vend sa filiale argentine Cetelem Argentina à la fintech britannique Revolut, qui renforce ainsi sa présence en Amérique latine. L'acquisition, dont les modalités n'ont pas été communiquées, s'inscrit dans une tendance plus large où des opérateurs numériques entendent répondre à une demande de services financiers flexibles, dans des marchés confrontés à une forte volatilité économique. Revolut prévoit d'offrir notamment à ses clients argentins des comptes multidevises, des virements gratuits et des opérations sur devises. Avec cette initiative, Revolut se positionne en concurrente directe d’institutions bien établies telles que Mercado Pago, Uala et que les banques traditionnelles.
- Siemens Energy {{307919669, SIEMENS ENERGY AG, ENR}} : le groupe allemand spécialisé dans les technologies énergétiques commencera à fabriquer de grands transformateurs industriels aux États-Unis en 2027. L'expansion de son usine de Charlotte, en Caroline du Nord, répond à la fois à une forte demande et à l’imposition de droits d'importation ; elle pourra être intensifiée si nécessaire. L'entreprise prévoit d’investir d'ici 2050 quelque 2000 milliards de dollars dans le réseau électrique américain (vieillissant), en raison de la demande croissante d'électricité émanant des centres de données d'intelligence artificielle. Malgré la possibilité d’une augmentation des droits de douane, Siemens Energy reste engagée sur le marché américain, où elle emploie déjà 12 % de ses effectifs.
Recommandations

Calendrier macro-économique
- États-Unis : inflation (indice PCE, mai), indicateur de sentiment de l’Université du Michigan (juin)
- UE, Italie : indicateurs de confiance (juin)
- France, Espagne, Japon : inflation (IPC, juin)
- Japon : ventes du secteur du commerce de détail (mai)
- Belgique : inflation (IPC, juin)

Calendrier des résultats


