META PLATFORMS INC.

TESLA INC.

AMAZON.COM INC.

NETFLIX INC.

RUBRIK INC

SOFTBANK CORP.

UCB SA

ANHEUSER-BUSCH INBEV NV

ION BEAM APPLICATIONS SA

GALAPAGOS NV

AGEAS SA/NV

SEQUANA MEDICAL NV

SYENSQO NV

VOLKSWAGEN AG

UNILEVER PLC

L'ORÉAL SA


L'humeur du marché

  • Alors qu’en Europe, les marchés d’actions restaient pratiquement inchangés, leurs homologues américains ont de nouveau progressé vendredi.La progression a cependant été modérée, avec un gain de 0,2 % pour le S&P 500, qui s'est donc rapproché encore un peu de son récent record. Le Nasdaq a progressé d'environ 0,3 %, avec une nouvelle progression chez la plupart des mégacapitalisations. C’est bien sûr Netflix qui s'est distingué le plus après l'accord obtenu sur le projet d’acquisition du groupe Warner Bros. Discovery : après une première réaction de forte baisse, l’action a limité sa perte à 2,9 % à la clôture.
  • Un certain optimisme continue donc de régner sur les marchés boursiers, optimisme que l’on peut à nouveau qualifier de « soutenu par l'espoir d'une nouvelle baisse de taux par la Fed en fin de semaine ». En l’occurrence, il est essentiel de s’intéresser à une série d'indicateurs économiques, et notamment aux derniers chiffres relatifs à l'indice des prix PCE. Comme prévu, en septembre, ce baromètre de l'inflation a augmenté de 0,3 % en base mensuelle. Par ailleurs, l’indicateur de confiance des consommateurs de l’université du Michigan s'est enfin amélioré grâce à la baisse des anticipations inflationnistes. Toujours aux États-Unis, on constate en septembre une augmentation des dépenses des ménages (+0,3 % en mensuelle), ce qui correspond aux prévisions.
  • Voyons aussi ce qui se passe au niveau des taux obligataires : dans la zone euro, ils sont en hausse depuis quelque temps. En Allemagne, le taux à 10 ans s'établit désormais à 2,836 %, et le taux à 2 ans, à 2,12 %. Le 21 octobre dernier, ces taux se situaient encore, respectivement, à 2,55 % et 1,91 %. Autrement dit : une nette augmentation, à court terme. À la base de ce mouvement, on note une tendance à long terme : déficits budgétaires élevés, besoin urgent de (re)financer la dette, offre croissante d'obligations, hausse des taux d'intérêt. Vu les circonstances, les stratèges de Citi spécialisés dans les taux d'intérêt s'attendent à voir le rendement des Bunds à 10 ans atteindre 3 % d'ici fin 2026.
  • Passons maintenant à l'Asie et à la Chine, où l'optimisme règne également. L'indice chinois Shanghai Composite a gagné 0,5 %, et l'indice Shenzhen ; 1,3 %. Une belle performance, grâce à laquelle les marchés boursiers ont pu atteindre leur plus haut niveau depuis plusieurs semaines. À l’origine de cette évolution : un regain d'optimisme chez les entreprises chinoises spécialisées en technologie et en intelligence artificielle, notamment dans le domaine de la fabrication de microprocesseurs.
  • Parmi les progressions les plus notables, citons Zhongji Innolight (5,8 %), Eoptolink Technology (5,6 %), Suzhou TFC Optical (17 %), Victory Giant (4,6 %) et Foxconn Industrial (2,5 %). Moore Threads, surnommée « la Nvidia chinoise », reculait cependant de 3 % (l’action avait bondi de plus de 400 % lors de son introduction en bourse vendredi dernier). Résultat : des répercussions positives sur le reste de l'Asie : une progression de 1,0 % en Corée du Sud, de 0,7 % au Japon et de 1,15 % à Taïwan. Une seule note discordante : le marché de Hong Kong, en recul de 1,1 %.
  • Dans une perspective plus large, rappelons l’augmentation des exportations chinoises (+5,9 % en novembre), à leur plus haut niveau des onze derniers mois, dépassant largement les prévisions (+3,8 %). En octobre, elles avaient reculé de 1,1 %, mais la « normalisation » dans le dossier des droits de douane entre Chine et États-Unis fait clairement des merveilles. On notera l’augmentation des exportations vers le Japon (+4,3 %), la Corée du Sud (+1,9 %), l'Australie (+35,8 %), l'ASEAN (+8,2 %) et l'UE (+14,8 %), mais aussi le recul (-28,6 %) des exportations vers les États-Unis.
  • Au Japon, au troisième trimestre 2025, le PIB a reculé de 0,6 % (+0,5 % au deuxième trimestre), alors que les observateurs n’attendaient que -0,4 %. Il s'agit de la première contraction trimestrielle depuis le premier trimestre 2024, en raison de la baisse des dépenses des entreprises (-0,2 %) et de l’effet délétère pour les entreprises de la forte hausse des taux d'intérêt. La consommation privée aussi est restée faible (+0,2 %) et les dépenses publiques n'ont augmenté que de 0,2 %.
  • L’indicateur de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan, tombé précédemment à l’un des niveaux les plus bas de son histoire, est passé en décembre de 51 à 53,3 points. Et cela en dit long sur la conjoncture : le consommateur américain est loin d'être optimiste. Cette amélioration n’est d’ailleurs que la première en cinq mois, et elle s’explique surtout par l’amélioration –très légère – des perspectives relatives au marché de l’emploi. Pour 2025, les prévisions d'inflation sont pourtant en baisse (de 4,5 % à 4,1 %), à leur niveau le plus bas depuis janvier. Et en effet, c’est à peine si on peut encore remarquer des hausses de prix en raison des droits d'importation.

Wall Street

  • Meta {{63750376, META PLATFORMS INC., META}} : le groupe technologique américain reporte à 2027 le lancement de ses lunettes Phoenix de réalité mixte afin de perfectionner le produit. Ces lunettes, connues jusqu’ici sous le nom de Puffin, pèsent environ 100 grammes et offrent une résolution et une puissance de calcul inférieures à celles des casques haut de gamme tels que l'Apple Vision Pro. Meta a conclu avec des éditeurs de presse tels que USA Today, CNN, Fox News et Le Monde des accords commerciaux sur des données d’IA, afin de fournir des informations et des actualités en temps réel via son chatbot. Avec cette initiative, Meta veut attirer davantage d'utilisateurs vers ses services IA : l'entreprise investit en effet des milliards dans ce domaine, et explore en permanence de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux partenariats.
  • Tesla {{37295290, TESLA INC., TSLA}} : le constructeur américain de véhicules électriques lance en Europe une version moins chère de sa Model 3 afin de stimuler les ventes dans un contexte de baisse de la demande et de concurrence accrue. Cette nouvelle Model 3 Standard, dotée d’une autonomie supérieure à 480 km, coûte 37 970 euros en Allemagne. Elle a déjà été lancée aux États-Unis au prix de 36 990 dollars. Tesla mise sur des baisses de prix pour conserver ses parts de marché. Son CEO, Elon Musk, développe également des projets d'IA tels que les robotaxis et les robots humanoïdes.
  • Amazon {{252992, AMAZON.COM INC., AMZN}} : cette autre Big Tech américaine vient d’organiser à Las Vegas sa 14e conférence sur le cloud computing, axée sur l'IA et sur l'utilisation d'« agents » pour l’automatisation de processus d’entreprises. En dépit de ce qu’en dit le battage médiatique, seule une partie limitée des expériences et des tâches confiées à l'IA semble efficace, ce qui incite Amazon à se concentrer sur des applications pratiques telles que l'accélération des estimations dans le domaine de l'assurance et celle de la création de contenus. Les exemples de Cox Automotive, Blue Origin et de la PGA montrent que l'IA évolue principalement vers un modèle logiciel B2B classique ; pendant ce temps, les investissements en automatisation continuent d'augmenter.
  • Netflix {{5492248, NETFLIX INC., NFLX}} : le groupe de streaming américain rachète les activités de studio, de télévision et de streaming de Warner Bros Discovery pour 72 milliards de dollars, à l’occasion de l'une des plus importantes transactions de la décennie dans le domaine des médias. Cette acquisition donne à Netflix accès au vaste catalogue de Warner Bros et à des unités supplémentaires telles que HBO Max, ce qui devrait accélérer sa croissance. Pour garantir la conclusion de l'accord, Netflix avait proposé une indemnité de rupture exceptionnellement élevée (5,8 milliards de dollars, soulignant) ainsi sa confiance dans l'issue favorable du processus d'approbation par les autorités.
  • Rubrik {{459538780, RUBRIK INC, RBRK}} : l’action de ce spécialiste de la gestion dématérialisée de données a fait un bond après la publication de résultats supérieurs aux prévisions, tant en termes de chiffre d'affaires que de bénéfice. Pour le troisième trimestre de son exercice, Rubrik annonce un bénéfice ajusté de 0,10 dollar par action, pour un chiffre d'affaires de 350 millions de dollars. Les analystes s'attendaient à une perte de 0,17 dollar par action et à un chiffre d'affaires de 320 millions de dollars.

Asie

  • SoftBank {{242820223, SOFTBANK CORP., SOBKY}} : le conglomérat japonais mène actuellement des pourparlers en vue d’acquérir DigitalBridge, spécialiste américain des infrastructures numériques, dans l’objectif d'accéder à son portefeuille IA. Le groupe DigitalBridge, qui gère 108 milliards de dollars d'actifs, investit dans des centres de données, des réseaux de fibre optique et des infrastructures de pointe, avec des entreprises telles que Vantage Data Centers et Zayo dans son portefeuille. Avec cette opération, qui pourrait être finalisée encore cette année, SoftBank renforcerait sa position sur un marché où, d’après McKinsey, les investissements en infrastructures d'IA pourraient atteindre 6 700 milliards de dollars d'ici 2030. La valorisation boursière de DigitalBridge s’élève actuellement à 1,8 milliard de dollars environ ; l’action a bondi de 35 % après l'annonce de cette nouvelle.

Benelux

  • UCB {{29331, UCB SA, UCB}} : cette biotech belge a publié les résultats positifs d’une étude de phase 3 pour Fintepla dans le traitement du déficit en CDKL5 (CDD), ce qui, selon KBC Securities, constituerait une expansion non négligeable de son secteur épilepsie. Par rapport au placebo, ce médicament a réduit le nombre de crises motrices de 52,7 % en moyenne, avec un profil de sécurité favorable. UCB prévoit de déposer rapidement une demande d'autorisation afin d’étendre l’utilisation de Fintepla à une troisième indication (en plus du syndrome de Dravet et du syndrome de Lennox-Gastaut. L'objectif de cours (270 euros) et la recommandation de KBC Securities (« Accumuler ») restent inchangés.
  • AB InBev {{172539598, ANHEUSER-BUSCH INBEV NV, ABI}} : le groupe brassicole acquiert une participation de 85 % dans BeatBox, un producteur américain de punch alcoolisé, pour environ 490 millions de dollars. Avec cette acquisition, AB InBev renforce son portefeuille Beyond Beer, qui connaît déjà un grand succès aux États-Unis avec des marques telles que Cutwater et NÜTRL. Relativement modeste à l'échelle du groupe, l’opération confirme sa stratégie, à savoir se développer dans de nouvelles gammes de produits, au-delà de la bière. Aucun impact sur l'objectif de cours de 65 euros ni sur la recommandation « Acheter » de KBC Securities.
  • IBA {{29356, ION BEAM APPLICATIONS SA, IBAB}} : le spécialiste liégeois de la protonthérapie a signé avec YAS Healthcare (Émirats arabes unis) un contrat pour l'installation d'un système P1, assorti d’un contrat de maintenance pluriannuel. La date de premier traitement d’un patient est prévue pour 2029, ce qui fera de YAS Healthcare le premier centre de protonthérapie opérationnel dans la région du Golfe. La valeur d'un système P1, maintenance comprise, se situe généralement entre 35 et 45 millions d'euros. Cet accord marque pour IBA la cinquième vente de systèmes de protonthérapie de l’année, soit un niveau conforme à celui de 2024, mais inférieur à la moyenne historique. L'objectif de cours de KBC Securities est maintenu à 18 euros, avec une recommandation « Acheter ».
  • Galapagos {{11778399, GALAPAGOS NV, GLPG}} : la biotech vient de présenter de nouveaux résultats d’études de phase 2 pour son candidat médecin GLPG5101 dans le traitement du MCL à haut risque lors de l'American Society of Hematology, avec un taux de réponse prometteur de 100 % et un taux de survie sans progression de 83 % après 9 mois. Le profil de sécurité reste favorable, sans syndrome CRS de grade 3 ou supérieur et avec un seul cas d'ICANS. Galapagos a manifesté l'intention de réduire ses activités dans le domaine des thérapies cellulaires, mais selon KBC Securities, ces résultats solides pourraient susciter l'intérêt de partenaires. Les analystes maintiennent leur objectif de cours à 37 euros et leur recommandation « Accumuler ».
  • Ageas {{67983004, AGEAS SA/NV, AGS}} : le groupe d'assurance belge restructure sa collaboration avec BNP Paribas en rachetant la participation de 25 % détenue par BNP dans AG Insurance pour 1,9 milliard d'euros, tandis qu’en parallèle, BNP Paribas Cardif souscrit 18,5 millions d’actions Ageas nouvelles à 60 euros par action. L’opération porte la participation de BNP dans Ageas à 24,1 % et simplifie la structure d’actionnariat. L’impact de cette transaction sur le capital est neutre à légèrement positif, elle se traduit également, dans le plan Elevate27, par une augmentation de l’objectif de Holding Free Cash Flow et de rémunération des actionnaires. Aucun impact sur l'objectif de cours de 62 euros ni sur la recommandation « Accumuler ».
  • Sequana Medical {{245715117, SEQUANA MEDICAL NV, SEQUA}} : cette medtech belge a procédé le 5 décembre 2025 à une augmentation de capital par apport en nature de créances convertibles (prêts) d'une valeur totale de 1,607 million d'euros. Le capital social est ainsi passé de 7 054 460,23 euros à 7 385 910,40 euros et le nombre d'actions en circulation de 68 089 899 à 71 289 225, après l'émission de 3 199 326 actions nouvelles. En outre, il existe actuellement 7 476 821 droits de souscription en circulation, qui, s'ils sont exercés, pourraient donner lieu à la création d'un maximum de 8 643 549 actions nouvelles. Cette transaction renforce la position financière de Sequana pour le développement de traitements contre les surcharges liquidiennes résistantes aux médicaments, notamment chez les patients atteints de maladies du foie, d'insuffisance cardiaque ou de certains cancers.
  • Syensqo {{443031698, SYENSQO NV, SYENS}} : ce groupe mondial spécialisé dans les matériaux avancés a conclu un partenariat à long terme avec Vertical Aerospace afin de soutenir le plan d'industrialisation de l'avion électrique VX4. Syensqo fournit divers matériaux composites et adhésifs de haute qualité qui garantissent une résistance, une efficacité structurelle et une durabilité essentielles (à poids réduit) pour les vols verticaux intensifs. Le VX4, dont la certification devrait intervenir en 2028, intégrera ces matériaux dans l'ensemble de sa structure, tandis qu'Aciturri se chargera de la production du fuselage. Cette collaboration renforce le positionnement de Syensqo dans les applications aéronautiques et soutient l'ambition de Vertical de créer une mobilité aérienne électrique sûre, propre et évolutive.

Europe

  • Volkswagen {{176160, VOLKSWAGEN AG, VOW}} : le constructeur automobile allemand prévoit d'investir d'ici 2030 un montant de 160 milliards d'euros (inférieur à la prévision initiale), dans des initiatives de maîtrise de ses coûts, compte tenu du contexte difficile qu’il rencontre en Chine et aux États-Unis. Le groupe est confronté à des droits d'importation aux États-Unis et à une concurrence féroce en Chine. La marque Porsche en souffre tout particulièrement, de même que la stratégie du groupe dans le domaine des véhicules électriques. Le nouveau plan d'investissement vise principalement des produits, des technologies et des infrastructures en Allemagne et en Europe. Les mesures d'économie chez Porsche s'étendent jusqu'en 2026. Volkswagen entend localiser une partie de sa production et étudie la possibilité d'implanter une usine Audi aux États-Unis, sous réserve d'un soutien des autorités américaines.
  • Unilever {{315451117, UNILEVER PLC, UNA}} : le groupe anglo-néerlandais de biens de consommation est sous tension en raison d'un conflit avec le conseil d'administration (indépendant) de sa filiale Ben & Jerry's, alors qu'il se prépare à introduire son pôle Magnum en bourse sur Euronext. Le pôle Magnum, qui représente environ un cinquième du marché mondial des crèmes glacées, a fait l’objet d’une scission, mais le maintien d’Anuradha Mittal à la présidence du conseil d'administration est controversé depuis l’audit qui a mis en évidence diverses lacunes de gouvernance au sein de la Ben & Jerry's Foundation. Anuradha Mittal, qui refuse de démissionner, affirme qu'Unilever tente de remettre en cause l'autonomie du conseil d'administration. Ce conflit, qui porte sur la mission sociale et sur les positions politiques de Ben & Jerry's, pourrait nuire à la réputation du nouveau groupe Magnum et donner lieu à des boycotts et à des actions en justice.
  • L'Oréal {{195714, L'ORÉAL SA, OR}} : le groupe cosmétique français porte à 20 % sa participation dans la société suisse de soins dermatologiques Galderma à l’occasion du rachat de la participation d’un consortium piloté par EQT, dont font également partie Abu Dhabi Investment Authority et Auba Investment. Le prix de la transaction n'a pas été divulgué. Dès qu’elle sera finalisée au premier trimestre 2026, L'Oréal sera en mesure d'accroître sa part dans le lucratif marché des cosmétiques injectables. Chez Galderma, dont la valorisation boursière dépasse les 48 milliards de dollars, le cours boursier a triplé depuis l’introduction en bourse en 2024. L'Oréal, qui bénéficiera de deux sièges au conseil d'administration de Galderma, continuera d'investir dans des cliniques esthétiques en Chine et aux États-Unis, mais affirme ne pas envisager d'augmenter davantage sa participation.

Recommandations

Calendrier macro-économique

  • États-Unis : prévisions d'inflation de la Fed de New York (nov.), placement d'obligations souveraines à 3 ans
  • Japon : évolution des salaires réels (oct.), balance commerciale (oct.), placement d'obligations souveraines à 5 ans
  • UE : indice de confiance des investisseurs Sentix (déc.), discours : Piero Cipollone, François de Villeroy
  • Allemagne : production industrielle (oct.)
  • Chine : exportations, importations, balance commerciale (nov.)

Calendrier des résultats