STARBUCKS CORP.

ALPHABET INC.

META PLATFORMS INC.

ADOBE INC.

APPLE INC.

MICROSOFT CORP.

PARAMOUNT SKYDANCE CORP.

ALIBABA GROUP HOLDING LTD.

BAIDU INC.

CENERGY HOLDINGS SA

EVS BROADCAST EQUIPMENT SA

CMB.TECH NV

IMMOBEL SA

MIKO NV

XIOR STUDENT HOUSING NV

BANCO DE SABADELL SA

NOVO NORDISK A/S

STELLANTIS NV

EURONEXT NV


L'humeur du marché

  • Hier, l'attention des investisseurs s'est presque exclusivement portée sur les données d'inflation aux États-Unis et la réunion du comité de politique monétaire de la BCE. En fin de compte, tout cela n'a pas eu beaucoup d'impact immédiat sur les marchés financiers, mais a suscité un regain d'optimisme, avec comme fil conducteur, une fois de plus, un certain optimisme en matière de taux d'intérêt. L'Euro Stoxx 600 a donc gagné 0,55 %, le Bel20, 0,26 % et le CAC40, 0,8 %. De son côté, Wall Street enregistrait une fois de plus des « All Time Highs ». Ainsi, l’indice Dow Jones gagnait 1,4 % à la clôture, contre 0,8 % pour le S&P500 et le Nasdaq.
  • Des deux côtés de l'Atlantique, l'ambiancea été portée par les secteurs cycliques (valeurs financières [+1,7 %], industrielles [+1 %] et matières premières [+2 %]). Sur le marché global, le prix de l'or est resté stable, le Bitcoin a progressé à 115 339 dollars (+0,6 %) et le prix du pétrole a légèrement baissé à 65,78 dollars le baril.
  • Comme prévu, la BCE a décidé hier de ne pas modifier son taux directeur. Le taux de dépôt est resté stable à 2,0 % ; en effet le mois dernier, le taux d'inflation s'est rapproché de l'objectif à moyen terme de 2 %. Les perspectives d'inflation sont restées pratiquement inchangées, avec une moyenne de 2,1 % en 2025, 1,7 % en 2026 et 1,9 % en 2027, avec un taux d’inflation sous-jacente qui pourrait s'établir en moyenne à 2,4 % en 2025, 1,9 % en 2026 et 1,8 % en 2027.
  • La prévision de croissance du PIB a été revue à la hausse, de 0,9 % à 1,2 % pour 2025, à 1,0 % pour 2026 et à 1,3 % pour 2027. Ça fait beaucoup de chiffres, mais ce n’est pas très significatif. En conséquence, le scénario de base retenu par KBC ne prévoit pas de première baisse de taux avant mars 2026. Dans le monde, à peine 1 économiste sur 2 dans le monde s'attend à une baisse de taux de 25 points de base sur l'ensemble de l'année 2026.
  • Hier, le taux long allemand est resté inchangé à 2,65 %, mais le taux court a gagné 4 points de base à 1,99 %. C’est le niveau le plus élevé que l’on ait pu observer depuis le « Liberation Day », et cela a donné un coup de pouce à l'euro (1 € = 1,1725 $). Par ailleurs, la faiblesse du dollar s'explique également par la forte augmentation des demandes hebdomadaires d'allocations de chômage aux États-Unis, qui traduit le ralentissement continu du marché de l’emploi. Tout cela fait augmenter à nouveau la probabilité que la Fed abaisse encore trois fois son taux directeur cette année.
  • Dans l'après-midi, le chiffre très attendu de l'indice des prix à la consommations'est avéré plus élevé que prévu, progressant de 0,4 % en base mensuelle, soit la plus forte hausse en sept mois. Cela n'empêchera toutefois pas la Fed de réduire ses taux d'intérêt la semaine prochaine. Sur la période de 12 mois close fin août, l'IPC a augmenté à 2,9 %, alors qu'il s'établissait encore à 2,7 % en juillet, ce qui correspondait plus ou moins aux prévisions. Toutefois, cette information traduit une fois de plus une tendance à la stagflation (augmentation de l’inflation et réduction de la croissance), surtout si l'on ajoute à tout cela les signaux négatifs provenant du marché de l’emploi et la crainte de voir les droits d'importation imposés par Son Exorbitance Donald Trump répercutés davantage aux consommateurs. Il n’est cependant pas exclu que cela change.

Wall Street

  • Starbucks{{1553684, STARBUCKS CORP., SBUX}} (-0,6 %) : l’exploitant américain d’une chaîne de cafés envisage de vendre une participation majoritaire dans ses activités chinoises à des fonds d'investissement tels que Carlyle, EQT, HongShan ou Boyu. Les offres sont attendues début octobre, et le groupe envisage la possibilité d’un accord d'ici la fin du mois prochain. Starbucks entend conserver le contrôle de ses activités chinoises de torréfaction et souhaite conserver une participation significative dans sa filiale chinoise. Cette cession intervient dans le sillage de la baisse de la part de marché du groupe en Chine, qui est passée de 34 % en 2019 à 14 % l'an dernier, malgré plusieurs mesures récentes telles que des baisses de prix et des innovations locales dans le mix produits.
  • Alphabet{{10390991, ALPHABET INC., GOOGL}} (+0,5 %) et Meta{{63750376, META PLATFORMS INC., META}} (+0,2 %) : jeudi, aux États-Unis, la Commission fédérale du commerce (FTC) a demandé à plusieurs entreprises dont Alphabet, Meta Platforms, OpenAI, Character.AI, Snap et xAI des informations sur la manière dont elles mesurent, testent et surveillent les éventuels effets négatifs de leurs chatbots d’IA. Le régulateur souhaite également savoir comment ces entreprises monétisent les interactions des utilisateurs, comment elles traitent ces données et comment elles génèrent des livrables, et comment elles utilisent les informations obtenues. Cette démarche fait suite aux inquiétudes qui se sont fait jour récemment à propos de la sécurité des enfants face à l'IA, et notamment dans la continuité des poursuites judiciaires intentées contre OpenAI, et Character.AI, Snap et Character.
  • Adobe{{252079, ADOBE INC., ADBE}} (+0,1 %) : l’éditeur californien de logiciels a relevé jeudi ses prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfice pour l'exercice 2025, grâce à la forte demande pour ses logiciels de conception et à l'augmentation du chiffre d'affaires lié à ses outils d'IA tels que Firefly. Le chiffre d'affaires annuel est désormais estimé entre 23,65 et 23,70 milliards de dollars, au lieu de la fourchette antérieure, de 23,50 à 23,60 milliards de dollars. L’estimation du bénéfice ajusté par action passe à une fourchette de 20,80 à 20,85 dollars, au lieu de 20,50 à 20,70 dollars. Au trimestre écoulé, le chiffre d'affaires d’Adobe a dépassé les attentes, à 5,99 milliards de dollars.
  • Apple{{253929, APPLE INC., AAPL}} (+1,4 %) : le géant technologique lancera la semaine prochaine une fonction de détection de l'hypertension artérielle sur son Apple Watch, après avoir obtenu l'autorisation de la FDA. Cette fonction, qui utilise le capteur optique de fréquence cardiaque, analyse la réaction des vaisseaux sanguins aux battements cardiaques sur une période de 30 jours ; il sera disponible dans 150 pays. Apple estime que ce système pourrait alerter jusqu'à un million de personnes d’éventuels cas d'hypertension. Cette fonctionnalité sera disponible sur les modèles Series 9, 10, 11 et Ultra 2 et 3 de l'Apple Watch.
  • Microsoft{{273978, MICROSOFT CORP., MSFT}} (+0,1 %) : le géant technologique et OpenAI ont signé jeudi un accord non contraignant visant à restructurer leur collaboration d’une manière telle que OpenAI puisse se transformer en une entreprise à but lucratif. Microsoft a déjà investi 11 milliards de dollars dans OpenAI et détenait jusqu’à présent les droits exclusifs de vente via Azure, mais cette exclusivité est désormais assouplie maintenant qu'OpenAI collabore également avec Oracle et Google. Avec cette nouvelle structure, OpenAI devrait être en mesure de lever plusieurs milliards de dollars de capitaux et, à terme, d’entrer en bourse. Microsoft souhaite conserver l'accès à la technologie d'OpenAI, même si celle-ci venait à se rapprocher de l'intelligence humaine.
  • Paramount Skydance{{519618728, PARAMOUNT SKYDANCE CORP., PSKY}} (+15,5 %) : ce groupe de médias prépare une OPA sur Warner Bros Discovery, qui mènerait à une fusion de deux studios hollywoodiens emblématiques ainsi que des services de streaming HBO Max et Paramount+. L'acquisition serait soutenue par la famille Ellison, avec David Ellison à la tête de Skydance et Larry Ellison, cofondateur d'Oracle, comme financier. Warner Bros Discovery a progressé de 30 % après l'annonce, tandis que Paramount gagnait 15 %. À l’issue de l'opération, susceptible de faire l'objet d'une enquête antitrust, la société fusionnée serait un concurrent de taille pour Netflix, Disney et Comcast.

Asie

  • Alibaba{{106420801, ALIBABA GROUP HOLDING LTD., BABA}} et Baidu{{12624108, BAIDU INC., BIDU}} : depuis peu, ces entreprises technologiques chinoises utilisent des puces développées en interne pour entraîner leurs modèles d'IA, dans le but, en partie, de remplacer les microprocesseurs de Nvidia. Alibaba utilise ses propres productions pour les modèles les plus petits, et Baidu expérimente sa puce Kunlun P800 pour les nouvelles versions de son modèle Ernie. Ce changement est dû au durcissement des règles d'exportation imposées par les États-Unis et aux pressions exercées par Pékin pour que ces entreprises utilisent leur propre technologie. Nvidia reste toutefois impliqué dans le développement de modèles avancés, même si la puce d'Alibaba pourrait désormais concurrencer le processeur H20 de Nvidia.

Benelux

  • Cenergy Holdings{{176205645, CENERGY HOLDINGS SA, CENER}} : cette société belge de technologie industrielle agissant par l'intermédiaire de sa filiale Hellenic Cables, a remporté un contrat avec la compagnie d'électricité grecque IPTO pour une connexion par câble sous-marin et souterrain entre Igoumenitsa et l'île de Corfou. Le projet comprend la conception, la fourniture et l'installation d'un système de câbles composites de 150 kV, pour un total de 31 kilomètres de câbles. La mise en œuvre sera achevée dans les 22 mois suivant la signature du contrat. Les détails financiers n'ont pas été divulgués.
  • EVS{{29329, EVS BROADCAST EQUIPMENT SA, EVS}} : le spécialiste belge de la production vidéo en direct acquiert la société française XD motion, active dans le domaine de la robotique de production média en intérieur et en extérieur. XD motion sera intégrée, de même que la société américaine Telemetrics récemment acquise, dans une nouvelle solution appelée T-Motion, qui viendra s'ajouter à LiveCeption, MediaCeption et MediaInfra au sein de l'écosystème EVS. Avec cette initiative, EVS entend élargir son offre d’outils intelligents et intégrés pour les images vidéo en direct, tant en studio que sur site. L'objectif de cours de KBC Securities s’élève à 45 euros avec une recommandation « Acheter ».
  • CMB.TECH{{10872444, CMB.TECH NV, CMBT}} : KBC Securities reprend le suivi de ce spécialiste belge du transport maritime industriel. Depuis sa fusion avec Golden Ocean, CMB.TECH est l'un des premiers groupes maritimes cotés au monde, avec une forte concentration sur le vrac sec et le pétrole brut. Dotée d’une flotte moderne et forte d’un programme de construction ambitieux, la société propose des options intéressantes de transition vers des carburants bas carbone tels que l'ammoniac. L'optimisation de la flotte et la réglementation en matière d'émissions renforcent encore le potentiel économique de ces carburants alternatifs, tandis que les perspectives du marché restent favorables pour le vrac sec et les pétroliers. KBC Securities reprend le suivi sur une recommandation « Acheter » avec un objectif de cours de 11 euros.
  • Immobel{{29252, IMMOBEL SA, IMMO}} : le promoteur immobilier belge annonce des résultats semestriels conformes aux attentes, avec un taux de marge brute de 12,1 % (hors dossier Proximus) et un bénéfice net de 31,4 millions d'euros, dont un produit exceptionnel de 18 millions d'euros. Le chiffre d'affaires est légèrement inférieur aux prévisions, mais la société se dit en bonne voie d’atteindre son objectif de chiffre d'affaires de 300 à 400 millions d'euros pour l’exercice. Le remaniement des équipes est terminé et des signes de reprise sont visibles sur les marchés des bureaux à Paris et à Bruxelles, ce qui pourrait stimuler davantage les transactions. KBCS propose un objectif de cours de 28 euros assorti d’une recommandation « Acheter ».
  • Miko{{29324, MIKO NV, MIKO}} : le spécialiste belge du café avait vendu son département de transformation des matières plastiques à l'allemand Paccor en 2021. Il va percevoir un paiement de 6,75 millions d'euros dans le cadre d'un earn-out (accord selon lequel le paiement d’une partie du prix de vente est reporté et adapté selon la réalisation, par l'entreprise ou le département vendu, d’une performance ou de résultats prédéfinis). Ce paiement, qui avait donné lieu à un litige entre Miko et Paccor, a été résolu par un « règlement complet et définitif ». Le CEO Frans Van Tilborg qualifie ce résultat de satisfaisant, car il a permis d'éviter les coûts élevés et l'incertitude liés à l'arbitrage et aux procédures judiciaires. L'accord met fin à un long processus de négociation.
  • Xior{{148262793, XIOR STUDENT HOUSING NV, XIOR}} : le spécialiste belge du logement étudiant a acquis sa première résidence entièrement développée en Pologne grâce à l'acquisition d’une participation résiduelle dans le projet Wenedów à Varsovie. Cette résidence, qui compte 404 unités, offre de nombreuses installations telles que salles d'étude, salle de fitness, cinéma et terrasse roof-top. Elle est déjà presque entièrement réservée pour l'année universitaire 2025-2026. Grâce à cet investissement de 38,5 millions d'euros, Xior étend son portefeuille en Pologne à 3 767 unités louables ; l’entreprise y établit également son siège social polonais. KBCS propose un objectif de cours de 38 euros avec une recommandation « Acheter ».

Europe

  • Sabadell{{8407796, BANCO DE SABADELL SA, SAB}} : la banque espagnole déconseille à ses actionnaires d'accepter l'offre publique d'achat hostile de BBVA, qui, selon le conseil d'administration, sous-évalue la banque. BBVA offre une action ordinaire nouvelle et 0,70 euro en numéraire par action ordinaire Sabadell, soit environ 15,3 milliards d'euros. Le conseil d'administration (à l'exception de David Martinez, qui s'est abstenu) a émis un avis susceptible de servir de ligne directrice pour les actionnaires dispersés. En cas de succès, cette acquisition ferait de BBVA la deuxième banque espagnole, pourvue d’actifs domestiques proches de 1 000 milliards d'euros.
  • Novo Nordisk{{7239032, NOVO NORDISK A/S, NOVO B}} : le laboratoire pharmaceutique danois a demandé à tous ses employés de reprendre le travail en présentiel afin d'accélérer les prises de décision et d'améliorer l'exécution commerciale sur le marché désormais très concurrentiel des médicaments anti-obésité. Cette décision du nouveau CEO intervient après l’annonce de la suppression de 9 000 emplois, en raison d'une stagnation du chiffre d'affaires et d'une chute de 450 milliards de dollars de la valorisation boursière depuis l'an dernier. Les salariés peuvent toutefois conclure avec leurs supérieurs hiérarchiques des accords individuels leur accordant une certaine flexibilité. Le groupe s’inspire de décisions similaires prises précédemment par des entreprises telles que JP Morgan Chase, Amazon et par le gouvernement américain.
  • Stellantis{{320348172, STELLANTIS NV, STLAP}} : le constructeur automobile franco-italo-américain se prépare à la matérialisation d’éventuels droits de douane américains et prendra prochainement des mesures en fonction du scénario final. Le CEO, Antonio Filosa, souligne que les États-Unis sont la priorité absolue et annonce le lancement de nouveaux modèles tels que la Jeep Cherokee et les camions RAM afin d'augmenter le chiffre d'affaires. Le groupe prévoit pour l’exercice un impact négatif de 1,5 milliard d'euros en raison des droits de douane, mais prévoit une reprise grâce à un assainissement de la situation des stocks et à une nouvelle stratégie commerciale. Les déclarations du CEO ont poussé le cours de l'action à la hausse (+9,2 %).
  • Euronext{{104699097, EURONEXT NV, ENX}} : l’action de la société boursière franco-néerlandaise a été sélectionnée pour être intégrée au CAC40, le principal indice français, au lieu de Teleperformance. Ce remaniement a été annoncé par Euronext jeudi soir. En début de semaine, le CEO d'Euronext Amsterdam, René van Vlerken, avait évoqué la possibilité d’une extension de l'indice AEX à 30 actions. La possibilité que l’action Euronext elle-même soit intégrée à l'AEX avait également été évoquée.

Recommandations

Calendrier macro-économique

  • États-Unis : indicateur de confiance de l'université du Michigan (septembre)
  • Japon : utilisation des capacités (juillet)
  • Royaume-Uni : production industrielle (juillet), inflation (août), balance commerciale (juillet)

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